Mars ...

Mars, il y a quelques centaines d’années en arrière.

Monde complètement mort sur lequel toute nos études n’ont relevés qu’une seule chose : planète jumelle à la Terre voilà des millénaires, elle n’est qu’aujourd’hui un morceau énorme de roche colmaté par la non activité de cette planète pendant tout ce temps. De l’eau coulait jadis sur cette terre, désormais aride et inexploitable.
Les différentes sondes envoyées vers Mars ont toute soulignés la même chose : il y existe de l’eau sous une couche de permafrost plus ou moins épaisse selon les régions. Il s’y trouve aussi de l’oxygène, leurs particules ayant été emprisonnés dans la couche de permafrost.
Mais Mars restera à tout jamais un rêve de colonie … il est simplement impossible d’espérer tirer quoi que se soit de cette planète.
Mars est … morte !

Planète Terre, 200 ans plus tard.

Présentateur : “ Bonsoir à tous et à toutes. Voici le flash d’informations terriennes. ”

Arrière plan : planète mars.

Présentateur : “ Mesdames, mesdemoiselles, et messieurs, laissez moi vous présenter une nouvelle simplement effarante. Mars a été acheté aux Gouvernements Unis Terrien. Le GUT a en effet accepté la requête de cette énorme entreprise. La Firme a payé une somme exorbitante pour obtenir la propriété intégrale de Mars. Cette dernière à en plus, annoncé son vœux de développer une colonie sur Mars, pour étudier plus profondément cette planète. Mars sera donc prochainement coloniser. Que pouvez-nous vous confirmer Dave ? ”

Dave (envoyé spéciale à la Firme) : “ Mon très cher, ce que je vois ici, est tout simplement magiques, grandioses et les mots manquent à mon vocabulaire pour décrire simplement ce que mes yeux découvrent. La Firme, énorme entreprise multinationale connue de tous nos citoyens par ses nombreux médicaments, véhicules et autre appareils, vient en effet d’acquérir Mars pour une somme qui ne nous sera jamais dévoilée. Néanmoins, on peut conclure que le prix y a été mis, étant donné que le GUT avait un jour dit, que chaque planète appartiendrait aux gouvernements, et ceci à tout jamais. ”
“ Ce que je peux aussi conclure en voyant l’agitation ici, dans cet énorme bunker de la Firme, c’est qu’elle s’y préparait depuis de longues années maintenant. En effet, ce que vous pouvez apercevoir derrière moi, n’est autre qu’un énorme vaisseau de colonisation en construction depuis maintenant 75 années. La Firme vient donc d’avoir en plus de ça, le permis de coloniser Mars. C’est le début d’une ère nouvelle pour toute la création. Les studios, c’est à vous … ”

Mars, de nos jours

La Firme a réussi développé son entreprise martienne au point qu’elle en devienne une épopée magique pour toute la création. L’humanité entière s’est relevée de plusieurs chocs financiers, de plusieurs guerres, en de la fin du GUR.

Aujourd’hui la population terrienne est unie sous l’égide du Gouvernement Interplanétaires, et ce dernier n’est autre que sous l’influence des riches hommes qui possède la Firme, l’entreprise qui a changé notre monde voilà déjà bien des centaines d’années.
La Firme possède aujourd’hui plusieurs vaisseaux spatiaux qui explore notre galaxie et même au-delà. L’avancée technologique à permis à notre monde d’évoluer vers une civilisation qui est devenue sédentaire au niveau de l’univers.

Et sur Mars, la terraformation à commencée.

Planète Terre, 1 mois plus tôt

Comment avait-il pu être aussi bête. Il remonta l’allée le plus vite possible sans pour autant courir. Il devait se montrer discret, il avait été après tout été conditionné pour ça.


Et pourtant, il venait de trahir son employeur. Il venait de trahir la Firme. Il savait à quoi il allait goûter après cette trahison, mais il ferait simplement tout pour l’éviter. Mais merde … pourquoi est-ce qu’il avait payé par carte ?!

Il se retourna en ayant entendu un bruit derrière lui. Il se colla au mur en sortant son pistolet. Il y visa le silencieux et se fondit dans les ombres. Il attendit patiemment et vis un chat s’avancer. Nom de dieu, il avait été effrayé par un chat. Il sortit des ombres en gardant l’arme à la main, juste sous sa veste, tout en tenant le sachet de son autre main. Il devait se dépêcher. Il arriva au pied de l’immeuble plongé dans la pénombre. Il vérifia son chargeur et pénétra dans l’enceinte. Tout été à sa place, rien n’avait bougé. Il souffla.

