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 Un pistolero nommé Viviboss

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MessageSujet: Un pistolero nommé Viviboss   Un pistolero nommé Viviboss EmptyVen 3 Aoû - 18:06

Début d'un Pistolero

Le Pistolero appréciait le matin, sur Mars. Il était près de la vallée dans laquelle se trouvait son camp d'entrainement. Les bras croisés sur sa poitrine, son regard bleu acier et froid scrutait l’horizon : C’était calme, trop. On pouvait voir sur l’épaule gauche de son éclanche de Leader l’ecusson de la Tactical Team of Mars Shadows, son Kha Tet.

Il aimait son syndicat, et avait répondu présent lorsqu’on l’avait appelé sous les drapeaux : son expérience légendaire su combat l’avait suivi sur Mars. Il menait une existance plutot paisible dans ces plaines rouges, il aimait creuser, cela lui permettait d’oublier quelques instant son passé jalonné de cadavres.

Ce matin particulièrement, son passé troublé lui revenait en tête par vagues successives, puissantes et destructrices. Il sentait un pincement puissant dans son cœur, une larme réussi à traverser l’impassibilité et la froideur de son regard.

Theouf s’entraînait avec acharnement dans le camp, en contrebas. Le Pistolero n’avait jamais réussi à le calmer, même avec les entrainements les plus dur qu’il ait pu trouver à lui faire faire. Bonne recrue, ce Theouf….

Le Pistolero regarda une dernière fois l’horizon, avant de se laisser submerger par ses souvenirs.

Il était né dans l’entre-deux monde, dans la Baronnie de Gilead. Un endroit à la dérive des temps séculaires, dans laquelle avait régné l’Opulence et la joie dans un passé reculé, avant l’invasion du Mal, dirigé par le Roi Cramoisi.

C’était ce que sa mère lui avait dit, en tout cas. La réalité aujourd’hui était différente : pauvreté, ruines, et invasions régulières de bandes organisés et armés, qui terrorisait la population éparse : les écumeurs.

C’était notre vie quotidienne, jusqu’à mes 5 ans : taxes, terreurs, viols…. Ma mère me disait tout le temps que mon père allait bientôt sauver ce monde à la dérive, vaincre le Mal incarné.

Ma mère m’avait compter les histoires et légendes de la famille Deschain, qui avait été la famille souveraine de ces contrés, et les protecteurs.

Ma mère n’était pas noble, mais avait réussi à approché dans sa jeunesse mon père : Roland Deschain, dernier descendant de la famille légendaire…. Enfin, avant dernier.

A cette époque, l’autorité était représenté par une caste spéciale appelé Pistoleros, des soldats d’élite vivant dans le respect de la vie, et boutant le mal en dehors des frontière de la Baronnie. Ils étaient reconnus pour leurs actes de bravoure, leur loyauté sans faille jusque dans la mort. Il était dit que un Pistolero contre une trentaine d’ennemies bien armée gagnait toujours, la rage aux dents, les pistolets fumant, mais jamais ne tombant.

Même dans le pire désespoir, un Pistolero ne flanchait pas, il regardait droit devant lui, et avancait, qu’elle qu’en fu le cout.

Ma mère m’avait appris la litanie du Pistolero, qui a guidé toute ma vie jusqu’à aujourd’hui :

« Je ne vise pas avec ma main.
Celui qui vise avec sa main a oublié le visage de son père.
Je vise avec mon oeil.
Je ne tire pas avec ma main.
Celui qui tire avec sa main a oublié le visage de son père.
Je tire avec mon esprit.
Je ne tue pas avec mon arme.
Celui qui tue avec son arme a oublié le visage de son père.
Je tue avec mon coeur.
»

Dans ce monde sans ame, ma mère a toujours cru à la Justice, divine si elle existait. Les Pistoleros en leurs temps étaient respectés et crains à travers toutes les Baronnies, les plus puissants venaient de Gilead.

A 5 ans, bercé par les illusions que m’inculquait ma mère, j’avais décidé de devenir Pistolero. Ma mère avait le sourire jusqu’aux oreilles : elle devait savoir que cela faisait partie de la destiné, libéré ce monde de son désespoir, comme mon père aurait du le faire.

Il était naturel pour ma mère que je suive la voie du Pistolero, que j’achève la croisade qu’avait commencé.

Mon père avait tout abandonné, jusqu’à son ame, pour atteindre la source de tout les mots : la Tour Sombre. Je devais en faire de même, ma vie serait jalonné de déceptions, de tristesse, de malheur, mais mon monde en dépendait.

C’est ainsi que, à 5 ans, je partis rencontrer le dernier maitre d’armes vivant dans Gilead…..

Le pistolero se ressaisi, troublé par ce flot de souvenirs. Theouf s’entrainait toujours, le jours sur Mars était déclinant….

Le sourire en coin, une larme coulant encore dans son œil droit, ,le Pistolero rebroussa chemin jusqu’à son Bunker.

Je retrouverais la Tour sombre, lieux de tout les maux….


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MessageSujet: Vers de "Le Chevalier Roland s'en vint à la Tour Noire&   Un pistolero nommé Viviboss EmptyVen 3 Aoû - 20:40

Vers de "Le Chevalier Roland s'en vint à la Tour Noire" de Robert Browning

"...Si pour faire comme il disait
J'abandonnais ma route pour m'engager
Dans le sentier sinistre où comme chacun sait
Se cache la Tour Noire. Et cependant, docile,
Je pris la direction qu'il me montrait: non par forfanterie,
Ni espoir ravivé d'apercevoir enfin le but tant désiré,
Mais par joie d'entrevoir une fin quelle qu'elle fût.

