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 Le Bunker oublié - Codex Major

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MessageSujet: Le Bunker oublié - Codex Major   Le Bunker oublié - Codex Major EmptyLun 25 Fév - 1:04

J'ai repris une partie des RP du Codex Major, car je veux tout de même arriver à exploiter une partie de l'idée pour mon RP perso. Le RP Syndical n'est plus d'actualité c'est dommage, mais un RP syndical avec une seule personne qui s'y investit, devient un RP perso Wink Donc je rapatrie ici, et vais suivre au gré de mon inspiration cette histoire, que j'espère exaltante.

Le Bunker oublié - Codex Major Codex_10

Le Bunker oublié - Codex Major Bunker10


Dernière édition par viviboss le Dim 6 Avr - 19:26, édité 1 fois
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MessageSujet: Le Bunker oublié   Le Bunker oublié - Codex Major EmptyLun 25 Fév - 1:08

Dans la journée du Samedi 6 Octobre...

Fichus reliefs Martien….

Déjà 2 heures que le Pistolero roule en Betrayal, il a encore oublié de regarder les informations météo… Pourtant, il sait bien qu'une mauvaise météo peut être signe de mort.

Une heure auparavant des tourbillons de poussières rouges avaient brutalement fait leur apparition. Il les avait observés avec circonspection. Mauvais signe : il savait, depuis le temps, comment s’annonçait une tempête sur cette planète !

Il avait augmenté sa vitesse : il devait à tout prix se mettre à l’abri, les tempêtes étaient très dangereuses, plus que tout autre phénomène météorologique ! Le vent montait doucement en vitesse, soulevant de plus en plus de poussière, sable et graviers.

Il entendait le crépitement de ces gravats s’abattre sur la carlingue du Betrayal. La visibilité devint quasi-nulle, il avançait désormais à l’aveuglette. Il craignait le pire : se perdre ne serait pas bon du tout… Il vérifia son niveau d’oxygène, tapota sur le manomètre : l’aiguille bougea un peu, moins de 3 heures d’autonomie.

Il vérifia la jauge d’hydrogène : moins de la moitié. Il était mal parti pour arriver à sa destination, le Bunker de Commandement qu’il avait trouvé et retapé. Cet endroit était devenu son lieu de réfléxion et de détente, à l’abri des surveillances électroniques de la Firme…

La sueur commença à perler sur son front. Une légère buée dans la visière de son casque obstrua encore plus son champ de vision. Le volant entre ses mains donnait de fortes ruades. Il était tendu. Le vent commençait à faire trembler le véhicule et à chaque rebonds sur une aspérité, sa trajectoire était modifiée, mettant à rude épreuve ses réflexes.

Il sourit légèrement : « tu voulais un peu d’action, aujourd’hui tu en as » se dit-il, alors que son regard devenait froid, et qu’il poussait sa concentration sur ses sens, afin d’essayer de ne pas perdre son orientation. On avait vite fait de s'égarer, les tempêtes noyaient tout dans un univers d’un rouge impénétrable : le ciel, le sol, l’horizon… Tout se confondait !

Au bout de 30 minutes de lutte intense, un choc violent lui fit perdre sa concentration. Le véhicule se souleva, émit un bruit de ferraille tordu. Le Pistolero perdit le contrôle de son Betrayal qui partit en tête-à-queue. Il s’immobilisa instantanément : le vent était si violent qu’il ne devait pas rouler à plus de 60 Km/h.

Désorienté, il effectua un Check up rapide des éléments de survie : tout avait l’air normal…Le tableau de bord lui renvoya une image avec un point clignotant rouge : pneu avant droit crevé…. « Fichue tempête…. » Il marmonna un instant, réfléchissant à la suite.

Il avait des pneus dans son coffre. Il éteignit la turbine, regarda furtivement son manomètre : 1 heure 30 environ d’autonomie…. Ça allait être juste !

Il fit le tour du Betrayal, dans le vent violent. La poussière propulsée par la tempête crépitait sur la visière de son casque. Il se mit à penser que sans son scaphandre, il serait probablement laminé…. Il regarda son pneu crevé : déchiqueté serait un meilleur terme ! Il ne restait que la jante. Le Pare-chocs à l’avant droit avait été enfoncé et plié. De grosses éraflures étaient visible sur la peinture de la carrosserie, sur le flanc droit. Mais qu’avait-il percuté ? Il donna un coup de pied violent dans le pare-chocs, maudissant Mars.

Résigné, il rejoignit le coffre, l’ouvrit et sortit un pneu. Avec le vent, il perdit l’équilibre et tomba, poussa d’autres jurons. En se relevant, du coin de l’œil il remarqua une ombre dans ce rideau rouge de poussière, à quelques mètres de là…

Aux aguets, il se releva vite, laissant le pneu là où il était, échoué au sol. Ses sens et son instinct reprirent vite le dessus : Putréfacteurs ? Possédés ? Il recula doucement jusqu’au Betrayal, observant l’ombre. Elle ne semblait pas bouger….

Au bout de quelques minutes, il se décida à aller voir. Il craignait de perdre de vue son véhicule, mais la curiosité l’emporta. Cela faisait déjà 3 semaines qu’il n’avait rien trouvé sur cette saleté de planète aride et stérile….

Il s’approcha. Au fur et à mesure qu’il avançait, il distinguait de mieux en mieux une structure géométrique, plutôt petite… Arrivé devant la forme, il reconnut la construction : un coin de béton émergeait du sol, il s’agissait probablement d’un Bunker oublié, qui avait dû se faire recouvrir par des tempêtes antérieures…

Aujourd’hui, ce Bunker était révélé par une autre tempête. Le Pistolero poussa un juron : belle découverte, mais cela allait lui coûter cher en réparation !

Il rebroussa chemin jusqu’au Betrayal, passa la main en travers de l’habitacle et appuya sur un bouton. Un point vert se mit à clignoter sur le tableau de bord, la synchronisation avec Colossus avait bien eu lieu, relevé cartographique effectué. Sa priorité était son pneu et cette tempête, il reviendrait plus tard avec de l’aide, afin de dégager le reste du Bunker.

Il remplaca le plus vite possible le pneu, ce vent commençait à le rendre fou ! Il redressa autant qu’il pu le pare-chocs afin qu’il ne gène pas la conduite, redémarra sa turbine et repartit. Il poussa encore un juron en regardant son manomètre : une demi-heure de perdue à cause da ça !!!

Il appuya sur plusieurs boutons du tableau de bord, afin d’avoir une vision radar de ce qui l’entourait. Les gravats levés par le vent brouillaient la vision radar, il distingua néanmoins le profil d’un Bunker non loin de là.

Un rictus lui barra le visage. Malgré tout, la chance lui souriait. Il approcha du Bunker et ne s’attarda pas. Il fit le plein d’oxygène, remercia vite fait le Terra et le paya.

Une heure et demie plus tard, il arriva tant bien que mal aux abords de son Bunker de Commandement, la jauge d’hydrogène quasiment à sec. Il resta un moment le regard dans le vide, soupira. Pendant qu’il transférait les données cartographiques du Betrayal vers son PDA, il appela Aann sur son Voxterm. Il tomba sur son répondeur....

Dans un soupir, il laissa un message : « Oui salut Aann, viviboss… Bon, je suis en panne sèche d’Hydro et j’ai explosé mon Bet’, je suis au milieu d’une plaine à environ 3 heures de chez moi, si tu peux venir me dépanner…. J’allume la Balise de détresse pour que tu me vois sur ton radar, mais ça urge pas, je suis à l’abri. Merci, à plus tard »

Un bunker oublié, et enterré… Cela lui rappelait vaguement quelque chose : comment une strucutre aussi importante pouvait-elle être «enterrée» ? Les tempêtes et leurs violences n’expliquaient pas tout, cela devait faire un sacré moment que ce bâtiment était là. Sans doute un Bunker de la première vague de colonisation…

Soudain, les faits lui revinrent en mémoire : un Bunker enterré, retrouvé par hasard, qui s’était avéré être une cache d’armes BOSS…. Son sang fit qu’un tour : il devait appeler son Boss pour qu’il regroupe du monde afin de dégager le Bunker, et vérifier son contenu.... Si c’était bien ce à quoi il pensait, il y avait fort à parier qu’il y aurait quelque chose à se mettre sous la dent !
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MessageSujet: Repérages   Le Bunker oublié - Codex Major EmptyLun 25 Fév - 1:10

Repérages

La voix gutturale qui se fit entendre dans le Bar cette après-midi là, avait fait tressaillir le Pistolero au plus profond de son être. Il avait regardé, hypnotisé, les yeux rouges de Gros Robot comme figés dans l’espace, c’était irréel. La pression sanguine dans sa tête fit battre tels des coups de marteau son crâne, une migraine violente l’envahit : il avait l’impression que ses yeux allaient jaillir de leurs orbites.

Nauséeux, il se dirigea en chancelant vers les toilettes : il murmurait à bout de souffle des « pardon…. » alors qu’il bousculait maladroitement les terraformers qui étaient pantois devant cette pseudo apparition : d’où venait cette voix ??? Le Pistolero l’avait déjà entendue, mais à chaque fois qu’il essayait de s’en rappeler, le battement qui déchirait sa tête lui faisait perdre le fil de ses pensées….

Il atteignit les toilettes, ferma la porte et se cramponna au lavabo : il leva lentement les yeux vers le miroir d’une propreté douteuse et plissa les yeux face au néon qui clignotait au-dessus de la glace… Il eu un mouvement de recul : ses tempes battaient au rythme de son cœur qui commençait à s’emballer, lourd dans sa poitrine, ses yeux étaient injectés de sang, un filet cramoisi coulait de ses 2 narines, glissant sur la commissure de ses lèvres et des grosses gouttes de sueur perlaient sur son front…

Il venait de revenir d’une expédition de 15 jours, seul au milieu de nulle part, avec rien d’autre que son Betrayal et les rations de survie suffisantes : il avait dû forcer un peu trop, surtout après ses 3 jours de coma !

Il tourna les robinets du lavabo et s’aspergea le visage…. Mais où diable avait-il entendu cette voix ??? Il ne se rappelait pas, mais son voyage était lui-même assez flou, peut-être était-ce au milieu des déserts martien, ou bien au cours de l’un de ses rêves…

Il s’essuya le visage : le malaise était passé, il se sentait mieux. Il quitta le Bar du Forage avec empressement, ne vérifiant même pas son scaphandre avant de sortir. Pour l’instant, une seule chose comptait : ce fichu bunker ensablé, si lui ne commençait pas les travaux, quelqu’un d’autre pourrait le déclarer sa propriété !!!

Il démarra en trombe son Betrayal fraîchement réparé par Aann : la turbine avait l’air solide, il pouvait appuyer un peu sur l’accélérateur. Il alla en direction de son Bunker de Commandement oublié afin de prendre un peu de matériel pour commencer les travaux.