Il gravit les escaliers quatre par quatre, se hâtant d’atteindre le douzième étage. Lorsqu’il fut, pas une seule goutte de sueur ne perlait sur son corps. Décidément, son entraînement et la modification de son squelette et ses aptitudes physiques par la Firme avait portés ses fruits. Il poussa la porte, et la referma doucement derrière lui. Il s’avança dans le salon. D’un simple coup d’œil, il y vit aussi que tout été à sa place. De nouveau un soupir. Il poussa doucement la porte de la chambre de sa petite sœur qui était gravement malade …

_ Anaïs, souffla doucement Yoruichi.

Aucune réponse.

_ Anaïs, répéta-t-il cette fois plus fort.

Et ce fut là son erreur. Il vit que la fenêtre était ouverte.

Ne jamais laisser de trace …

Il regarda dans le coin de la pièce et vit un homme félin, en combinaison noir. Un deuxième dans l’autre coin. Il sentit un souffle dans sa nuque.

Ne jamais se montrer …

_ Yoruichi … enfin nous t’avons retrouvé.

Ne jamais trahir …

_ Où est passé ma petite sœur … ?

_ Ne t’inquiètes donc pas pour elle, et suit nous docilement si tu ne souhaites pas qu’il lui arrive quelque chose de fâcheux.

Il laissa tomber son arme, baissa la tête. On lui enfila une cagoule et on lui attacha les mains dans le dos. Il fut pousser en dehors de l’immeuble et jeter dans un véhicule qui s’ébroua et disparut dans la pénombre.

Planète Terre, 2 semaines plus tôt.

J’ouvre les yeux. Ma tête me fait souffrir. J’ai l’impression qu’elle va exploser. Mes mains sont attachées le long de mon corps. Je suis debout, comme allongé sur une table que mes bourreaux pourraient tourner et basculer dans tout les sens. Depuis combien de temps maintenant la même scène se répète-t-elle ? J’ai perdu le compte … J’avoue que la douleur à été son seuil. Je ne peux plus.

Le noir … une nouvelle fois le noir … Mais que se passe-t-il ?

_ Yoruichi … Le son est comme étouffé, impalpable, irréel. Yoruichi … Sa tête l’élance. Yoruichi … Aide moi … Nom de dieu … C’est la voix de sa petite sœur.

Il ouvre les yeux. Il se contrôle et renfloue cette douleur au plus profond de son âme. Ses yeux deviennent petits et perçants. Il se souvient … Il se souvient de tout. Il force sur ses muscles. Ses liens ne cèdent pas. D’un simple coup d’œil il voit que tout ce qu’il fait là est vain. Un alliage d’acier et de différents métaux l’enchaîne à l’étai. Il est bloqué et le sera jusqu’à ce que ses bourreaux décident du contraire.

Un homme entre dans la salle suivit par 3 gardes armés.

_ Yoruichi, commence ce dernier. Tu sais ce que tu as fait. Je ne pense pas avoir besoin de te le rappeler. C’est pour ça que la Firme m’envoie. Tu sais pourquoi ? Parce que tu l’a trahit. Et tu sais généralement le sort des traites ? Mais j’ai réussi, à t’obtenir moindre. On te laisse deux choix après la punition que tu auras subie tout au long de ce mois. Je te laisse le choix : soit c’est la peine capitale, la peine de mort, injection de poison, tu connais bien. Soit tu recommences ta vie ailleurs. On cherche des terraformeurs pour Mars. Mais quoi qu’il en soit ta sœur sera soignée. Le reste ne dépend que de toi.
Mon regard vide balaya la pièce. Mon cœur se serra un instant.

_ La reverrais-je simplement ? Fus les seuls mots que je prononça.
_ Non, Yoruichi. Dans les deux cas non. Mais je verrais ce que je pourrais t’obtenir au prés de la Firme pour les sacrifices que tu as fait pour elle.
_ Merci … Ma voix se bloqua dans ma gorge, incapable de prononcer un mot de plus. Tu … connais ma réponse alors.
_ Merci mon vieil ami … L’homme quitta la pièce. Les gardes patientèrent un instant. Il vit sa petite sœur passait dans le couloir, au-delà de la vitre blindée. Ses yeux se remplirent de larmes lorsque sa petite sœur se colla à la vitre en pleurant toute les larmes de son corps.

“ Tout ira bien ” lui chuchota-t-il …

Ce fut la dernière fois qu’il vit sa sœur …

De nouveau le noir … pesant … oppressant … Vivace et fugace … Et de nouveau cette douleur …

Planète Terre, 2 jours plus tôt.