Car pour avoir erré dans le vaste monde
Et pour avoir durant toutes ces années,
Je ne possédais plus que l'ombre d'un espoir,
Impuissante à porter le poids intempestif
De la joie qu'eût causé un succès si tardif.
En vérité, c'est à peine si j'essayai de réprimer le bond
Que fit mon coeur en voyant se dessiner la défaite.

Ils étaient là, silhouettes obscures au fond des montagnes,
Venus assister à mes derniers soupirs, cadre vivant
Pour un tableau nouveau! Dans un embrasement
De la lumière crue, je les vis
Et les reconnus tous. Mais sans trembler
J'embouchai ma trompe et sonnai
«Le Chevalier Roland s'en vint à la Tour Noire!»"

Robert Browning


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MessageSujet: Rêves et cauchemars, part1   Un pistolero nommé Viviboss EmptyDim 5 Aoû - 16:03

Rêves et cauchemars, part1

Journal de bord :

Quelque fois, je me réveil en sueur dans mon bunker. Térrorisé, à bout de souffle : j’entend la plainte du vent Marsien effleurer les flancs de béton du Bunker.

Je me rend compte de la réalité qui m’entoure, mais je suis confu et désorienté…. Etait-ce un rêve ? un cauchemard ?

Ces impressions de déjà vu…. Ces rêves ne m’appartiennent pas, pourtant une partie de moi est attirée dans un gouffre, une tornade…. Et j’entends mon nom, crié dans une immensité vide, avec des échos qui se répètent à l’infinie, et cela s’emplifie.

Je fais de plus en plus de rêves, avec des flashs douloureux, avec une présence de plus en plus réelle.

Des fois, dans mon bunker des images me hantent : elles ne m’appartiennent pas, je le sais, je le sens…. Mais je suis hypnotisé par ces « visions ». Alors, je les dessine pour essayer de m’en débarrasser… Après, je me sens apaisé, et je m’endort comme une souche.

Le destin m’appelle-t-il ? Les traits de mes dessins me sont familiers : Quand je me regarde dans la glace, les traits tirés et le teint pâle, je reconnais des similitudes évidentes entre l’homme de mes dessins et mon visage.

Ha, j’ai sûrement trop écouter les histoires de ma mère, et Mars me le fait savoir….

Un pistolero nommé Viviboss Page1vf5

PS : je…. Je ne sais pas dessiner…. Alors comment….. ?


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MessageSujet: Mes 2 armes actuelles   Un pistolero nommé Viviboss EmptyDim 5 Aoû - 18:13

Voici mes 2 Raging Bull 454 Casull :

Un pistolero nommé Viviboss Armesuf4

lien : http://www.taurususa.com/products/product-details.cfm?id=236&category=Revolver

Description :

Citation :
Model: 454SS8M
Caliber: .454 CASULL
Capacity: 5
Barrel Length: 8-3/8"
Porting: Yes
Action: DA/SA
Finish: Matte Stainless Steel
Grips: Rubber w/Cushioned Insert
Weight: 63 oz
Construction: Steel
Frame: Large
Front Sight: Patridge
Rear Sight: Adjustable
Trigger Type: Smooth
Length: 14''
Width: 1.775"
Height: 6.20"
Rate of Twist: 1:24"
Grooves: 6
Safety: Transfer Bar


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MessageSujet: L’entrainement du Pistolero   Un pistolero nommé Viviboss EmptyDim 12 Aoû - 2:38

L’entrainement du Pistolero

Cela faisait plusieurs jours que le pistolero ne se rendait plus au camp d’entrainement de ses recrues. Il était hanté par ses rêves et ses cauchemards, de plus en plus présent, de plus en plus réels…

Pourtant, ceci ne lui appartenait pas : il ne savait pas d’ou ses rêves lui venaient, ils appartenaient à un passé, un présent ou un futur qu’il ne pouvait connaître, c’était un brouillard absolue…..

Tout ce qu’il savait, c’est que de jour en jour, l’Ombre qu’il voyait s’approchait, et cette musique entêtante de plus en plus forte. Il s’agissait d’un Cor, et il savait qu’il s’agissait du Cor de Gilead, celui dont sa mère lui parlait lorsqu’il était jeune, bercé par les contes et légendes de sa Baronnie natale.

Mais pourquoi ces rêves avaient l’air si réels ?! Que voulaient-ils dire ? Comment devait-il réagir pour qu’ils cessent ?! Il avait l’impression que plus il luttait, plus ils s’intensifiaient….

Le regard hagard, le Pistolero faisait les cent pas dans son Bunker : ses yeux bleu acier normalement si déterminés, étaient remplit aujourd’hui par la confusion et la fatigue, son visage livide était creusé.

Chaque cauchemards amenait son lot de souffrances, sous la forme de résurgence de souvenirs douloureux appartenant à son propre passé, et qu’il avait enterré depuis déjà longtemps…

Il se rappelait le jour où il avait quitté sa mère, en partance pour le centre de la Baronnie, là où dans le passé les Pistoleros avaient leurs résidences afin d’être près du pouvoir….

Il allait rejoindre le dernier Maitre d’arme des bordures, le dernier Maitre d’arme qui vait formé le dernier Pistolero, il y avait quelques années déjà…. Sa renommée et ses exploits avaient vite fait le tour du fief, ainsi il n’était pas si difficile de le trouver, même en ces temps perturbés ou on ne pouvait croire en la parole d’un étranger venu porter des nouvelles.

Il s’appelait Walter Bass, et correspondait bien au stéréotype qu’on pouvait s’en faire d’après sa réputation : couvert de cicatrices, petit, trapus, une boule de muscle nerveuse sur pattes. De plus, il portait un bandeau rouge sur l’œil droit, et avait un sourire à moitié édenté mais franc.