Il pila net devant l’entrer de son Bunker, laissa tourner la turbine alors qu’il ramassait les quelques outils qu’il avait laissés dehors lorsqu’il avait retapé le bâtiment : une vielle pelle à vérin que Aann lui avait donné et une boîte à outil. Appuyant sur quelques touches du tableau de bord, il entreprit une connexion avec Colossus pour le guider sur les coordonnées enregistrées : un point rouge avec des vecteurs s’afficha sur un viseur tête haute, l’objectif était à environ 2 heures 30 de route…

Sans tempête, le trajet était bien plus monotone : il recroisa le bunker auprès duquel il avait refait le plein de son scaphandre. Il sourit : il avait eu beaucoup de chance ce jour là, il était passé très près de la mort.

Arrivé au point enregistré, il arrêta le Betrayal et sortit de l’habitacle. Il se planta à 2 mètres de son véhicule et scruta l’horizon… Rien à perte de vue, juste du rouge, que du rouge…..

Fichue planète, il se rappelait avoir parcourut environ 5 ou 6 mètres, mais la tempête avait du fausser son jugement : impossible de dire avec précision à quelle distance du véhicule il avait trouvé le bâtiment, encore moins dans quelle direction… Il tourna sur lui-même, désemparé, scrutant chaque centimètre carré près du Betrayal. Rien. Absolument rien !!!!

Il poussa un juron sonore, personne ne pouvait l’entendre de toutes façons !!! Au moment où il arrêtait de s’égosiller dans le vent martien, il perçu à la limite de son champ de vision une forme géométrique sombre… Il se retourna soudainement, les yeux écarquillés : la même forme qu’il avait repérée dans la tempête, le Bunker était juste là, quelques mètres plus loin !!! Poussant un nouveau juron, mais de soulagement, il prit son PDA avec lui et se dirigea d’un pas ferme vers le Bunker enseveli, afin de réaliser un nouveau relevé Colossus plus précis.

Il déchargea le matériel de son coffre et jeta un œil sur le manomètre de son scaphandre : il lui restait une heure de travail, pas beaucoup mais assez pour commencer !

Une heure plus tard, il avait dégagé un trou d'un mètre de profondeur environ, longeant la forme géométrique initiale : il s’agissait du coin supérieur d’une structure beaucoup plus importante. Ses soupçons se virent confirmés, il s’agissait bien d’un vieux Bunker de la première génération de Colon. Il restait beaucoup de travail à faire pour le dégager entièrement, le Pistolero estima la grandeur de l’édifice à environ 500 mètres carrés.

Il retourna à son Betrayal, laissant le matériel sur place. Une fois dans l’habitacle, il composa sur le VoxCam du véhicule le numéro de TheThing :
« Allo Boss, je viens de commencer les travaux d’excavation.
- Quoi ? Je croyais t’avoir dit de te reposer, et de composer une équipe !
- Désolé, ca me travaillait trop. Je confirme l’origine : première génération, environ 500 mètres carrés. À première vue, difficile de juger de sa fonction, je dirais commandement, mais c’est à confirmer.
- Intéressant… Tu penses qu’il y a quelque chose ?
- Je ne peux pas me prononcer. Je dirais que vu comme il a été enfouis, et vue la taille du bâtiment, je ne suis pas sûr que les tempêtes aient pu recouvrir un truc comme ça aussi facilement, même pour une première génération…
- Hummm…. OK, bon il faut qu’on garde l’emplacement secret et sous quarantaine, tant qu’on en sait pas plus. Hors de question que des fouineurs mettent leurs nez là où ils devraient pas !!!
- J’ai juste fait un nouveau relevé plus précis….
- Colossus ???
- Oui…. Mauvaise idée peut-être, la Firme risque d'y mettre son grain de sel… D’un autre côté, j’avais pas tellement le choix…
- On verra en temps utile. En attendant, pas de nouvelles d’eux, bonne nouvelles. Il faut qu’on déblaie au plus vite le terrain !!! Rentre chez toi comme si de rien n’était, je prépare quelque chose, je te tiens au courant. »


Le Pistolero redémarra en trombe, en direction de son Bunker de survie. Il avait tout juste le temps pour ce trajet….
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MessageSujet: Un réveil brutal...   Le Bunker oublié - Codex Major EmptyLun 25 Fév - 1:11

Un réveil brutal....

Le Pistolero avait installé un périmètre de sécurité autour du Bunker enfoui : Mars Shadow vaquait à ses occupations, tous le monde avait du boulot à abattre : Mars était un terrain très hostile, tous les jours étaient une lutte sans merci pour survivre... The Thing était conscient de l’importance de la découverte, mais les ordres étaient clairs : le syndicat avant tout, si du temps libre, il enverrait une escouade pour l’aider, mais à cette seule condition !!!

Le Pistolero avait eu des conversations bien tendues avec son Boss, mais peu importait : il continuerait, il avait toujours été indépendant dans ses décisions, ce n’était pas maintenant que ça allait changer !!! Quand il pouvait, il prenait son Betrayal afin de rejoindre le Bunker, et continuer de le dégager : il craignait une intervention de la Firme, ces derniers jours, il avait le sentiment d’être surveillé, et son instinct de Pistolero ne le trompait jamais, il avait été trop entraîné à cela pour laisser ce sentiment de côté !

Ses investigations l’avaient mené déjà loin, craignant que ses employeurs ne mettent à jours ses découvertes et le fassent tout bonnement disparaître, le Pistolero avait pris la précaution de faire le ménage chez lui afin d’enlever toute preuve qui pourrait le compromettre, et il avait donné ses accès à son Bunker de commandement oublié à Minerve. Désormais, il guettait chaque mouvement suspect autour de chez lui, et en se rendant au Bunker enfouit, il faisait en sorte de semer ses éventuels poursuivants en faisant des détours dans des passages dangereux.

Cela n’était pas de tout repos, mais c’était une précaution essentielle. Une fois qu’il était sûr que personne ne le poursuivait, il se rendait tranquillement sur le site, désactivait les protections qu’il avait mises, et travaillait sur le Bunker….

En tant que Leader, il avait accès à la salle d’armes du Syndicat : il s’était servi allègrement, prenant des mines Claymore modifiées, un périmètre laser complet qui déclenchait une alarme à la moindre anomalie, ainsi que des détecteurs de mouvements associés à des caméras camouflées…. Un joli pactole, si ce matériel était endommagé, il se ferait passer un sacré savon par The Thing !!! Le Pistolero espérait qu’il comprendrait que c’était des protections utiles…

La veille, le Pistolero avait réussi à dégager tout le toit du Bunker, confirmant ses dires sur sa superficie et sa fonction : ça et là, on pouvait voir des emplacements prévus pour des paraboles et antennes diverses, qui avaient été enlever il y a bien longtemps…. Ce qui frappa le Pistolero, c’est que le matériel du toit avait été soigneusement et proprement enlevé et non arraché par les conditions météo, comme s’il était prévu qu’on l’oublie, tout bonnement….

Le Pistolero ne voulait pas encore émettre d’hypothèses sur ce qui s’était passé, pas avant d’avoir dégager le SAS et vu l’intérieur. Mais ce n’était pas banal, il faudrait sans doute faire quelques recherches dans les archives de la Firme, afin de vérifier s’il existait un cadastre des concessions premières génération, et voir ce qu’il en était de ce bunker-là….

Colossus existait-il à cette époque ? Les relevés cartographiques étaient-ils aussi précis que maintenant ?

L’esprit préoccupé, il était rentré dans son bunker et c’était rapidement endormit, d’un sommeil profond et sans rêves… De sa vie, il n’avait jamais connu autant d’intrigues que maintenant sur Mars… Étrange, cette planète….

À 6 heures du matin, une alarme retentissait dans son bunker, le réveillant en sursaut : dans un coin de sa chambre, un terminal s’alluma automatiquement, renvoyant un quadrillage dont chaque cellule montrait des images différentes, verdoyantes à cause de la nuit : il se leva et s’installa devant le terminal, passant en revue les images une à une. Il s’agissait de son périmètre de sécurité sur le site du Bunker, les caméras s’étaient allumées suites à un mouvement détecté. Les lasers n’avaient pas encore réagi, la cible était encore loin du périmètre intérieur.

Il observa avec attention, puis au bout d’un moment, il vit un Betrayal noir passer à toute allure : encore ce satané Coalt, qui lui collait au train !!! Le Betrayal ne semblait pas vouloir entrer dans le périmètre intérieur : le Pistolero avait réservé quelques surprises aux curieux, dommage que Coalt ne veuille pas y entrer….

Les pensées du Pistolero allaient très vite : Coalt devait avoir son dossier, et devait savoir comment le Pistolero avait réalisé son périmètre de sécurité : derrières les caméras, se trouvait un champ de mines, et derrière ces mines, les lasers…. Il passait exprès devant les caméras, comme un avertissement sous-entendu….

Le Pistolero était en sueur, regardant les yeux exorbités le Betrayal continuer sa course, puis s’arrêter net devant une caméra : il sortit du Betrayal, resta à côté de sa portière ouverte, fixant longuement la caméra avec son casque noir…. Il remonta dans le Betrayal, puis s’éloigna : les caméras s’éteignirent une fois que les détecteurs ne perçurent plus rien….

Le Pistolero, le cœur battant, avait bien compris : « Nous sommes au courant de tes activités, ne pousse pas trop loin… » Voilà ce que voulait dire ce message….

Pourtant, il ne comptait pas abandonner : si Coalt était là, c’était bien qu’il y avait quelque chose d’important dans ce Bunker… À moins qu’il ne s’agisse de ses recherches ???

Le Pistolero se recoucha, l’esprit en effervescence : demain, il retournerait au Bunker, pour dégagé le SAS d’entrée….
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MessageSujet: Retour aux sources   Le Bunker oublié - Codex Major EmptySam 8 Mar - 1:20

Retour aux sources

La veille, le Pistolero avait fait un étrange rêve dans lequel il avait eu une vision du Bunker oublié, cela faisait quelque temps que personne ne s’y était intéressée. Les activités autour de la zone avaient éveillé trop de soupçons, même Coalt y avait fait un tour….

Aujourd’hui il semblait effacé des esprits, cela était normal : Mars était une aventure au jour le jour, les histoires et les légendes circulaient bon train au Bar du Forage.

Lorsqu’il avait fait ce rêve, il avait eu l’impression qu’il aurait des réponses à certaines questions en le déterrant : dans l’Alliance New Phoenix, le Conseil avait conclu que si le Bunker avait été enterré volontairement et effacé des archives de la Firme, c’était sans doute pour une bonne raison. L’avertissement de Coalt avait suffi pour refermer ce dossier : trop dangereux pour qu’on s’y intéresse.

Le Pistolero avait d’abord protesté, mais TheThing avait fini par le convaincre : il ne fallait pas attirer les foudres de la Firme, au sens littéral. Colossus planait au-dessus de nos têtes telle une épée de Damoclès, et personne de sensé ne voudrait en être la cible.

D’accord ou pas avec les agissements de la Firme, une chose était clair : ils avaient le pouvoir sur Mars, c’était eux qui décidaient qui devait vivre ou mourir. Le Pistolero savait cela, et il savait qu’il ne pouvait rien y faire, du moins pour le moment : garder un profil bas, voilà ce qu’il fallait…

Mais ce rêve l’avait troublé, il mettait en scène d’autres choses troublantes, tel le Temple Relique, la Tour Sombre, l’Ecussonoir…. Et au milieu de ces absurdités, le Bunker…. Il devait en avoir le cœur net, il décida d’y retourner discrètement, peut importait le consentement ou pas du Conseil Phoenix !