J’ai du mal à tenir sur mes jambes. Mes mains sont tremblantes et dans ma tête, il y a toujours cette douleur sourde et omniprésente. J’ai l’impression que mes yeux sont tirés vers l’arrière de mon crâne. Mes bras, mon dos, mes jambes sont couvertes de cicatrices, de bleus, d’hématomes. Mon corps est comme complètement épuisé, vidé de toute sa force avec tout ses produits chimiques qui ont transité en moi. Je me souviens de la première fois où ils nous ont sortis après notre modification génétique … la même douleur …

Je regarde devant moi. Deux gardes me soutiennent, et je sais que je n’aurais simplement pas de force pour m’échapper. Et si jamais je tentais quoi que se soit, ça serait la fin pour moi, et pour ma petite sœur, Anaïs.

Putain, ce n’est pas possible … Merde heureusement qu’il avait été là … Que serait-il devenu s’il n’était pas intervenu.

Je m’installe dans un fauteuil, où plutôt on m’y installe, en me ligotant les mains au siège. Les Deux gardes s’assoient de part et d’autre de moi. Vraiment je suis foutu. Mais c’est toujours mieux que l’enfer qu’ils m’ont fait vivre ici. Je sens ma tête s’alourdir … mes yeux se fermaient … Non … pas encore …

Lorsque j’ouvre à nouveaux les yeux, la lumière est vive. Mes mains sont libres, mes jambes aussi. Je lève doucement la tête. Je suis toujours à l’intérieur de ce vaisseau, sauf que … je suis dans l’espace. Merde … je vois la Terre à travers le hublot. Putain, je me suis encore fait avoir … Des larmes perlent à mes yeux … Ce n’est pas possible … Je me retourne, et aperçoit un paquet déposé sur un fauteuil. Je regarde dans la cabine. Aucun autre passager ; je m’approche alors du paquet, et j’y vois inscrit Yoruichi.

Mon cœur se serre, c’est l’écriture d’Anaïs.

Mars, premier jour.

Faut croire que l’enfer ne serait rien comparait à la désolation qu’on aperçoit d’un bout à l’autre de l’horizon. Pas une seule tâche, pas une seule vie … du rouge, terne … Il n’y a que ça.

Mars … voilà donc ma nouvelle prison … Je n’arrête pas de penser à Anaïs. Je l’ai abandonné, mais je sais qu’au moins elle vivra pleinement maintenant. Elle est guérie. La Firme lui a autorisé à m’écrire une dernière fois. Elle m’a aussi déposé une photo d’elle. La seule chose que la Firme à du laissé passer.

Premier jour sur Mars. Tout ce que la Firme m’a donné ce n’est qu’un simple bunker, une pelle à vérins, un rover et une combinaison. Pitoyable … Autant me donner une arme et me laisser me coller une balle dans la tempe après ça.

J’ai toujours cette douleur profondément ancrée en moi. Cette torture qui a duré un mois m’a laissé vide, l’esprit à l’agonie, les membres faibles, le cerveau en compote. J’avoue que je ne sais plus très bien quoi faire. Que je ne sais plus très bien ou aller. Peut être devrais-je me laisser mourir ici ? Ca ne me prendrait que quelques jours, à cause de mon métabolisme avancé, mais peut être aussi moins, à cause de mon état actuel. J’avoue me laisser tenter. Peut être sera rendra-t-il plus léger cette peine sur mon cœur et sur mon âme.

Je me laisse sombrer … Je viens de trouver quelques bouteilles d’alcool. Certainement l’ancien propriétaire …

Le noir, encore et toujours …

Mars, Quatrième jour.

Je me laisse sombrer, au fur et à mesure. Le noir pèse de plus en plus sur moi … Il devient une partie de moi. Mes journées sont de plus en plus courtes. L’alcool aide à faire passer les maux.

J’ai reçu une visite … où plutôt plusieurs visites. Je n’ai jamais fait attention à ce que les colporteurs disaient, mais ils parlaient tous de la même chose. Il venait m’inviter à rentrer dans un syndicat, sur Mars, pour m’aider en tant que nouveau terraformeur.

Mais est-ce que j’avais besoin d’une aide en tant que terraformeur ?

Je n’avais pas besoin d’aide. C’était réellement fini pour moi.

Et pourtant, je fis une chose à laquelle je ne m’attendais pas moi-même. Je me levai, et me dirigea vers l’écran de contrôle. Et je lus mes mails. Nom de dieu … qu’elle douleur affreuse me traînait encore dans la tête. Un message retint particulièrement mon attention. Son expéditeur, Tinalban, avait une façon d’exposer les choses qui ne manqua pas de me retenir plus longuement. La réflexion m’envahit. Peut être était-il temps de faire quelque chose avant de périr, ici sur Mars, sans que personne ne sache quoi que se soit.

Un syndicat … pourquoi pas, me dis-je avec un sourire fatigué.