« A 5 ans, entre les mains de cette brute, j’avais peur. Mais le ton avait été données dès le premier jour : jusqu’à mes 10 ans, j’ai couru 40 km par jours, fait de la musculation, appris à manier toute les armes blanches (couteau, sabre, épée….) ainsi que les armes exotiques existantes dans ma Baronnie (Tonfa, batton, lance…).

J’avais aussi des cours de stratégie de guerre, de résistance à la torture, de techniques d’interrogatoire, d’utilisation de sorts de base en utilisant le Glam…..

A chaque erreur, j’avais droit à ma punition : « voici les clés du succès pour qu’ca entre dans ton crâne mon saligaud », voici ce qu’il disait. Et j’endurais, de plus en plus déterminé : je ne pouvais décevoir ma mère, ni mon père qui ne m’avait jamais connu. Je sentais le poid de cette responsabilité, celle de mon destin, que j’avais hérité du au sang qui coulait dans les veines….

J’endurais chaque jours, de 5 h à 23 h, l’entrainement inhumain de mon Maitre. De 5 ans à 10 ans, on aurait pu dire que c’était calme : j’avais des punitions charnelles (Fouet, coups de battons, corvés supplémentaires…) mais elles étaient juste, et puis dans l’Entre deux monde c’est comme cela que l’éducation se passait.

Après avoir appris les bases durant les 5 premières années, le passage des 10 ans signifiait le début des choses sérieuses : maniement des armes à feu, stratégies globales, manipulation d’explosifs, Fauconnerie, chasse, pistage…..

Avec le temps, le Maitre d’arme était devenu pour moi un père, aussi sévère soit-il. A 15 ans, l’heure de l’épreuve du passage, j’étais rongé par la peur.

A 15 ans cette épreuve signifiait tout : on devenait soit un Homme et un Pistolero avec tout ce que cela impliquait, soit on était un homme qui avait échoué, et j’aurais été banis à jamais de Gilead, traité comme un pariat.

L’épreuve était terrible : Je devais affronter mon Maitre d’arme d’égal à égal, j’avais le choix des armes, et lui avait pour instruction de m’abattre. « A l’ancienne mode de Gilead », comme il aimait à le dire.

La Baronnie avait beau ne plus exister depuis longtemps, il en respectait toujours les enseignements et obligations, avec une certaine nostalgie. »


Le Pistolero se réveilla, avachit dans sa stase. Il s’était endormis sans s’en rendre compte, et avait encore rêvé de son passé….
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MessageSujet: Rêves et cauchemars, part2   Un pistolero nommé Viviboss EmptySam 18 Aoû - 18:40

Rêves et cauchemars part2

Cette nuit, encore des rêves étranges.

Plus insistant encore, martelant mon crâne.... Maintenant plus question d'images flous, de subjectivité, mais des images réelles, qui me rappellent ma mission, que j'avais oublié dans cette vie que je me suis fabriqué au sein de mon syndicat : Je dois aller à la Tour, affronter mon Destin, souver ce monde de la déchéance.

Telle est la mission d'un Pistolero : Justice, vérité et intransigeance, quelque soit le cout.

Pardonnez moi mes amis, si je deviens un traitre à vos yeux, sachez que ce n'est qu'au non de la Justice du Kha, de la vie....

Un pistolero nommé Viviboss Page1sr9

Encore des Dessins.... Au moins, j'ai un support pour me rappeler l'importance capitale de ma Mission, confié bien avant moi à mon père Roland Deschain de Gilead....
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MessageSujet: Le cavalier   Un pistolero nommé Viviboss EmptyLun 20 Aoû - 23:38

Le cavalier

Le pistolero regardait par un hublot de son Bunker, révassant.

Il avait rencontré beaucoup de monde ces temps-ci, il n’y était pas habitué. On lui avait toujours dit que la Solitude ferait partit intégrante de sa vie, il n’avait même pas cherché une contre vérité, il avait vécu comme tel.

Mais il se rendait compte de son tort : La solitude amène de la souffrance, mais plus ou moins que la compagnie d’amis ?!!! Il n’en savait rien, il se doutait que les 2 possibilités avaient leurs inconvénients et leurs avantages.

Il se mit à repenser à son enfance….

« C’est à peu près à cette époque là, quand j’allais passé mes « tests » de Pistolero à l’age de 15 ans, que je vis arriver un cavalier ; le cheval était presque mort de fatigue, quant au cavalier, pas mieux.

Son cheval portait une sacoche assez lourde, le cuir en était vieux et usé. Le cavalier demanda à me parler, il s’agissait d’une affaire urgente, lié aux Pistolero.

D’après lui, cela faisait 3 ans qu’il voyageait, des Terres intérieurs. Il avait un message, lié à mon Père…. Un pincement au cœur, je lui demandais de quoi il s’agissait.

« Sur son lit de mort, ton père, Roland Deschain, avec qui j’ai fait un bout de chemin, m’a demandé de te passer ceci, au moment ou tu deviendrais Pistolero. »

L’air médusé, je pris la sacoche que me tendait le Cavalier. Je l’ouvris, et vis 2 Colts, énormes pistolets, patinés par le temps et l’usage, sur lesquels des motifs finement gravés finissaient une œuvre de mort.

Les Crosses en Bois de Sental signifiaient bien qu’il s’agissait des armes de mon Père, dernier Pistolero vivant. En les prenant dans les mains, malgré leurs poids, ils étaient parfaitement équilibrés…

L’air médusé, le temps que je réagisse et lève les yeux des 2 armes ancestrales, le cavalier était parti au galop.