Il se mit au volant de son Betrayal, programmant l’ordinateur de bord sur les coordonnées qu’il avait enregistrées sur son PDA. Dans son coffre, encore sa vielle pelle à vérin et quelques outils : il devait le déterrer, peut importait le temps que cela prendrait.

Arrivé sur le site, il ne reconnut rien. Du temps s’était écoulé, le peu qu’il avait dégagé du Bunker avait été recouvert par les vents martiens. Mais il savait qu’il était là, juste sous ses pieds. Il avait garé sont Betrayal un peu plus loin, sortant le matériel juste à côté.

Les bras croisés sur sa poitrine et immobile, il observait les alentours. Rien que du rouge, à perte de vue…. Un lieu isolé, il retrouvait cette sensation particulière de solitude. Personne ne le dérangerait, du moins l’espérait-il.

Soupirant, il se dirigea vers son Betrayal pour récupérer le matériel et se remettre au travail.

Quelques heures plus tard, il avait réussi à détourer le toit du Bunker afin de repérer le SAS d’entrée. Il passa plusieurs minutes à observer le dessin sur le sol, afin de déterminer à quel endroit il devait creuser pour trouver le plus vite possible le SAS.

Il n’avait rien dit à Minerve de sa démarche, il ne voulait pas la rendre complice d’une décision qui allait à l’encontre du Conseil de l’Alliance. Personne ne savait qu’il était ici, il était seul au milieu du désert martien avec juste cette certitude que ce Bunker était important.
Il serait toujours temps, une fois ouvert, de mettre quelqu’un dans la confidence pour avoir de l’aide, cela dépendra de ce qui se trouvera dans cet endroit.

Il détermina assez rapidement un endroit qui serait très probablement le SAS : le toit en béton avait l’aire de prendre une forme ronde, typique. Il planta sa pelle devant, commençant l’excavation.

À la tombée de la nuit, à bout de souffle et les articulations endolories, il arrêta de creuser : il avait fait un trou de 2 mètres de profondeur et 1 m 50 de diamètre, collé à la structure. Il avait eu raison sur l’emplacement : on pouvait très bien voir les portes du SAS sales, mais il n’avait pas fini de les dégager.

À première vue les joints avaient été soudés, une barre de renfort en acier avait été placée à mi-hauteur et soudée sur les 2 panneaux de la porte, formant comme un verrou.

Ce travail sur la porte était étrange, on avait scellé quelque chose à l’intérieur, et les personnes qui avaient fait cela voulait l’assurance qu’on y entre pas, ou qu’on n’en sorte pas….

Le Pistolero laissa son matériel dans le trou et s’en extirpa : il entrerait dans le Bunker demain, pour l’instant il était fatigué, et il fallait qu’il rentre dans son Bunker pour ne pas éveiller de soupçons. Il avait tant de questions sans réponses…. Demain il les aura, son rêve le lui avait dit. Des réponses se trouvent dans ce Bunker, il espérait que ce serait les bonnes !
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MessageSujet: L'ouverture   Le Bunker oublié - Codex Major EmptyVen 21 Mar - 18:15

L’ouverture

Le Pistolero profita d’un temps maussade qui ne se prêtait pas à la creuse pour partir discrètement rejoindre le Bunker.

La dernière fois qu’il y était allé pour creuser devant le SAS, il avait couvert le trou d’une bâche de la couleur du sol martien afin de le protéger d’éventuels évènements extérieurs, ou bien d’un repérage Colossus d’une activité anormale dans cette région.

Il se doutait que cette protection ne serait pas suffisante surtout avec le climat hostile de Mars, qui avait le don de révéler ce qui devait être caché.

Il ne fut pas surprit de trouver le trou sans sa couverture, l’intérieur à moitié remplit de sable et autre gravas. « Saleté de souffle de Grave Digger…. »

Ronchonant, il se mit au travail et dégagea à nouveau le trou. Encore un travail titanesque pour pas grand-chose…. Mais il était borné et voulait entrer dans ce Bunker bien trop barricadé, et bien trop soigneusement enterré !!!

Une heure plus tard, le souffle court il avait fini de dégagé le trou, révélant comme la dernière fois ce SAS étrangement soudé et renforcé.

Il sortit de son Betrayal un chalumeau à acétylène, qu’il alluma. « A nous deux, fichue porte !!! » Il avait opté pour cette solution la moins invasive, il aurait pu prendre des explosifs, mais trop dangereux selon Aann. Il l’avait consulté par des questions détournées, afin de ne pas éveiller ses soupçons sur son activité caché. Elle était débordée de travail et avait donné ses réponses la plus directement possible, elle semblait irrité d’être dérangé.

Il attaqua les vielles soudures des portes avec la flamme sifflante de son chalumeau : en quelques minutes, des gouttes orange incandescentes se détachaient déjà de la surface en acier, telle de la lave volcanique.

2 heures plus tard, le joint principal du SAS avait été découpé dans la masse, les vielles soudures, faites sans doute par un professionnel consciencieux, n’avaient pas résisté longtemps. Elles avaient été faites avec rapidité, le Pistolero pouvait presque ressentir le stress et la pression qu’avait dû ressentir le gars qui avait fait ce boulot.

Le Pistolero observait attentivement les renforts qu’il devait maintenant découper afin de libérer définitivement la porte. Lorsqu’il avait transpercé de part en part le joint du SAS avec son chalumeau, il avait nettement entendu un sifflement caractéristique d’une dépressurisation : les systèmes de vies du Bunker étaient-ils encore en activité ? si oui pourquoi ? Les réserves d’énergies devaient être au plus bas, et les personnes qui avaient scellé ce Bunker n’auraient pas oublié de couper les éléments de vie, qui auraient permis une détection facile du Bunker… Et vu le mal qu’ils s’étaient donné…..

« Une seule façon de savoir…. » Il attaqua les barres de renforts qui bloquaient l’ouverture du SAS.

1 heure plus tard, dans le son mat de la dernière barre qui tombait au sol, le Pistolero prit une barre à mine qu’il introduisit dans le joint béant. Il se recula un peu prenant le temps de la réflexion, il avait une légère appréhension.

Soufflant 3 fois pour se calmer, il entendait le bruit du désert martien lui chuchotant tous les mystères encore cachés en son cœur…..

« Cela en fera un de moins… » Il prit à 2 mains le barre à mine, et appuya de tout son poids dessus. Un grincement lugubre résonna comme dans une grotte, les portes du SAS cédaient petit à petit. Une fois l’espace d’un homme dégagé, il jeta un œil dans l’ouverture : il faisait noir, il distingua tout de même la deuxième porte qui constituait le SAS dans son intégralité.

Ce SAS là n’était pas soudé, il soupira légèrement, il se voyait pas utiliser à nouveau ce chalumeau, en plus dans un espace confiné….

Allumant la torche au-dessus de son casque, il avança avec sa barre à mine, et se planta devant la porte. Il l’introduisit dans le joint et fit de même que précédemment, pesant de tout son poids. Les vérins résistèrent, la porte semblait en très bon état et le mécanisme de sécurité était toujours opérationnel : les systèmes de vies étaient bien en place….

Il arrêta de forcer, faisant le tour de la porte avec ses mains pour l’explorer…. Dans leurs Bunkers modernes, il existait un système manuel d’ouverture en cas d’urgence, il espérait en trouver un…. Détournant un instant le regard, dans le faisceau de sa torche contre le mur gauche se trouvait une petite vitre entouré de rouge, avec un bouton rouge à l’intérieur. « Le voilà…. » Il donna un coup de poing brisant la vitre, appuya sur le bouton.

Un chuintement se fit entendre, les vérins étaient libérés. Il recommença sa traction sur la barre à mine. À nouveau, il entendit clairement un sifflement de dépressurisation, puis la porte s’ouvrit sans anicroche.

Un carré de jour martien s’avançait dans l’entre du Bunker, le faisceau de la lampe frontale du Pistolero balayait l’intérieur. Les mains sur ses hanches, au niveau de ses Colts, il avançait prudemment….

Pas une trace de poussière, comme si le Bunker avait été évacué quelques minutes plus tôt… À première vue, cela ressemblait à un laboratoire, mais le Pistolero n’y connaissait rien.

Un cabinet médical ? Une table en inox trônait en plein milieu d’un vaste espace, un escalier en acier permettait d’y descendre. Il estimait la hauteur sous plafond d’environ 10 mètre, ce Bunker était profondément enfoui.

Les murs étaient plus épais que les murs de leurs Bunkers…. Pourquoi ? Et pourquoi tant l’enterrer ????

De grandes tables jonchées d’outils et d’objets de toutes sortes encadraient la table en Inox : tubes à essai, décanteur, appareils électriques, ordinateurs….

Il n’avait pas le temps de rester là plus longtemps, le perçage des portes avait pris trop sur sa réserve d’oxygène. Se tenant à la rambarde du palier de l’escalier, il jeta un dernier coup d’œil sur cet espace étrange…. « Il faut que je revienne…. »

Il sortit, remit une bâche sur le trou et prit soin de fermer les SAS. Embarquant son matériel dans son Betrayal, il rentra à son Bunker. Minerve lui poserait sans doute des questions sur son absence…. « Je devrais peut-être lui en parler… »
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MessageSujet: Les systèmes de vie   Le Bunker oublié - Codex Major EmptyJeu 3 Avr - 18:46

Les systèmes de vie

Le Pistolero se présenta devant l’entrée du Bunker enterré : la bâche avait cette fois tenu le coup, mais pour plus de sûreté il avait demandé à Aann de lui fabriquer une coque rigide aux dimensions du trou, peint en couleurs camouflage. Elle ne lui avait pas posé de question, toujours absorbé par son travail, elle ne voulait que finir le plus vite possible : la couleur demandée avait du la convaincre qu’il s’agissait d’un objet utile pour ses commandos.

Libérant la bâche, il se laissa tomber dans le trou, ré ouvrit les portes et s’avança sur le palier de l’escalier en métal. Prenant à nouveau sa respiration pour se calmer, il alluma sa torche pour balayer à nouveau l’espace. Toujours cette impression de vie à peine partie… Le bruit de dépressurisation entendu lorsqu’il avait ouvert le SAS devait en fait correspondre à un appel d’air : il avait entendu quelque part que pour éviter les poussières il fallait maintenir une dépression, et il lui semblait d’ailleurs que l’Infirmerie était équipée avec un système de dépression active, pour rendre la pièce le plus stérile possible….

Son faisceau de torche rencontra les mêmes objets, tout était resté en place depuis sa dernière visite : table en inox, tables bourré d’objets divers… Il s’engagea dans l’escalier avec prudence, descendant lentement marche par marche, observant tous les recoins, alerte au moindre problème pouvant survenir….

