Les debut d'un calvaire...

Je suis arrivé il y a plus de 400 jours sur la planète Mars. Je n'y suis resté que quelque semaine, malheureusement... Je m'y sentais assez bien. Le seul problème est que lors de notre instruction, nous n'avions pas eu le temps de voire le "mode d'emploi" du matériel installé sur la planète. Tout juste si on nous avait expliqué comment enfiler notre scaphandre...
Je me suis donc installé dans mon bunker en apprenant son fonctionnement petit à petit. Pas facile le matin de se servir un petit dej' quand on ne sait pas comment ça fonctionne... je ne vous raconte pas la douche...Un vrai cauchemar... Un cauchemar qui m'a bien fait rire...
Heureusement, les nuits ont été douces.

La première journée de travail a été dure. Je n'ai pas récolté beaucoup de matière première. La pelle n'est pas très efficace a ce que je vois...Je penserais à m'en acheter une meilleur quand j'aurais assez d'argent... Je préfère économiser... Car la vie est cher, même sur mars...Surtout sur mars...
Le rover m'a bien aidé. Il a même récolté plus que moi!!

Les jours suivants me paressaient monotones. J'ai compris le fonctionnement de mon bunker, de la machine à petit dej', et de la douche, évidement...
Ma récolte et toujours aussi petite, mais les matières première se cumulent. Je vais bientôt me mettre à terraformer.

Quelque jour plus tard, j'ai reçus un message sur mon PDA de la part de Tinalban. Je ne le connaissais pas. Je ne connaissais personne.
J'ai ouvert la page, et j'ai lus. Je ne pourrais vous retransmettre le message, mais il me demandait si je voulais intégrer son syndicat. J'acceptai, évidement.

J'ai intégré la NPS. Au début, avec pas mal de recule, mais après, je me suis peut à peut rapproché des Phoenix. J'ai vite compris qu'ils seraient ma seul famille pendant mon long séjour...Qui n'allais pas durer si longtemps que ça...

Au bout d'une dizaine de jours après mon arrivé sur la Planète Rouge, une tempête surgi.
On m'avait prévenu à la NP. Merci les gars. Sans eux je serai mort. Il y avait un détail qui m'avais échappé à mon arrivé: ce gros brouillard qui flottait au loin, avec, on aurait dit, de puissant éclaires. Il se rapprochait de jours en jours sans que je ne le remarque. Sans les NP, je serais mort.

Quelque heure avant mon départ au forage, j'ai ressues un message de Loula, la boss des NPG: "ne sort surtout pas Th3, une énorme tempête arrive."
Elle avait raison. Le vent s'était déjà lever et la lumière au dehors s'était progressivement affaiblie dans la matinée. La tempête était très proche.
Je me mis à la fenêtre de mon bunker pour regarder. Je ne voyais pas grand-chose, d'une part a cause de la faible luminosité de l'extérieur, mais surtout a cause du brouillard qui s'était levé. Un brouillard de sable et de poussières martiennes.

Maintenant, je distinguais très bien les éclaires qui naissaient en haut de ces immenses nuages gris rougeâtre, et qui venaient s'écraser avec fureur sur le sol martien.

Les bruits venaient de partout. Les ventilateurs soufflaient à pleins régime pour filtrer l'air martien, qui se polluait rapidement du sable et de poussières. Le vent qui soufflait a plus de 250km/h, accompagné de rocher de la taille d'un homme qui s'écrasaient dans un grand fraka sur la façade sud de la base, faisait trembler le bunker. Le tableau de control commençait à s'affolé.

Je commençais à paniquer. Le thermomètre éclata, et la température diminua anormalement. Je devais enfiler mon scaphandre le plus rapidement possible, pour éviter l'hypothermie. Je couru au SAS de sortit, et au moment d'enfiler mon casque, un bruit sourd retenti au dessus de ma tête. Quelque chose venait de tomber sur le toit du bunker.

Je passais par ma chambre pour prendre mon PDA, lorsque, au moment de sortir, je perçu un craquement derrière moi, suivi d'un petit sifflement. Je me retournai et vis dans la fenêtre une fissure avec un minuscule trou, de la taille d'une aiguille, mais qui laissait s'échapper l'air et la pression de mon bunker. Je couru fermer la porte pressurisé.

L'indicateur de pression et le thermomètre continuaient de s'affolés. Mon bunker avait des fuites...
Je devais prévenir les Phoenix le plus vite possible, ou d'autre personne susceptible de m'aider. Je me pressai au panneau de control, déverrouilla le système de sécurité, et pressa le bouton d'alerte. Rien ne se passa. Il y avait dut avoir un problème. Je me rappelais alors du bruit sur le toit, dans le SAS. Le satellite avait dut être arraché par le vent ou par des pierres. Je n'avais plus de communication possible, même avec mon PDA, il n'y avait aucun signal. Il ne me restait plus qu'a me débrouiller...

Mes doigts glissaient sur le tableau de control pour trouver d’où venait la fuite de pression. Un éclaire m'éblouie, et quand je rouvris les yeux, la lumière avait sauté. Le panneau de control aussi ne marchait plus. Plus rien ne marchais... Il y avait pourtant une batterie isolée qui devait s'activer en cas d'urgence!

Je m'assis sur mon siège et j'attendis. Il me restait plus que 24 minutes d'oxygène dans mon scaphandre. 24 minutes à vivre. Je ne bougeais plus. Le vent soufflait toujours, les pierres s'écrasaient brouillement, faisant trembler le bunker. Les objets de la salle commençaient à flotter.

23 minutes.

Un bruit sourd retentit dans tout le bunker. J'eu à peine le temps de lever la tête, le plafond s'effondra sur moi. J'ai cru que l'on me déchirait la jambe gauche, et le noir brouilla ma vue

22 minutes.