Mon Maitre d’Arme m’interpella : en voyant les armes, il mis un genou à Terre, et me fit une révérence. Il dit : « Ces armes ont appartenu au meilleur Pistolero de tout les temps, un Pistolero issu de la ligné unique d’Eld, Arthur le Grand !!! Ces armes sont des reliques sacrés !!! »

Je connaissais un peu la renommé de mon père, mais à l’époque je ne savais rien de la ligné d’Eld, cette ligné dont le destin, de père en fils, était de bouter le Mal en dehors des frontières connues.

Avec d’infinies précautions, mon Maitre me pris les armes des mains, et les rangea dans son Gunna. « Ces armes ne sont pas encore à toi, mon grand. Tu dois d’abord les mériter !!! Tu ne seras Pistolero, que lorsque tu m’auras vaincu !!! » Un sourire carnassier s’était dessiné sur son visage. »


Le Pistolero reprit ses esprits : il était toujours dans son Bunker, immobile, le regard dans le vide….

La journée avait été rude : mais qu’étaient ces sentiments nouveaux qui se bousculaient dans son cœur ????

La rencontre du Pistolero avec cette femme étrangement belle, avait éveiller les mécanismes rouillés de son cœur, qui n’était jusqu’à maintenant qu’un champ de ruines, arrêté dans le temps et l’espace….

Petit à petit, il sentait son cœur palpiter, reprendre vie… Et c’était douloureux !!!!

Le Pistolero étreignit son cœur : dans sa tête, l’image de cette femme mystérieuse, ses yeux bleu acier, hypnotiques et durs, regardaient le nuage de poussière Rouge qui s’éloignait dehors….
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MessageSujet: Le Duel   Un pistolero nommé Viviboss EmptyMar 21 Aoû - 22:27

Le duel

Les évènements se précipitaient sur Mars, tout allait vite. Le Clown avait pris en otage une partie de Mars en volant la Navette de Pneus, le vent était monté en puissance, la température a vite chuté. Que des mauvais présages, les ombres refirent leurs apparitions dans son esprit.

En entrainant ses Commandos aujourd’hui, il avait failli les tués. Il s’en est fallut de peux, l’entrainement « à la Pistolero » n’est pas encore fait pour eux, du moins par ces temps extremes.

Lui même n’avait pas fait exception : il n’était pas habitué à ces changement brusque de climat. Il était rentré chez lui transit, le corps à moitié bleu, tremblant, hallucinant…..

Il avait vu la femme étrangement belle, qui faisait palpiter son cœur, dans un halo blanc : c’était elle qui lui avait la force d’avancer jusqu’à son VoxCam, appeler les secours, juste avant qu’il ne s’évanouisse. Cette si belle Femme, dont il était tombé amoureux….

Durant sa perte de connaissance, il avait rêvé….

« Le jour de l’épreuve était arrivé. J’étais excité, et étrangement j’avais peur aussi. Pas d’être banni, mais d’échouer dans ma destiné….

Le Maitre d’arme arriva, le sourire aux lèvres. « Belle matinée, n’est-ce pas ? » Il était réjouit : un Pistolero, le dernier, allait naitre.

« Les règles sont simples, apprenti : tu dois me tuer en combat loyal. »

Pris par surprise, j’étais abasourdi. « Qu…. Quoi ???? »

« N’ait pas de pitié pour moi : je n’en aurait pas pour tes petites fesses de jouvenceau !!! Tu dois connaître la règle, depuis le temp. La faiblesse n’est pas permise chez les Pistoleros. Si je perd contre toi, c’est que je ne mérite plus ma place de Maitre d’Arme.

Inversement, si tu perd, sachant que tu es mon dernier apprenti, tu n’auras plus ta place dans l’Entre deux monde.

Limpide, non ?! » Il avait l’air calme, en édictant ces vérités.

J’étais réellement le dernier espoir de ce monde à priori, je ne m’en rendais compte que maintenant. Je compris à cet instant que ce duel, ce rituel de passage, serait soit son dernier, soi mon premier ET dernier. A près tout, dans ce monde en ruine, il valait certainement mieux terminer comme ça : dans l’Honneur d’un duel Loyal.

Je renchéris : « Ce n’est pas possible, vous avez 10 fois plus d’expérience que moi !!! »

« Si j’ai l’expérience, tu as la jeunesse. Et puis, si ton père est réellement Roland Deschain, je n’aurais aucune chance. » Il souriait de plus belle : belle journée pour mourir….

« Es-tu prêt ?!?! Si oui, même pas tu devrais réagir en perdant !!! Petit batard !!! » Sa rage était soudaine, il balança une claque qui me fit tomber : mon oreille droite résonnait, ma joue droite était chaude….

« Allez, choisi ton arme !!! »

Avec rage, je pris un couteau. « Très bien !!! » dit-il. « Allons-y !!! » Il sortit son arme de prédilection : une Lance…

Le combat se déroula dans les ruine du Château de Gilead, au soleil de Midi. Aucun avantage ni pour l’un, ni pour l’autre….

Le Maitre d’arme annonca : « Allez, montre moi que je n’ai pas investi dans un sombre crétin !!! Montre-moi ton appartenance à la race des Pistolero !!! » Il courut vers moi, sa lance à bout de bras.

D’un rapide mouvement, j’esquivais la lance, mais n’aperçu pas son poing, tendu en une masse, qui me frappa le menton. Sonné et confus, je me relevais à la hate, esquivant une autre attaque de front.

Mon couteau dans la main gauche, je n’osais m’en servir… Pas contre lui !!!

Enragé, mon Maitre d’arme éructa : « Allez, montre moi que je ne me suis pas trompé !!! Montre moi que le sang d’Eld coule dans tes veines !!! » Il fonça, son bandeau sur son œil, un rictus mauvais au visage.