En premier, il devait trouver la cellule du système de vie, afin de remettre en activité tout ou partie des systèmes actifs du Bunker. Il se dirigea à pas de loup vers le côté opposé de la pièce en rasant les murs, son faisceau avait accroché ce qui ressemblait à un couloir. Il grommela un instant : pour une fois qu’il n’avait pas apporté ses lunettes de vision nocturne !

Contre les murs, des étagères en tôle comportaient des bocaux de mêmes tailles, avec un liquide jaunâtre…. Intrigué, il s’en rapprocha de près pour observer leurs contenus : son cœur s’accéléra en y découvrant ce qui ressemblait à des fœtus à différents stades de développements, beaucoup avec des malformations horribles !!!

Il continua son avancé avec une certaine anxiété : ses réflexes de Pistolero prirent le dessus sur le dégoût qu’il ressentait à ces visions horribles, une froideur calculatrice prit le dessus, inspectant d’un coup d’œil les dangers potentiels qui se trouvaient sur son chemin : si un possédé ou tout autre chose venait à sa rencontre, il saurait l’accueillir…

Il longea le couloir : il compta 2 portes de part et d’autre du couloir qui devait faire dans les 6 mètre, le couloir se finissait sur un vestibule et 2 portes l’une à côté de l’autre. La première à gauche comportait un mot en lettre poché : « entrepôt », l’autre avait un sigle bien connu qui le fit tiquer : un symbole Nucléaire…. Sans doute la cellule de vie : voilà le pourquoi de la longévité de l’ énergie distribuée….

Il ouvrit la porte étanche anti-radiation et pénétra dans la pièce : elle semblait coupée en deux par une cloison en Inox avec un seul hublot : le Pistolero en regardant par celui-ci découvrit ce qui ressemblait à un réacteur nucléaire tel qu’il en avait vu sur son VoxTerm. Il y avait d’autres équipements qu’il ne reconnaissait pas : ce qui ressemblait à des robots, des conteneurs, tout une machinerie….

Contre le mur derrière lui, une console qui semblait contrôler tout cet équipement. Il ne savait pas combien de gens vivaient ou travaillaient ici, mais une chose était clair : ils avaient besoin d’énormément d’énergie… Il repéra un interrupteur plus imposant que les autres sur la console, et appuya dessus. Il sursauta lorsque les néons crépitèrent en s’allumant, et que derrière la cloison en inox un ronronnement régulier se fit entendre.

Le générateur nucléaire semblait en parfait état, il n’était qu’en veille. Les indicateurs sur la console étaient tous au vert : il n’en connaissait pas la signification, mais il supposait que le vert était une bonne couleur !!!

Dans un sourire, il repensa au jour où il avait rencontré dans son monde un vieux sénile qui priait le Dieu Nucléaire, qui lui apportait à lui et sa communauté tous les bienfaits de « l’élecktrikité »….

« Traversant un désert en direction de l’Ouest, il était tombé par hasard sur une vallée verdoyante entourée de collines arides, au milieu de laquelle se trouvait un vieux bâtiment en forme de Pentagone : les matériaux utilisés et l’état de délabrement du bâtiment indiquait clairement qu’il s’agissait d’une construction des Grands Anciens. Le Pistolero, harassé par une longue marche sous le soleil brûlant, avait décidé d’y passer quelques jours pour se reposer : la construction devait receler encore des objets intéressants laissés là à l’abandon depuis des siècles !!

À peine entré à l’intérieur, il avait été accueilli par une communauté d’une vingtaine de gens, des vieux squelettiques, sans doute proche de la clairière au bout du chemin….

Voyant ses colts à crosse en bois de santal, ils le saluèrent respectueusement et avec crainte…. Le Pistolero ne voulait pas trop s’attarder : à chaque fois qu’il rencontrait des gens, il n’attirait que convoitise sur sa personne, et cela se finissait irrémédiablement par des bains de sang….

Il accepta sans enthousiasme leur invitation à rester manger et se rafraîchir. Ils le guidèrent à travers un dédale de couloirs sombre et encombrés de gravas et autres objets insolites, jusqu’à ce qui ressemblait au cœur du bâtiment : un jardin soigné à ciel ouvert, entouré de cet étrange construction en forme de pentagone…. Dans un coin de ce jardin, il y avait différents objets empilés avec soins, qui semblaient fonctionner parfaitement : une lampe, un four à micro-ondes, un four, des plaques électriques….

Intrigué, le Pistolero demanda comment ils marchaient, et où ils avaient trouvé ces objets. L’un d’entre eux, qui semblait être le chef et le shaman de la communauté, répondit qu’en visitant le bâtiment de fond en comble, ils avaient trouvé une cuisine équipée. L’un d’entre eux savait comment faire marcher ce matériel car étant jeune il avait habité dans une ville des Grands Anciens, dans laquelle certains équipements fonctionnaient encore. Il faillait de « l’élektrikité » d’après lui, bien entendu, ils ne savaient pas ce que c’était et encore moins comment en faire, ou en avoir…

Visitant encore plus profondément le bâtiment, notamment dans les souterrains « Oui m’sieur Viviboss !!! Comme j’vous l’dit, des souterrains qui ressemblent à l’Enfer !!! Une ville entière !!! Sur au moins 50 niveaux !!! ». Ces souterrains n’avaient semble-t-il jamais été visité depuis des milliers d’années.

ils avaient réussi à atteindre ces niveaux inexploré, et à la lueur de leurs lampes à huile et à tâtons ils étaient arrivé dans une structure étrange, brillante et propre, partout était placardé des symboles jaunes avec un point noir au milieu, entouré de 3 arcs de cercles…. Curieux, ils avaient pénétré dans l’enceinte étanche et blindée, et avaient touché un peu à tout ce qui leur tombait sous la main : à un moment, un grondement lugubre et une vibration intense s’était fait ressentir. La peur au ventre d’avoir réveillé les esprits des Grands Anciens, ils s’étaient précipités à la surface. Ils avaient d’autant plus peur que désormais les couloirs du bâtiment étaient éclairés, du moins les lampes et néons en bon état étaient allumés !!!

Le chef rapporta au Pistolero que peu de temps après cet incident, ils avaient ramené à la surface des équipements de cuisine qu’ils avaient branchés, et qui fonctionnaient parfaitement. Il rapporta aussi que peu de temps après, la colère des Grands Anciens s’était abattu sur les gens qui étaient allé dans cet endroit brillant : Ils vomissaient, leur peau se détachait, ils saignaient de partout sans raison… Puis mourraient dans d’atroces souffrances !!!

Depuis, le chef de la communauté priait de Dieu Nucléaire pour le remercier de « l’éléktrikité », et pour le supplier de ne plus faire de victimes….
»

Après avoir mangé, entendu leurs légendes et dormit dans le bâtiment, le Pistolero n’avait pas demandé son reste, et avait reprit son voyage sans les prévenir de son départ….

Son sourire s’effaça : il avait encore perdu trop de temps aujourd’hui, il avait tout juste le temps de rentrer à son bunker. La prochaine fois, il ramènerait des réserves d’oxygène pour tenir plus longtemps. Si ça trouve, avec les systèmes de vie en marche maintenant, le recyclage de l’air marchera peut-être….

Il sortit du Bunker et plaça sur le trou la coque rigide en fibre de verre que Aann lui avait fabriquée.
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MessageSujet: L'entrepôt   Le Bunker oublié - Codex Major EmptyVen 4 Avr - 22:31

L’entrepôt.

De façon rationnelle, le Pistolero avait imaginé un plan de visite minutieux dans le Bunker. Il était grand, et son existence même relevait des questions auxquelles il devait fournir un maximum de réponses.

Arrivé devant la coque rigide qui recouvrait le trou, le Pistolero se prépara à l’exploration : il fixa une caméra militaire multi-scan sur le heaume de son casque. Cette caméra était utilisée en cas de conflit su les commandos pour avoir une vision précise du champ de bataille, le multi-scan qu’elle offrait permettait d’avoir des interprétations différentes de la même séquence d’images : thermique, normale, intensification de lumière, plan à 360 degrés…. Un matériel qu’il avait subtilisé dans son bunker de commandement, sous le prétexte de tests….


Il sortit du coffre du véhicule 3 bonbonnes d’oxygènes, il espérait que le recyclage de l’aire était opérationnel, mais on était jamais assez prudent. Il s’enfonça dans le ventre du Bunker, prenant les mêmes précautions que la veille, attentif au moindre danger.

Les néons étaient toujours allumés, la cellule de vie semblait totalement opérationnelle. Il détourna les yeux en passant à hauteur des étagères rempli de bocaux, et se dirigea vers le fond du couloir, vers la deuxième porte avec l’inscription au pochoir « Entrepôt ».

Avant d’ouvrir la porte, il sortit un appareil numérique pour vérifier la composition de l’atmosphère : trop de CO2, le système de recyclage ne fonctionnait pas de manière optimale, le sable devait obstruer les cheminées de filtration, ou bien les filtres devaient être morts. Rien d’étonnant pour un Bunker enseveli !!!

Il déverrouilla avec précaution la porte blindée qui était verrouillée par six pennes, un chuintement lui indiqua que cette pièce était elle aussi en dépression, et séparée du reste du circuit de vie. Il faisait noir à l’intérieur, il alluma sa torche et se mit en quête d’un interrupteur, ne détaillant pas encore le contenu de l’entrepôt : à gauche de la porte, un gros panneau électrique lui indiqua qu’un maximum de précaution avait été mit en place ici, pour bien isoler l’endroit du reste du Bunker.

Les néons crépitèrent et s’allumèrent, en parfait état. Il jeta un coup d’œil circulaire rapide dans la pièce, les pupilles dilatées par l’excitation : des rangés d’étagères pleines à craquer d’objets divers qu’il ne connaissait pas pour la plupart.

Dans le fond de la pièce, un vaste espace semblait dédié à la mécanique : pont hydraulique, grues, divers objets ressemblant à des bras mécaniques, comme dans la cellule de vie à côté du réacteur nucléaire… La pièce avait une superficie bien supérieure à la pièce principale avec sa table en inox, et la hauteur sous plafond devait être d’environ 15 mètres… Une construction énorme, le Pistolero se demandait pourquoi avoir quitté et abandonné un tel endroit….

Il descendit un escalier qui plongeait dans les profondeurs du hangar, toujours aux aguets, les mains prêtent à dégainer au moindre signe de danger. Il avança à travers les rayonnages, il pu contempler plus en détail ce qu’il y avait dessus : pour la grande majorité, des pièces de mécanique, sans doute des pièces de rechange…. Minerve ou Aann sauraient sans doute de quoi il s’agissait. Sur d’autres rayonnages, et râteliers, il découvrit un véritable arsenal : ca, il savait ce que c’était !!! Des armes lourdes pour la plupart, qui ne pouvaient être tenu par un homme : gaitlings, lances flammes de différentes tailles, caisses pleines de munitions de divers calibres… Un syndicat aurait facilement pu s’équiper au complet ici !!! Mais cet arsenal ne correspondait pas trop à la première description de ce Bunker : trouver un rapport entre une cellule nucléaire, des bocaux remplit de fœtus et ces armes… Cela le laissait perplexe…

Il continua d’avancer : pas une trace de poussière, tout semblait en parfait état de marche…. Les nerfs à vif, il se retrouva dans la partie qu’il avait observée de l’entrée, en hauteur : le pont hydraulique était énorme, sans doute pour des Kreators…. Il examina les bras mécaniques, ils devaient servir à une maintenance particulière, mais il ne savait quoi !!! Contre un mur, une énorme console semblait contrôler tout ce bazar.