Il me fit peur, j’étais déboussolé. Esquivant encore, un calme profond, froid, m’envahit tout à coup. Mon visage tordu par la peur, retrouva son calme. Ses yeux se stabilisèrent, il ne voyait que le champ de bataille, que l’ennemi, que les ouvertures, que les défauts….

Mon Maitre d’Arme semblait s’en être aperçu : un changement s’était fait chez moi. Il s’arrêta un instant, un sourire bien veillant aux lèvres. « Tu réalise enfin, que tu as changé…. » Il chargea.

J’esquivait d’un mouvement ample, entrainé par le mouvement, et sans m’en rendre compte, ma main gauche fit un mouvement vif, tellement rapide que mon Maitre ne pu le voir. A peine ma main était-elle revenu à sa position de départ, le sang jaillit de la poitrine de mon Maitre.

Il s’écroula par terre. Mon esprit marchait à 100 à l’heure : je réalisais que je venais de toucher mortellement mon maitre. Qu’avais-je fais ?!?!!

Mon Maitre se retourna, un sourire bienveillant aux lèvres. Il regardait le ciel, juste avant de mourir. Je m’approchais, timidement, la peur devait se lire sur mon visage. Il me regarda, et dit : « Tu… Tu seras… un grand….Pistolero… GIlead retrouvera… Peut-être grâce à toi…. Son envergure d’antan….Soi fier… de ton sang… Et de ce que tu es… Mais sache que… » Il toussa, et cracha du sang « que tu seras seul, toujours… » Il mourut, sans autre forme.
»

Le Pistolero se réveilla doucement, ébloui par les lumières de l’infirmerie.

Il devait aller retrouver cette belle Femme…. Qui l’avait sauvé. Son cœur était rempli de ce sentiment, plus fort que tout, capable de déplacer des montagne….
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MessageSujet: Un Pistolero en devenir   Un pistolero nommé Viviboss EmptyMer 22 Aoû - 23:49

Un Pistolero en devenir

Le pistolero avait travaillé toute la journée : harassant. En rentrant dans son bunker, machinalement il regarda son VoxCam : pas de messages.

Sa bien aimée lui manquait déjà, alors que seulement quelques heures les avaient séparés : le Pistolero Froid et Dur avait-il disparu ???? Peut-être que non : rien ne change, mais on évolue, c’est comme cela qu’agissent les expériences de la vie sur les hommes.

Il s’assit à la table de sa cuisine : devant lui une ration de survie, et un Coffee. Il l’aimait, il le savait : le Kha avait fait tourner sa roue à son avantage. Il partageait le Khef avec, peut-être, surement, la personne la plus importante de sa vie….

En mangeant, il se mit à repenser à ses premiers pas de Pistolero….

« C’est ainsi qu’à 15 ans, je mis en terre ma première victime. Mon Maitre d’Arme représentait à mes yeux l’attache que j’avais en ces lieux : il était comme un père pour lui.

Il enterra son corps dans les ruines du château de Gilead, le recouvrant de Pierres. Déjà, des vautours tournaient en rond, haut dans le ciel….

Il était retourné ensuite dans la maison de son Maitre, prendre ses armes. Il était triste, effrayé par ce qu’il venait de faire, et par ce qui l’attendait désormais. Il pris ses 2 colts : il sentait dans ses mains la lourde histoire sanglante qui émanaient de ces pistolets.

Des pistolets de Pistolero, les Pistolets légendaires de la lignée d’Arthur Le Grand, ceux de son défunt père. C’était par ces armes qu’on le reconnaîtrait, le dernier Pistolero de ces terres désolées….

Sans un regard en arrière, son paquetage fait, il partit. Il avait 2 ceinturons entrecroisé, qui tombaient bas sur ses hanches : 2 crosses en bois de sental sortaient des 2 holsters.

Durant 5 ans, le Pistolero erra dans les plaines et les déserts de l’Entre Deux monde, sans connaître la direction qu’il prenait. Il faisait confiance en sa bonne étoile, le Kha le guidait, comme il avait guidé sont père autre fois, sur les sentiers de la Tour Sombre.

Partout où il allait, il observait la même chose : la dégradation, les ruines, les choses qui fonctionnaient avant, fonctionnaient bizarrement maintenant…. Le chaos gagnait du terrain dans l’Entre Deux Monde, il le sentait. Comme il sentait les dilatations et les contractions du temps et de l’espace autour de lui ; cela arrivait de manière imperceptible, mais ses réflexes de Pistolero avaient gagné en efficacité, il pouvait sentir ces choses… Comme une montre déréglée, qui perdait 1 seconde par jours, sans qu’on sache pourquoi ni comment…

De temps en temps, il entrait dans un village, mais toujours les mêmes spectacles : des vieux, séniles, emprisonnés dans leur quotidien, dans leur folie et leur sénilité. Il n’avait jamais rencontré d’adolescents durant ses périples : une seule explication, son monde mourrait, irrémédiablement.

Quelques fois, les villages étaient hostiles : dues à leur folie, ou par simple volonté, peut importait, le Pistolero se défendait. Il avait laissé des villages entiers dans la mort, exécutés par ses propres armes, le sang coulant dans les rues. Que pouvait-il faire d’autre ?

D’une certaine façon, il les libérait… Cela se passait toujours dans la froideur de ses instincts, ses mains jouant mécaniquement avec les chiens de ses Pistolets, l’odeur de poudre brûlé, l’acier des canons presque rougeoyant….

D’autres fois au contraire, les habitants s’agenouillaient à son passage, reconnaissant en lui un Pistolero, venu pour leur salut. Dans ces cas là, il restait quelques jours, quelques semaines, et les aidaient du mieux qu’il pouvait.