A la droite de la console, une énorme rampe de béton avec une inclinaison d’environ 30 degrés : le Pistolero y risqua un œil, la rampe devait faire dans les 20 mètres de long, à son extrémité une énorme porte en acier qui ressemblait à un SAS de sortie. Les dimensions étaient extravagantes : la rampe faisait dans les 10 mètres de large et 10 de hauteur ; de plus l’inclinaison aigue de celle-ci ne permettait pas à un Kreator de passer, du moins sans encombre !!! Sans compter les rails métalliques au sol….

Son regard fut attiré par une masse énorme, dans le coin opposé de la console, proche de la rampe et de ses rails : une bâche à la couleur des murs était ajustée et tendue sur cette masse. Le cœur du Pistolero s’emballa alors qu’il en prenait un coin et tirait d’un coup sec, sa main gauche posée sur la crosse de l’un de ses Colts.

Il recula de plusieurs pas, les jambes flageolantes et les yeux écarquillés : il suait à grosse goutte dans son casque, de la buée obstruait son champ de vision….

Devant lui, posé sur les genoux et penché en avant, les poings au sol, une machine à l’allure d’humanoïde, énorme…..

La respiration courte, il déglutit avec difficulté : observant la machine avec intensité, il avait l’impression qu’elle allait s’activer dans la seconde, et foncer sur lui.

Après une hésitation, il s’approcha lentement et détailla l’engin. Vu les attributs de la coque externe, il était évident que sa fonction primaire n’était pas d’aider à terraformer !!!

Il avait déjà vu ce genre de machine auparavant dans son monde : mais celles qu’il avait vues étaient des épaves rouillées, envahies par la végétation, terrain de jeu favori de divers animaux !!!

Une fois il en avait vu une plus ou moins en état de fonctionner, elle était entre les mains d’une bande d’Ados dans une ville des Grands Anciens. Alors qu’il traversait cette ville pour continuer son chemin et qu’il avait évité avec soin toute rencontre fortuite, il avait entendu une explosion assourdissante un peu plus loin sur sa droite : il s’était précipité pour voir de quoi il en retournait, et avait observé de loin cet énorme exosquelette s’affaler à terre au milieu de la rue, des flammes et une épaisse fumée sortant du fuselage.

Il avait observé pendant 5 minutes cette machine se consumer, jusqu’à ce qu’il voie le symbole nucléaire peint sur l’avant-bras mécanisé de l’engin. Il n’avait pas demandé son reste et était parti, alors que la bande d’Ados s’approchaient avec prudence de la machine de guerre étendue sur le bitume…. 10 minutes plus tard, alors qu’il était déjà loin, il avait entendu une deuxième explosion assourdissante : sans doute les munitions stockées dans le ventre de l’engin qui avait explosé, mais le matériel radioactif avait dû se propager dans tous les quartiers autour !!!

A un mètre de la machine, il resta planté là, la scrutant encore un moment. En position debout, elle devait faire dans les 8 mètres. Peints en couleur camouflage, ses bras étaient armés lourdement : 2 gaitlings 20 mm fixé sous l’avant-bras droit, et ce qui ressemblait à une tronçonneuse monstrueuse sous l’avant-bras gauche, un lance flamme au-dessus. Les mains mécanisées ressemblaient en plus gros à celles d’un homme, avec ses 5 doigts.

Les jambes ressemblaient aussi à celles d’un homme : en 3 parties, chacune était articulé : pied, tibia, cuisse…. Le torse de la machine était ouvert par un mécanisme complexe de vérins : ainsi, une plaque bombée de 50 cm de côté sur 1 mètre de hauteur laissait un espace d’environ 80 cm pour laisser le pilote prendre place dans la carlingue, une fois refermée, la plaque devait parfaitement se refermer dans la carcasse, protégeant ainsi le pilote, et fermant hermétiquement l’engin.

La tête articulée de l’exosquelette ressemblait à un casque de combat Karmique, 2 yeux globuleux énormes aux reflets rouges, derrière une verrière sans doute blindée, observait le Pistolero qui se tenait en face : sans doute des caméras stéréoscopique multi-scan, comme celle plus petite qu’il portait sur son casque…

Avec prudence, il s’approcha encore, posa une main hésitante sur la machine : les plaques de blindages qui recouvraient entièrement l’armure mobile n’étaient pas en acier, ou un quelconque autre métal !!! Son contact était légèrement chaud, sans doute un quelconque alliage expérimental !

Le Pistolero prit appuis sur la cuisse de l’armure et grimpa en se tenant à son bras afin de pouvoir examiner l’intérieur : dans l’interstice de 80 cm il vit un harnais détaché ainsi qu’une espèce de casque suspendu par des faisceaux de câbles…. L’intérieur était entièrement capitonné de mousse, sans doute pour amortir des chocs… A l’intérieur de la plaque bombée ouverte, il découvrit tout un système technologique complexe, sans doute pour piloter la machine : un écran qui prenait toute la largeur de la plaque, des cadrans divers dessous….

Le Pistolero descendit de l’armure et en fit le tour : sur la l’énorme épaule droite, il découvrit ce qui devait être le nom de la machine, écrit aussi au pochoir, en lettre noires : « Pacificator X-02 ». Passant dans le dos de l’engin, il nota la présence de plusieurs emplacements spéciaux : une sorte de boîte était plaquée au dos, sans doute la soute à munition. Un renflement juste en dessous de cette boîte attira son attention : une plaque en forme de dôme et qui paraissait plus épaisse que le reste de la cuirasse : un symbole danger était collé dessus, juste en dessous du sigle, un symbole nucléaire...

Surpris, il fit quelques pas en arrière : définitivement, cette machine était particulière, dangereuse…. Il pensait qu’en situation de combat, avoir une armure mobile comme celle-là en face de soi ne laisserait pas beaucoup de chance….

Il vérifia sa réserve d’air : encore bonne, mais assez d’émotions pour aujourd’hui !!! Ce Bunker posait décidément beaucoup d’interrogations sur son utilité, et le pourquoi de son abandon…..

Il traversa le Bunker sans un regard pour les objets présents, referma le SAS et reposa la coque rigide sur le trou : il devrait analyser dans les moindres détails la vidéo qu’il avait prise, avant de retourner ici : il se rendait compte maintenant du réel danger de ses découvertes !!!!
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MessageSujet: Images   Le Bunker oublié - Codex Major EmptyMar 8 Avr - 23:04

Images

Le Pistolero était toujours méticuleux, « ne rien précipiter » était l’un de ses commandements. Depuis qu’il était rentré dans le Bunker, il n’avait pas encore visité toutes ses pièces : malgré ses 3 explorations, tout danger n’était pas encore écarté.

Dans le Bunker de commandement de MarsShadow, il regardait la vidéo multi-scan de la caméra qu’il avait emportée là bas : cela faisait déjà quelques jours qu’il visionnait les mêmes images, observant, comme hypnotisé, l’écran dans son bureau.

Il voulait que les calculateurs tactiques du Bunker lui sorte un plan précis des lieux, mais il lui manquait des images des autres pièces afin que l’IA puisse travailler, et lui rendre une vue technique des lieux.

La New Phoenix avait des procédures rigoureuses et lourdes, mais il avait toujours obtenu ce qu’il voulait : ils regardaient rarement à la dépense, ce qui expliquait le fait que le Bunker de commandement du syndicat était à la pointe de la technologie. Sa dernière dépense avait été pour un super calculateur : l’Intelligence Artificiel de Rendu Tactique de Terrain, l’IARTT.

Nom affreusement long et pompeux, voilà bien un nom de scientifique !!! Mais son fonctionnement simplifiait les données recueillit sur le terrain, et permettait une interprétation tactique sans faille. Le fleuron du renseignement, estampillé de la griffe de la Firme !! Un coût prohibitif pour cet engin, mais il l’avait eu.

Pour avoir un rapport détaillé de l’IA, il devait fournir des images multi-scan du terrain à « interpréter » : le super calculateur en tirait des informations qu’il extrapolait en données 3D, mettait en place dans la scène les principaux éléments, dangers potentiels ou obstacles. L’IA proposait ensuite une série de proposition tactique selon les objectifs à atteindre, au Leader ensuite de prendre la bonne décision !!!

Malgré cette technologie de pointe, il n’avait toujours pas pu sortir de plans de cette satanée machine : « Pas assez d’informations » clignotait à l’écran…..

Dans un soupir de soumission, le Pistolero se leva de son bureau, et se dirigea vers la sortie du Bunker de commandement. Il devait retourner au Bunker oublié afin de finir sa visite, même si cela contredisait son principe de précaution.

La découverte de l’Armure Mobile avait déjà de quoi étonner, laisser une telle arme dans un tel endroit…. Il grommela en finissant de revêtir son scaphandre : « Saloperies de machines, elles sont sensées nous simplifier la vie quand même…. »

Il rejoignit son Betrayal stationné devant le SAS du Bunker de commandement, résolu à finir ces images aujourd’hui.

Arrivé au trou creusé du Bunker, il se dépêcha de parcourir les couloirs, sans un regard à ce qu’il avait déjà vu. Il se dirigea par réflexe à l’entrepôt, pour vérifier que l’Armure mobile tait encore là : elle n’avait pas bougé, bien entendu…. Il resta quelques instants, appuyé sur la rambarde du palier à observer ce monstre mécanique.

Il du faire un énorme effort pour détourner ses yeux, fasciné par le mastodonte. Il rebroussa chemin dans le couloir afin de se présenter devant la première porte qu’il croisa : il alluma sa caméra multi-scan, la fixa sur son casque… Son cœur s’emballa un instant, il posa une main sur la porte du sas étanche, comme pour deviner ce qu’il y avait derrière….

De l’autre main, il appuya sur l’interrupteur qui actionnait les battants : la porte s’ouvrit dans un chuintement, révélant le contenu de la pièce pour la première fois depuis sans doute des années…

Il mit de côté sa curiosité pour se focaliser sur sa mission : avoir un maximum d’images pour que l’IARTT puisse lui sortir un plan ! La pièce était assez profonde, assez étroite : de part et d’autre il y avait des cuves de larves, vides…. En tout, il compta sept cuves énormes. Elles n’étaient pas réellement comme celles que les Terras avaient actuellement, mais en étaient assez proches….

Il parcouru la pièce à pas de loup, regardant autour de lui, les mains posées sur les crosses de ses Colts…. Assuré d’avoir les images, il ressortit à reculons, faisant attention de refermer la porte. Il s’appuya un instant contre le mur du couloir, afin de reprendre ses esprits : il devait rester focalisé sur sa mission !!!