Mais immanquablement, il ne restait jamais bien longtemps : la route l’appelait, la fascination de ce monde tombant en lambeaux l’appelait.

Il comprenait de mieux en mieux la quête de son père, et dans ses observations se profilait de jour en jour l’influence de la Tour Sombre, et de ses effets néfastes.

Durant 5 ans, son parcours lui permis de gagner en expérience, d’affûter ses réflexes, de devenir un Pistolero accomplit, dans un monde dévasté….
»

Le Pistolero sortie de sa flânerie, rangea la cuisine.

Cette nuit, c’était LA nuit. Celle qu’il allait partager avec cette superbe femme….
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MessageSujet: La Quête   Un pistolero nommé Viviboss EmptyJeu 23 Aoû - 21:28

La quête

Le Pistolero rêvassait encore : il était un peu nerveux, ce soir sa compagne et lui devaient faire une annonce sur le Bar.

Le vent tourmentait la surface de Mars, soulevant des nuages énormes de poussière rouge. On y voyait pas à un mètre : il y aurait sans doute des choses à déterrer après la tempête.

Il porta à sa bouche la cannette de Coffee, son regard se troubla….

« Il avançait dans l’Entre Deux monde, tantôt à pied, tantôt à cheval : il ne connaissait pas les frontières de sa Baronnie, mais il se doutait que cela faisait un certain temps déjà qu’il était passé à une autre contrée, les changements étaient imperceptibles, mais bien présents.

Le Kha le guidait à travers montagnes et plaines, son but n’était pas encore précis, mais il était déterminé.

Sa vie de baroudeur était rythmé par ses chasses pour se nourrir, ses recherches pour l’eau, et la fabrication de ses munitions.

Il avait appris l’art de la poudre à canon, il en connaissait les composants. Il était difficile de trouver les matières premières, mais pas impossible. Il recyclait ses douilles usagées, afin de fabriquer de nouvelles balles ; quand il passait dans des villes ou villages, hostiles ou non, il cherchait toujours en premier du plomb, qu’il fondait ensuite.

Ce qui lui pesait le plus était sa solitude, être enfermé dans ses réflexions. La Tour Sombre, son père, son maitre d’arme… Et évidemment, ses victimes qui le hantaient !!!! S’écartait-il de la Justice enseigner aux Pistolero ??? S’éloignait-il de la voie du Blanc ???

Aucune réponses à ses questions….

Jusqu’au jour où, au milieu du désert, près d’un rocher, il distingua au loin une croix grossière faite en bois, planté dans la Terre, et devant elle, un petit point rouge…..

En s’approchant, sous un soleil de plomb, il remarqua qu’il s’agissait d’une tombe, et devant la croix, une rose rouge écarlate. Comment cela se faisait-il ???? Une rose, en plein désert ?!?! Une tombe, sans artifices, à part cette croix faite de vieilles planches….

En arrivant auprès de la tombe, il pu y lire : « Ici repose le dernier Pistolero, Roland ». Le choc fut énorme, le Pistolero tomba en arrière, le teint livide, il ne pouvait plus respirer.

Il avait mis 5 ans à arriver jusqu’ici : la tombe de son père, ce père qu’il n’avait jamais connu, à part dans les légendes et les livres sur lesquels il était tombé….

Il se ressaisit, s’approcha, et s’assit à l’ombre du rocher. Il avait fait cracher le feu de ses armes, tué tant de monde, tant marché, sans but… Pour en arriver là : le commencement de sa vie, le père absent qui l’avait fait devenir ce qu’il était….

Et cette rose rouge, magnifique…. Il était hypnotisé par cette rose, en la regardant, il avait une sensation de… Une sensation de plénitude, il se sentait s’envoler, sortir de son corps…. Une réalité le frappa d’un coup : il était arrivé ici dans un but, poursuivre la quête de son père.

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Mais cette rose ???? Il se souvint des légendes de la Tour : La Tour Sombre résidait dans le Monde Ultime, au milieu d’un champ de Roses, à perte de vue....

Son père y était-il arrivé ? Si tel était le cas, pourquoi son monde continuait à se décrépir !! Pourquoi tout tombait en ruine ? Pourquoi…. Gilead était voué à disparaître ?!?!

Il se mit à pleurer ; le désespoir était total : que faisait-il là ??? Continuer la quête de son père, la mission de toute sa vie…. Mais cela l’avait mené à la mort, à priori.

Il resta la nuit près de la tombe : la Rose brillait légèrement, appelant le Pistolero à la regarder, à sentir sa présence, à lui ouvrir l’esprit vers les vérités du monde….

L’esprit embrouillé par des sentiments et des pensées contradictoire, le Pistolero se laissa emporter, durant son sommeil, par la force de la Rose.

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Encore une fois, il se détacha de son corps, monta à toute vitesse dans la voûte étoilée. Il voyagea à toute vitesse, traversant plaines, déserts, Océans, Villes étranges avec des immeubles énormes en béton mais en ruines, des vallées noires….. Et enfin, il la vu : la Tour Sombre, au milieu de champ de rose, à perte de vue…. C’était un spectacle magnifique, la Tour semblait pulser de toute sa masse.

Il avait beau regarder vers les hauteurs, il n’en voyait pas la fin : la Tour se perdait dans le ciel. Sa masse énorme, Noire, semblait l’appeler tel un aimant. Elle réclamait sa libération, elle réclamait un Pistolero, elle réclamait la lignée d’Eld….

Le Pistolero se réveilla en sursaut, au petit matin. Il regarda la rose : elle était redevenue une « simple » rose…. Il alla la cueillir, une épine fit couler son sang de son doigt. Voilà a quoi allait ressembler son voyage dorénavant : un fleuve de sang, un tribu à payer pour rejoindre la Tour, afin de répondre à la seule question qui hantait son esprit à présent : que se trouvait-il au dernier étage de la Tour ????

La migraine qu’insufflait cette question tonitruante, l’accompagna toute la journée, alors qu’il avait quitté le lieu où reposait son défunt père. Son but était désormais clair : son père lui avait passé le flambeau depuis bien longtemps.
»

Le Pistolero sortit de sa rêverie : la tempête faisait toujours rage, mais il devait se préparer à retrouver sa bien aimé : Minerve devait l’attendre.

Pour apporter un espoir aux terra de Mars, ils avaient pris la décision de déclarer leur amour, ce sentiment qui permettait à tout un chacun de croire en un monde où tout était possible, même battre les armée de Mictlan sans la Sainte Rotule.

Pour lui, Mictlan pouvait bien se déchaîner, tant que Minerve était à ses côtés, personne n’arriverait à le faire tomber, lui, le Pistolero !
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MessageSujet: Légendes   Un pistolero nommé Viviboss EmptyVen 24 Aoû - 22:41

Légendes

Le Pistolero était sortis pour rejoindre le Bunker de commandement, il devait entrainer ses commandos.

La tempête s’était calmée, les vents étaient moins forts. Arrivé dans le Bunker, il jeta un œil sur la table tactique, sur laquelle s’entassaient des feuillets et des carnets de notes.

Cela faisait depuis cette nuit près de la tombe de son père, qu’il complétait une chronologie des faits et légendes concernant la Tour Sombre, qu’il recueillait au cours de son voyage. C’était sa lubie, la Tour était quelque part, entre 2 mondes, dans une réalité, le Monde Ultime….

Il s’installa à la table, pris une synthèse de tout ce qu’il avait compulsé sur le sujet…..

« La Tour Sombre est le point de convergence de tous les mondes.

Son existence est multidimensionnelle : son point d’origine, l’endroit dans lequel se trouve sa base, se nomme le Monde Ultime. Il s’agit du premier monde.

Les écrits décrivent le Monde Ultime comme étant une vaste plaine, dans laquelle se trouvent des roses rouges à perte de vue. La base de la Tour se trouve en plein milieu de cette plaine.

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Dans les livres et les récits entendus, aucune mention sur la construction elle-même de la Tour : on ne sait qui l’a construite. Les légendes parlent d’un « Grand Architecte », de toutes les façons d’une divinité.

Elle est visible dans plus d’un monde, mais pas dans tous.

Son but, inconnu, est à mon avis de réguler « l’existence » et la « non-existence » de toute chose.

Les récits démontrent tous une chose : il existerait, à son dernier étage, une pièce dans laquelle une entité veillerait sur son fonctionnement.

La Tour Sombre est sensé être neutre : pas de prédominance Karmique. Mais vu les dégâts infligés à mon monde, je doute de ce fait !!!

Pour respecter l’équilibre et ne pas détruire la tour, ce qui signifierait le Néant, la Tour doit veiller à l’existence de toute chose, surtout des différents mondes qui la soutiennent.

La masse de la Tour est si énorme, qu’il est dit qu’elle est soutenue par des « rayons », au nombre de 6. Ces « rayons » sont composés par le « Glam » : la magie et la force de vie.

Mon monde fait partie de ceux dans lesquels on peut la voir, raison pour laquelle il n’y a que chez moi que j’ai pu trouver des informations, soit par la bibliothèque du château de Gilead, soit par des récits et légendes glanés ça et là au cours de mon voyage.
»

Le pistolero reposa le feuillet, et se frotta le visage. Où était-elle ? Dans quelle direction ? Aucun indice depuis qu’il était arrivé sur Mars, mais il sentait la pression de son ombre.

Ses cauchemars et ses rêves étaient des indices qu’il ne devait sous-estimer : les événements qui se passaient ici lui faisait penser que la Tour Sombre n’y était pas étrangère !!!

Mais personne ici n’en avait entendu parler : il avait essayé de glaner des indices supplémentaires, sans succès.

Si la Tour Sombre était derrière les événements récents, cela ne confirmait que ses soupçons : la Tour avait acquit une influence Karmique, elle n’était plus neutre !!!! Et si tel était le cas, il fallait rétablir l’équilibre, quoiqu’il en coute….

Qui était au sommet de la Tour ?!!!? Qui gouvernait la Tour ? Qui était à la tête… Des Univers ?!?!? Le Pistolero frissonna.

Une onde lugubre monta des plaines Martiennes : la Tour le demandait, lui, le dernier descendant des justiciers du Blanc….

Il secoua la tête, se leva, remit son casque, et sortit du Bunker de Commandement.

Ses yeux bleu profond, se perdirent un instant sur cette surface rouge, qui respirait l’hostilité à toute vie… Il se tourna, et retourna au Bunker de Minerve. Au moins ce soir, la Tour n’occuperait pas son esprit….
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MessageSujet: Rêves & cauchemears part3   Un pistolero nommé Viviboss EmptySam 25 Aoû - 16:57

Rêves & cauchemars, part3 : mes premières victimes...

Le Pistolero s’était assoupi, il n’en pouvait plus. Il vit un rêve dont le personnage principal est sa tendre et douce Minerve, mais l’arrière-plan est invariablement le même : la Tour est son obsession !!!!

Il dort mal souvent, même si il parait auprès de ses proches en pleine forme. Il ne veut pas les inquiéter, mais il se doute que son cinéma ne durera pas longtemps : devrait-il leur parler de la menace qui règne au-dessus de leur tête, telle une épée de Damoclès ????

Avant de leur en faire part, de leur parler de son passé, il voulait vérifier l’influence de la Tour dans ce monde. Il ne pouvait prouver son existence, à part en leur faisant part de la façon dont il était arrivé sur Mars… Cela les troublerait sûrement !!!