Il regarda à droite, vers la porte de l’autre côté du couloir…En tout, quatre pièces à explorer… Il se dirigea vers cette porte, dans un même mouvement appuya sur l’interrupteur : la pièce révélée était plus grande et plus large que la précédente. Il prit sa position de défense, alerte au moindre mouvement suspect. Il avança, détaillant l’intérieur : trois rangées de lits superposés, des toilettes, du mobilier, il s’agissait de toute évidence de quartiers de résidence !!!

Ayant fait le tour de cette pièce, il ressortit, prenant toujours soin de ne pas tourner le dos à l’inconnu, refermant soigneusement le SAS…. D’un pas décidé, il se dirigea en amont du couloir, vers les deux derniers SAS. Il se sentait un peu moins mal à l’aise, cette impression de « vaisseau fantôme » se faisait un peu moins ressentir.

Il se dirigea vers la porte de gauche, ouvrit le SAS : la pièce était à peu près de la même taille que la précédente, mais sa fonction était différente. À première vue une infirmerie, bien que les objets, mobiliers et ustensiles étaient anciens !!! Un lit médical, fauteuil roulant, bureau… Il ne s’attarda pas, il ne voulait que des images.

Il ressortit, fermant là aussi le SAS. Il traversa le couloir, ouvrit le dernier SAS et entra dans ce qui ressemblait à un bureau : plusieurs tables, chaises, matériel de bureau… Sans doute le point nerveux du Bunker : il remarqua aussitôt les ordinateurs sur les bureaux. Avec un peu de chance, il pourrait peut-être récupérer des données essentielles !!! Il sourit, pensant que finalement, ce Bunker finirait bien par révéler ses secrets !!!

S’assurant que sa caméra était bien en marche lors de son inspection, il se dirigea vers la sortie du Bunker, satisfait. Il ne devait pas rester longtemps ici, ses allés et venu au cœur du désert martien risquaient en plus d’éveiller des soupçons, il se rappelait avec amertume de la visite de Coalt dans les parages….

Il rentra vite sur les concessions de son syndicat, il avait hâte d’avoir les représentations du Bunker, enfin si ce satané super calculateur ne lui réclamait pas autre chose !!!

Il pénétra dans son bureau, s’assit et prit une minute pour souffler. Il brancha la caméra sur son unité centrale afin d’en extraire le contenu : il vérifia les images prises, il supposait que cela devrait suffire pour que l’IA se mette au travail !!!

Il établit une connexion au super calculateur et y transféra les données. Il tapa quelques commandes sur son clavier, une barre de progression apparu sur l’écran. Temps estimé du rendu final : Un jours….

Il soupira et bascula dans son fauteuil, regardant son écran, et cette barre de progression, et se mit à réfléchir à ce fameux Bunker…..
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MessageSujet: Rapports   Le Bunker oublié - Codex Major EmptyLun 14 Avr - 19:57

Rapports

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Rapport d’interprétation d’image tactique : (Rendu de terrain IARTT, Intelligence Artificiel de Rendu Tactique de Terrain)

*Cette image issue de la caméra multi-scan embarqué dans le Bunker découvert dans le désert Martien (Coordonnées géographiques secrètes) montre clairement le contenu des travaux exécutés dans cette structure : pour l’instant les données des ordinateurs trouvés n’ont pas encore été extraites, mais une idée générale s’en dégage :

D’après l’interprétation des données collectées jusque-là, Le Battle Suit Pacificator X-02 serait un modèle expérimental de machine lourde alimenté par pile nucléaire au Plutonium Militaire (génération d’un haut niveau de radioactivité localisée dans la boîte dorsale, correspondant au niveau de radiation émit par cet isotope), le rendement estimé d’une telle machine serait nettement supérieur au modèle classique, alimenté par cellules photovoltaïques.

Le périmètre d’action est ainsi plus important, la durée de vie d’une telle pile excèderait la dizaine d’années.

Fait intrigant, le cockpit de la machine ne semble pas fait pour un pilote ordinaire, une déduction faite par la présente de périphériques à priori faites pour être implanté…. Pas de données supplémentaires sur son fonctionnement.

Note : l’alliage de son armure reste indéterminé dans sa composition, mais l’imagerie thermique montre bien une source de chaleur diffuse sur toute sa surface.

Prochain rapport en attente d’images IARTT.

Rapport confidentiel, niveau de sécurité : 8

Viviboss, Leader MarsShadow, responsable QG.*

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Rapport d’exploitation de l’IARTT :

*Ce système, bien qu’intéressant au niveau tactique et stratégique pour l’interprétation de terrains et de champs de bataille, souffre de quelques irrégularités : s’agissant d’une version Bêta, je ne doute pas que les développeurs résoudront les bogues intempestifs :

- Un rendu de plus de 7 heures sur une image n’est pas concevable en condition de guerre, nous avons besoin d’interprétations quasi-instantanées,
- Les développeurs doivent prendre en compte les conditions spéciales d’utilisation sur le terrain de Mars : bombardement de rayonnement sur les infrastructures qui endommagent de temps en temps les ordinateurs, coupures de courant régulières du au mode de fonctionnement de la pile, matériel de la Firme quelques fois obsolète.
- Prendre aussi en compte l’instabilité notoire de l’OS du Bunker de Commandement, en sa version 10.5 beaucoup plus instable que sa version précédente, la 10.4, qui m’a fait planter 2 fois des rendus de plus de 7 heures : une interprétation tactique sur plus de 15 heures de rendu n’est pas acceptable.

Ce rapport est à remettre aux responsables du syndicat, qui s’occupent des budgets alloués et de la répartition du matériel en exploitation.

Viviboss, Leader MarsShadow, responsable QG.*
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MessageSujet: Enquête en cours....   Le Bunker oublié - Codex Major EmptyMar 15 Avr - 21:19

Enquête en cours….

Le Pistolero regarda les rapports ouverts sur l’écran de son ordinateur. Il soupira, et ouvrit le dossier sortit par l’IARTT : les structures du Bunker y étaient représentées en 3D, à l’échelle exacte, représentant toutes les issues tactiques et stratégiques, ainsi que des descriptions d’éléments connus.

Le serveur central du Bunker de commandement contenait une base de données faramineuse de reconnaissance de structures, une image était ainsi facilement interprétable….

A l’heure actuelle, un gros « UNKNOWN » marqué en rouge désignait le BattleSuit, ainsi que les réacteurs nucléaires de la cellule de vie : l’ordinateur avait bien classé ceux-ci dans la catégorie surgénérateur type E-2, mais seulement d’après les images thermiques et Geiger qui avaient détectés avec exactitude, comme pour le BattleSuit, le style d’isotope présent.

Le Pistolero feuilleta les plans de sections du Bunker sur l’écran tactile, essayant de découvrir quelque chose qui pourrait expliquer de manière précise les activités de ce mystérieux Bunker, mais encore une fois il ne découvrit rien, en tout cas pas sur ces images.

Il observa un instant une grosse machine dans un coin de son bureau, et décida de lancer l’impression du Bunker.

En quelques minutes, la machine se mit au travail : il s’agissait d’une imprimante tridimensionnelle sur composite, cette machine permettait de retranscrire un diorama fidèle de ce que l’IARTT avait calculé. Le Pistolero regarda avec émerveillement un bras robotisé se mettre en mouvement avec précision autour d’un bloc de composite polyuréthane : un laser stroboscopique taillait le bloc, les formes du Bunker commençaient à apparaître.

2 heures plus tard, le diorama était terminé : le bloc blanc crème avait les formes et proportions du Bunker. Il le prit et le mit sur une table de réunion juste devant son bureau, puis observa la maquette sous tous ses angles.

Il connaissait parfaitement la géographie des lieux, il pourrait s’y repérer les yeux fermés : mais il était tellement étrange de découvrir une telle structure au milieu de nul part !!! Les trésors qu’il contenait étaient d’une immense valeur, il ne doutait pas qu’il devait garder le plus longtemps le secret sur ce Bunker.

Il décida de s’y rendre une nouvelle fois, cette fois-ci sa cible était les ordinateurs et serveurs du Bunker : à première vue ils avaient l’air obsolètes, il n’était même pas sûr de pouvoir en tirer quelque chose, mais les informations qu’il y avait à en tirer étaient forcément d’une grande valeur, déjà pour répondre à la question de ce qu’était ce lieu !!!

Avant d’arriver au Bunker, il s’était assuré de ne pas être suivi en prenant des directions différentes toutes les 10 minutes. Cela rallongeait d’une heure à peu près le trajet jusqu’au site, mais il ne pouvait prendre le risque d’amener quelqu’un jusqu’au Bunker, il savait qu’il y avait des crapules capables de tuer, ne serait-ce que pour s’approprier la légitimité des lieux…

Une fois arrivé, il descendit dans le trou et se dirigea vers la salle qu’il avait identifié comme étant le centre nerveux, au ou moins les bureaux de travail. Il y avait 8 bureaux strictement identiques, les postes de travail étaient équipés d’ordinateur. Il s’assit à l’un des bureau, et alluma l’une des machines : antique, mais l’ordinateur fonctionnait toujours !!!

L’écran s’alluma, sur une fenêtre d’identification biométrique : l’iris et les empreintes digitales… Le Pistolero marmonna et tapa du poing sur le bureau « Evidemment, rien ne peut être aussi simple… Et je suppose qu’une destruction des données et prévu au bout d’un certain nombre d’essais !!! »

Il n’était pas ingénieur, mais connaissait relativement ces systèmes pour les avoir installés dans le bunker de commandement de MarsShadow : hors de question qu’un étranger circule librement dans le centre nerveux du syndicat !!!

Il décida d’embarquer dans son Betrayal l’unité centrale, une fois rentré au Bunker de commandement, il trouverait bien une solution pour en extraire les données…

Il profita du fait d’être dans le Bunker pour faire un tour par l’entrepôt : le BattleSuit le fascinait, il se demandait ce qui avait motivé la fabrication d’une telle machine…. Il s’appuya au montant du SAS ouvert, observant depuis la passerelle l’Armure mobile : un chef d’œuvre de complexité, datant de la première génération de colons… Il se demandait pourquoi la Firme n’avait pas produit en série ce modèle, qui promettait des performances hors du commun !!!

Il repensa à l’intérieur du cockpit : ces périphériques bizarres qui avaient l’air de s’implanter dans le pilote…. Inutile de dire que le pilote devait avoir le cœur accroché !!!

La symbiose de l’Homme et le Metal….

Les BOSS seraient sans doute intéressé par ce genre de projet !!!! Nul besoin d’ésotérisme dans ce cas, juste une bonne vielle fabrication humaine, une arme à l’air dévastateur….

« Ba mon vieux, je sais pas à quoi t’étais destiné, mais je suis sur que la Firme avait de sacrés projets pour toi… »

Il détourna les yeux de l’Armure, et remonta le couloir jusqu’au bureau : il prit l’unité centrale qu’il avait déconnectée sous le bras, et remonta à la surface. Il l’installa sur le siège passager du Betrayal, et se mit en route vers les concessions MarsShadow.

Tous le long du trajet, le bunker envahissait ses pensés : 2 réacteurs nucléaires, catégorie surgénérateur E-2…. Un BattleSuit avec une pile nucléaire, au nom mystique de « Pacificator X-02 »…. Un laboratoire équipé pour la chirurgie…. Une infirmerie aux allures d’hôpital… Une pièce avec des lits militaires superposés, avec le strict minimum…. De plus en plus intrigant…. Mais quels travaux ? Pourquoi ici ? Pourquoi abandonner cet endroit ???

Il aurait peut-être une piste avec les données de cette unité centrale…..
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MessageSujet: Supers Soldats   Le Bunker oublié - Codex Major EmptyDim 20 Avr - 18:01

Super Soldats.

Le Pistolero travaillait depuis quelques jours à extirper les données de l’unité centrale qu’il avait ramenée. Cette satanée machine ne lui concédait rien, malgré l’obsolescence de cette technologie, il avait très peu avancé.

Il avait démonté la machine pour en extraire le disque dur et l’avait directement branché sur le super calculateur du Bunker de commandement. Il avait passé au crible avec des dizaines de programmes experts les sécurités qui confinaient les données, et avait à peine réussi à passer les données biométriques de l’iris.

Exténué, il tenta un dernier décryptage avec un programme adaptatif et intelligent : il était censé par logique et recombinaison du code, trouver la faille et y pénétrer. Le Pistolero n’avait appris que la théorie, il ne se servait que de ce qu’on lui avait fourni, clé en main !!!

Tandis que l’ordinateur s’exécutait sur la tache, le Pistolero regarda ses colts posés sur la table de réunion devant lui : l’évolution était surprenante, hier encore la seule façon de se protéger ou d’attaquer était de faire parler la poudre, aujourd’hui la bataille pour les données et l’information constituait 90% d’une bataille….

Il soupira, un son monocorde s’éleva de son ordinateur : il écarquilla les yeux face à l’écran qui lui présentait une arborescence de répertoire, ceux contenus dans le disque dur…. Il sourit l’air victorieux, il ne savait pas comment s’y était pris le programme, et peu importait : le résultat était là !!!

Un rapport s’afficha : « taux de récupération de données : 10% »

Il fit une grimace : à quoi s’attendait-il de toutes les façons, avec un matériel abandonné de cette nature…

Il parcouru les dossiers affichés : des photos, des vidéos, des fichiers textes… Dans les 10% récupérés, il était sur d’au moins pouvoir retracer une partie de l’histoire du Bunker !!!!

Il ouvrit une photo au hasard : une photo de groupe, en tout 8 personnes souriantes devant l’objectif… A priori, l’équipe qui travaillait dans le laboratoire, au complet ?

Il passa sur un rapport, et lu :

« Objet : Expérimentation 10-11-2234
Sujet : 01-Alpha-2
Niveau de sécurité : 8

Le sujet 10-Alpha-2 s’est réveillé ce matin avec des nausées, et d’humeur maussade. Il a fallu 3 agents pour le maîtriser, de ses dires « Y’en a marre de ces putains d’expérimentations !! »

Nous lui avons expliqué avec gentillesse que sa seule raison d’existence était ces expérimentations. Il m’a jeté un regard noir, il faudra sans doute augmenter le nombre de gardes autour des sujets.

Injections matinales habituelles sur le sujet : le protocole a été respecté jusqu’à maintenant, une injection toute les 8 heures du cocktail hormonal, enzymes et psychotropes.

Ses réactions au produit sont violentes les 3 premières heures : sensation de brûlures à l’intérieur du corps, migraines violentes, saignements au niveaux du nez et des oreilles. Il faudra sans doute revoir le dosage, mais pour l’instant on respecte le protocole à la lettre.

Boris Slovamir sera content des résultats, cela dépasse nos espérances : au bout de 1 semaine, la masse musculaire du sujet à doublé, les psychotropes le rende malléable au niveau psychique.

Dans 2 semaines, nous comptons réaliser les interventions chirurgicales afin de lui réaliser les emplacements d’implants pour la machine X-02. Les HBM ne seront rien à côté de notre soldat. L’équipe travaille d’arrache pied pour être dans les temps.

Ci-joint les résultats scientifiques.

Dr Heichechtein.
»

Le Pistolero comprit d’un coup. Son cœur s’emballa sous ce flash, sa tête tourna un instant : le Bunker était un laboratoire en auto suffisance, qui devait fabriquer des hommes d’exceptions, des Super Soldats….

Les HBM devaient réellement faire peur à la Firme : la mention de Boris Slovamir ne le surprit pas, il le mettait mal à l’aise, une mauvaise intuition le concernant….

La Firme ferait tout pour sauvegarder son projet de Terraformation, dans une logique froide et inébranlable, les Terras ne sont rien pour la Firme….

Le Pistolero se ressaisit, digérant l’information comme il le pouvait. Il ne fallait pas que ces données arrivent à la Firme, ils réagiraient sans doute mal, encore quelque chose à masquer, oublier…..

Le Pistolero ouvrit un autre rapport, au hasard :

« Objet : greffe des éléments biomécanique
Sujet : 01-Alpha-2
Niveau de sécurité : 8

Le sujet a terminé sa prescription du cocktail selon le protocole, nous avons commencé la chirurgie aujourd’hui. Un désastre, mais le sujet est toujours vivant (Ne vous inquiétez pas, nous le contrôlons, nous n’allons pas perdre les millions de Temis investit !!!).

Nous avons commencé les implants au niveau du cortex cérébral : pour avoir des résultats concrets, nous avons dû éviter l’anesthésie. Ses cris résonnent encore dans les couloirs du Bunker, nous venons tout juste de lui donné un sédatif. Il ne faut pas que la peur envahissent les autres sujets !!!

Nous avons réalisé 10 implants, tout autour de la boîte crânienne : environ 1/5 ème du cerveaux a été enlevé pour faire de la place aux éléments électroniques, qui serviront à maîtriser la complexité du X-02.

Dans 1 semaine, nous pourrons brancher sur son cerveau le simulateur pour pouvoir vérifier si tous c’est bien passé, et voir si il peut le contrôler. La fusion de l’Esprit et du Metal !!! Notre but approche, pas besoin de l’ésotérisme du Grand Commandement !!! La science apporte ses solutions !!! Vous pourrez bientôt vous passez cet Adepte qui empiète sur votre autorité….

L’opération chirurgicale a permis d’enlever les zones dans le cerveau qui correspondaient à la compassion, le jugement du bien ou du mal, la douleur.

Je sais ce n’était pas prévu, le cocktail devait faire cela, mais je me suis dit que ce serait un plus : dorénavant, on pourra se passer des psychotropes.

Ci-joint les premiers résultats, et la vidéo de l’intervention. Coupez le son, les cris sont infernaux.

Note : même après ablation du centre de la douleur, le sujet criait toujours. Nous verrons les résultats dans quelques jours.

Dr Heichechtein.
»

Le Pistolero était effaré par ces rapports, cela était monstrueux !!!

Il éteignit son ordinateur, dégoûté : il avait vu beaucoup de choses, mais ça c’était vraiment affreux.
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MessageSujet: Communications oubliées...   Le Bunker oublié - Codex Major EmptyLun 21 Avr - 21:31

Communications oubliées….

Le Pistolero avait classé les différentes données en fonction de leurs natures : communications, rapports, protocoles de recherche….

Il ouvrit le premier fichier du répertoire « communication » :

« Communication 01-A-82

Dr Heichechtein, nous espérons que la fourniture de vos nouveaux locaux vous satisfait. Comme vous l’aurez constatée, la Firme ne lésine pas sur les moyens d’atteindre leurs objectifs : nous avons tenu notre part du contrat.

A vous d’assurer la vôtre, nous espérons beaucoup de ce projet. Nous venons de vous envoyer toutes les données que nous avons pu recueillir sur les HBM, nous savons d’ores et déjà que la CosaMostra a un niveau ésotérique bien supérieur à nos connaissances, et ce malgré nos Adeptes spécialisés.

Vous trouverez tous les rapports et images concernant la bataille du Mont Rouge, vous savez que votre projet a gagné cette importance depuis ce jour.

Le Pacificator X-01 a été un échec retentissant, vous avez de la chance que la Firme compte toujours sur vos compétences : ne nous décevez pas une nouvelle fois, prenez vos responsabilités, et mettez tout en œuvre pour aboutir !!!

La Firme m’a demandé de vous communiquer l’avancement d’un autre projet tenu jusque-là secret, vous comprendrez l’importance pour vous :

Le Projet Colossus est en bonne voie, les premiers éléments de constructions sont déjà en orbite. La technologie de tir orbitale a démontré de grandes capacités en laboratoire, qui seront largement et exponentiellement mises en valeur dans la station orbitale, profitant du vide sidéral et du froid de l’espace pour augmenter la puissance du tir d’un facteur 10.

Comme vous le voyez Docteur, vous êtes en concurrence directe avec ce projet : le tir orbital pourrait être la réponse que nous attendions pour contrer les HBM et le reliquat de CosaMostra.

Vous avez dorénavant les moyens, aucun échec ne sera toléré. Souvenez-vous en.

B.S
»

------------------------------

« Communication 10-B-95

Les résultats que vous nous avez envoyés sont prometteurs, la Firme est contente de vous.

Passez à la vitesse supérieure : dans quelques semaines les premiers colons vont débarquer, nous ne voulons pas de la menace hypothétique des HBM sur nos installations.

Même la Firme, malgré les rapports et photos, ne croyait pas en l’existence des HBM, jusqu’à ce qu’on retrouve les restes du Pacificator du Major Chimali avec ses archives sur ses derniers instants. Vous avez la copie de ces archives, vous l’avez donc vu par vous-même.

Nous voulons une Firme omnisciente, aux pouvoirs absolus sur Mars : nous n’y arriverons pas si cette menace n’est pas éradiqué, ou pire si les premiers colon sont attaqués par ces machines, leur confiance en nous et notre technologie sera remise en cause.

La Firme ne le supporterait pas, avancez sur vos travaux. Le Projet Colossus est presque terminé, nous pouvons d’ores et déjà assurer la sécurité des Zones de Vivances pré-établis, et ce pour le bien de la Firme.

La Firme désire plus que tous démontrer la force de sa technologie, écraser les rumeurs concernant l’ésotérisme et la Fusion de la chair et du métal : la seule fusion possible doit passer par notre technologie !!! Nous avons de grandes ambitions pour vous et votre équipe, ne nous décevez pas.

J’attends avec impatience d’autres résultats. Où en est la fabrication du X-02 ? Nous espérons que les éléments technologiques que nous vous avons confiés sont bien utilisés, faites-nous parvenir vos besoins, le trajet de la base Lunaire à Mars est plutôt long.

B.S
»

Le Pistolero était absorbé par ses lectures : juste 4 rapports de lu lui en avait déjà beaucoup appris sur les activités subversives de la Firme, mais cela n’apportait pas de réponses sur le but fondamental de leur projet initial.

Il constatait simplement que la Firme mettait les moyens pour « assainir » Mars et implanter ses colons, et peu importait le prix…. Mais juste cela signifiait qu’il devait y avoir quelque chose derrière tout ca, un plan bien plus vaste pour Mars, pour la Firme même…..

Il ne savait pas d’ailleurs comment la Firme avait pu laisser tant de traces derrière elle, laisser ce Bunker sans s’en préoccuper. Le Pistolero n’avait pu extirper que 10% de ce que contenait le disque dur, mais ces 10% étaient largement suffisant pour porter préjudice à leur projet, et à eux !!!!
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MessageSujet: Dernières transmissions...   Le Bunker oublié - Codex Major EmptySam 31 Mai - 18:35

Dernières transmissions….

Le Pistolero était dubitatif sur les données extraites du disque dur qu’il avait retiré de la vielle unité centrale. Tout ceci n’expliquait en rien la fin de ce Bunker, cela dit il lui restait 2 fichiers de transmission à lire et compulser.

D’après les dates, il s’agissait des dernières transmissions, en tout cas dans l’ordre chronologique de ce qu’il avait déjà lu…

« Communication 20 F 85

La Firme semble satisfaite de votre travail, et a décidé d’ailleurs de renforcer votre équipe, afin d’améliorer vos processus d’expérimentation.

Vous verrez, ce jeune scientifique est prometteur, il n’est pas spécialisé dans votre branche de recherche, mais il apprend vite, et vous donnera entière satisfaction.

Nous nous inquiétons de la maintenance de votre laboratoire, les derniers relevés sur l’oxygène montrent qu’une avarie pourrait survenir dans les prochains jours, notre scientifique assurera aussi la maintenance des installations.

Le climat hostile de Mars a une fâcheuse tendance à éprouver les matériaux des Bunkers, soyez sur que nous prendrons soin que aucun incident ne survienne à ce moment critique de vos recherches.

Ce jeune scientifique, Docteur Coalt, arrivera la semaine prochaine.

Je vous rappelle que la Firme n’acceptera aucun échec.

BS
»

Le Pistolero sourit malgré lui : voilà un indice de la désertion de ce Bunker : à l’époque, Coalt se faisait déjà la main dans ses exactions criminelles, la Firme était déjà bien sournoise….

Il cliqua sur le dernier fichier, la réponse du Docteur Heichechtein à cette dernière communication :

« Communication 21 F 95

Monsieur Slovamir, je vous remercie de cette offre que vous me faite de rattraper les derniers échecs quant aux traitements chimiques des cobayes !!!

Soyez sur que nous nous rattraperons, et que la Firme sera fier de nous !!! Ce que nous développons est primordiale, et nécessite que nous passions par des échecs, hélas….

Nous accueillerions le Docteur Coalt comme il se doit, s’il est envoyé par vous, nul doute qu’il nous sera d’une aide très utile ; nous vous remercions de nous envoyer de nouvelles compétences, aux services du Savoir et de l’Omniscience de la Firme !!!

Vos investissements ne seront pas déçus, nous travaillons d’arrache pied à la réussite du projet.

En ce qui concerne les arrivées d’oxygène, nous n’avons rien décelé, mais nous vous faisons confiance, il est vrai que nous n’avons pas fait de maintenance sur les arrivées d’air. Votre attention pour assurer notre sécurité nous touche et nous motive pour travailler encore plus, merci de votre bonté !!!

Pour la Firme !!!

Dr Heichechtein
»

Ce Docteur Heichechtein était vraiment étrange, au fur et à mesure des lectures, le Pistolero avait décelé chez lui un stress intense, une sorte de dénie de la vérité : il devait s’être engagé dans un projet voué à l’échec, il avait dû en payer les conséquences, mais avait toujours voué un culte à la grandeur de la Firme, sans doute même quand Coalt avait fait sa basse besogne…

Entre temps, Coalt avait sans doute cru bon de laisser le Bunker dans cet état après avoir éliminé les scientifiques ainsi que quasiment toute trace de l’activité du laboratoire.

Mais vu ce qu’il avait laissé derrière lui, qui avait permis au Pistolero de reconstituer un partie de l’histoire du Bunker, il avait le pressentiment qu’il devait s’agir de la première mission de Coalt sur Mars.

Le Pistolero connaissait l’empreinte sinueuse que laissait l’expérience sur un homme formé à tuer, lui-même avait acquis après un dur labeur son expérience de Pistolero, depuis qu’il était au berceau.

Depuis Coalt s’était nettement amélioré dans ses techniques, on sentait maintenant le poids de son expérience… Mais on apprend bien plus d’un homme d’après ses échecs que de ses succès, surtout dans le domaine de Coalt….

Le Pistolero commença à regrouper les informations sur le Bunker et sur la présence de Coalt, il devait analyser ces informations afin de connaître mieux l’homme de main : un jour, ces informations lui seraient sans doute utile, et en tant que Pistolero il devait être consciencieux, Coalt représentait un adversaire redoutable.

Le Pistolero recoupa les informations avec les schémas IARTT, et laissa l’intelligence artificielle faire son boulot : l’IA n’avait probablement pas son intuition, mais elle lui permettrait de gagner du temps….

Il sortit du Bunker de commandement et partit creuser : une chose était sûre, là-haut quelque part, planait une épée de Damoclès qui pourrait réduire à néant tout ce qui se mettrait en travers du chemin de la Firme….
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MessageSujet: Intéraction & doutes....   Le Bunker oublié - Codex Major EmptyJeu 5 Juin - 20:39

Interactions & doutes….

Le Pistolero s’approcha du vestiaire du bunker de commandement : il s’apprêtait à sortir, il pensait à retourner au Bunker pour continuer son exploration.

Ses recherches, ainsi que l’éclairage nouveau que lui avait apporté sa Femme, lui permettait de commencer à faire des hypothèses rationnelles et probables.

Ses rapports envoyés au conseil New Phoenix à propos de l’utilisation de l’IARTT (Intelligence Artificiel de Rendu Tactique de Terrain) les avaient favorablement influencé, aujourd’hui tous les syndicats New Phoenix en étaient équipés.

Des améliorations y avaient été apportées, aujourd’hui l’intelligence artificielle tournait 24 h sur 24, et avait déjà permis à des recherches confidentielles d’aboutir à des solutions. Aujourd’hui, Mars Shadow avait l’ambition d’apporter certaines réponses, sans doute y arriveraient-ils grâce à cette technologie….

Mars recelait tellement d’incertitudes que tous les jours il fallait se remettre en question, remettre en question les acquis : ces super ordinateurs permettaient au moins d’assurer un suivi précis sur l’état des connaissances, de surveiller chaque terraformer composant le syndicat, et aussi de répertorier directement les informations issues des Rovers ou bien des observations Betrayal effectués.

Le terrain expérimental dont le Pistolero s’était servi était toujours un mystère opaque, néanmoins le Pistolero avait quelques pistes intéressantes, et cela le réconfortait de voir que l’esprit humain gardait toujours une certaine avance sur les logiciels pointus que la Firme pouvait utiliser ou livrer aux colons.

Il tapa sur le clavier numérique fixé devant son vestiaire son code personnel, 2 bips suivis d’un chuintement lui ouvrirent la porte.

Il commença à s’équiper : son scaphandre, ses épaulières, ses coques du marcheur… En dernier, il enfila ses gantelets mécanisés. Il se dirigea, las, vers le SAS, son casque sous le bras. C’est ce moment que choisi Ultragheko pour l’aborder, le Pistolero soupira un bref instant :

« Salut Patron, je veux vous poser une question importante : j’ai vu vos résultats IARTT, et j’ai beau réfléchir, je ne vois pas ou se trouve cet endroit… J’aimerais y aller avec vous, dites oui !!! Le Battlesuit est bigrement intéressant, sa structure me rappel pas mal de choses…

-Non, tu ne viendras pas avec moi. Tu n’aurais pas dû voir ça, je te rappelle qu’il s’agissait d’un protocole sécuritaire prioritaire !!! Il était de ton devoir de le respecter…

-Désolé, je n’ai pas pu m’en empêcher…. Le Battlesuit est fascinant…. Je me demande ce qu ca ferait d’y être aux commandes….

-Selon ton dossier, sur Terre tu avais une expérience dans les armures mobiles, je sais. Mais il y a une nette différence : Mars est un monde à part, Mars est un point intemporel dans l’Univers. Si tu avais suivi les rapports IARTT jusqu’au bout, tu aurais vu que de fortes distorsions existent, que les lois de la physique ne suivent pas la même logique ici que sur Terre.
-Ca doit pas être si différent que ca…. Après tout on vit bien ici… J’ai bien senti quelques différences, mais je suis sûr de pouvoir compenser dans l’armure sans faire de dégâts…

-Non. Ne te laisse pas aller à l’excitation Ultra, les protocoles doivent être respecté, scrupuleusement suivis. Une erreur ici ne pardonne pas, tant qu’on en sait rien on n’y touchera pas. Les premières mesures montrent un potentiel de dévastation énorme, ce n’est pas un jouet tu le sais. Qui sait ce que le temps à fait sur lui, ou encore Mars…

-OK patron, je suppose que vous savez mieux que moi ce qu’il en est…
»

Déçu, Ultragheko se retourna est parti en direction de la salle de surveillance. Il regarda it le sol en marchant, ses mains profondément enfoncées dans ses poches…. Le Pistolero le héla :

« Ultra, tu connais le protocole. Pas un mot de tout ceci…. »

Ultragheko ronchonna dans sa barbe, avant de lancer dans sa direction un « OK, pas de problème ».

Le Pistolero était tendu : ce bunker représentait un danger, sur beaucoup de plans : son contenu, avec ses matières fissiles et ses nombreuses technologies, puis la Firme si elle le découvrait….

Coalt était déjà passé il y a quelques temps, mais rien depuis : il devait avoir mieux à faire, peut-être pensait-il que sa dernière intervention avait été suffisante. Le Pistolero se doutait aussi, aux vues de ce qu’il avait trouvé et qui concernait Coalt, qu’il ne désirait sûrement pas que la Firme mette son nez là-dedans. Pour une raison encore mystérieuse, Coalt n’avait pas fini son travail dans ce Bunker….

Le Pistolero était aussi inquiet sur le Glam (ésotérisme) de Mars, ses effets se faisaient ressentir sur tout le monde, et toute chose : il ne savait pas encore dans quelle mesure et comment cela évoluait, mais il avait mis l’IARTT sur le coup. Il aurait quelques réponses chiffrées dans peu de temps, ces données étaient difficilement calculables concernant l’ésotérisme naturel de Mars…

Le Pistolero franchit enfin le SAS du Bunker, s’approchant de son Betrayal garé devant. Il murmura pour lui-même : « Battlesuit Pacificator X-02…. Fichues machines !!! » Ultragheko était excité par cette armure, sans doute avait-il raison de l’être : mais pourraient-ils l’utiliser à leur avantage ? Ne feraient-ils pas une erreur en opposant au Glam de Mars une technologie évoluée et monstrueusement destructrice ???

Utiliser des choses qu’ils ne connaissait pas… Le Pistolero ne le souhaitait pas, il avait eu de mauvaises expériences dans son monde : mais auraient-ils le choix ???

L’ésotérisme peut s’opposer à la technologie, ou bien être complémentaire…. « Que les Grands Anciens nous guident, eux ont sans doute des réponses à donner…. » murmura-t-il, avant de partir en trombe.
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