Il eu une absence de quelques minutes… heures ????? Il était si…. Fatigué….

Quand il se réveilla, il avait un crayon entre les mains, et une feuille, entièrement dessinée, les traits étaient précis, réguliers.

Pas possible, c’était pas lui. Il avait du mal à faire des plans de bataille, alors ca …. ?

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Il tint le dessin à 2 mains, elles tremblaient. Son visage était livide : il se rappelait parfaitement de la première scène : il s’agissait du premier village qu’il avait éradiqué, au nom de la folie….

Les odeurs de chair brûlé et de poudre lui revint instantanément en tête :

« la journée était déjà avancé quand il était arrivé dans cette bourgade, il faisait chaud….

Personne ne traînait dans la Grand Rue, on aurait dit une ville fantôme… Le Pistolero était sur ses gardes, prêt à dégainer au moindre signe d’hostilité.

Au bout d’un moment, alors qu’il avançait lentement, observant ce qui l’entourait, une foule de gens apparut. Ils avaient un regard fou, enragé : il avaient des haches, des fourches, des couteaux, des lances pierres….

Le Pistolero tenta une approche diplomatique, tant qu’il le pouvait : ils s’approchaient… « Aile habitants, que vos jours soient longs et vos nuitées heureuses sur cette Terre !!! »

En retour, il eu droit à des jets de pierres. Il les esquiva, ses armes ne sortiraient qu’en dernier recours !!! Il recula, alors que la foule avançait en grognant : ils n’avaient pas l’air d’être eux-mêmes….

La foule commença à se disperser pour l’entourer : cette situation était en train de lui échapper, et pas moyen de savoir pourquoi ils s’en prenaient à lui !!!

Le Pistolero dégaina par réflexe ses 2 Colts : le geste était si vif et mécanique qu’on ne vit qu’un flou alors que ses mains attrapaient les crosses en bois de Sental, et qu’il armait les 2 chiens…

Il les porta au niveau de ses hanches, à la Pistolero. Les 2 premiers coups, fracassant l’air chaud et lourd d’un bruit infernal, atteignirent les 2 premiers habitants qu’il vit, les blessures n’étaient pas mortelles, pour l’instant…

Il continuait à reculer, il ne voulait pas en arriver à ces extrémités, mais si cela était nécessaire…..

Plus la situation devenait oppressante, plus les instincts du Pistolero se réveillaient. Un calme et un froid l’envahirent : la mécanique du Pistolero se mit en branle, celle-là même qui permettait à un Pistolero de remporter une bataille contre 100 ennemis armés….

Il n’était plus que muscles tendus, observateur de faiblesses, d’ouvertures du terrain… La stratégie de la Guerre avait pris la place de l’Homme errant….

Le rythme de ses tires augmenta, les victimes tombèrent : maintenant, il tirait pour tuer. Les munitions étaient trop rares pour qu’il les gaspille…

Ses barillets vides, d’un geste ample et précis de ses poignets il ouvrit ses Pistolets, éjecta les douilles en un claquement des poignets, mis son Pistolet gauche sous son esselle droite, pris des cartouches de sa cartouchière, et remplit les alvéoles des barillet en une fraction de seconde…

Il continuait à reculer, il gardait un œil sur la foule qui s’approchait. Il fit les mêmes gestes avec l’autre arme : ses pouces étaient brûlés par la chaleur des barillets de ses armes, mais dans ces moments, il ne sentait pas la douleur….

Il décida d’augmenter la cadence : maintenant, il visait de façon à ce qu’une balle tue au moins 3 personnes en même temps….

Il évita des projectiles avec souplesse, courait à reculon, mais les habitants n’avaient pas son entrainement, ils n’étaient pas des pistoleros : eux n’évitèrent pas la mort, par ses armes ancestrales….

A la fin, le pistolero reprit ses esprits : il détestait ses états second, où la froideur de ses réflexes prenaient le dessus…. Mais au moins, il avait la vie sauve, même si des innocents avaient payé cher pour ça….
»

Son visage s’adoucit : ce qui était fait était fait, on ne pouvait revenir en arrière….

Ces morts ne seraient pas inutiles, il en avait fait le serment. La Tour Sombre, il la rejoindrait.

Et en montant à son sommet, il crierait à plein poumon, le nom de ses amis, de ses victimes connues, qui sont morts afin qu’il réussisse cette mission…
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MessageSujet: L'héritage de sang   Un pistolero nommé Viviboss EmptyDim 26 Aoû - 17:09

L'héritage de sang....

Le Pistolero était heureux. Ses réflexes de voyageur solitaire s’étaient émoussés depuis sa rencontre avec ses amis de la New Phoenix, depuis la rencontre de son Amour.

A 25 ans, il savait qu’il n’avait pas tout vu de la vie, mais il en savait déjà long. Son expérience du combat était hors du commun, et ses pérégrinations solitaires dans les déserts de l’Entre Deux Monde lui avaient forgé un caractère d’acier.

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Il avait beaucoup appris sur lui-même : son Maitre d’Arme était mort trop tôt pour lui apprendre les fondements de la vie de Pistolero, de comment utiliser ses donts naturels. Bien sûr, son entrainement les avaient éveillés, mais le chemin était long pour les maitriser complètement…

Cela, il devait le faire tout seul, se forger tout seul. Rien de mieux que le terrain, comme son Maitre dirait !!!

A l’heure actuelle, il savait 2 choses sur ses gênes de combattant :

Tant qu’il ressentait le froid, la faim, l’Amour, la Haine… tout sentiments qui le reliait aux hommes, pas d’inquiétudes, il était comme tout le monde : riait, souriait, pleurait.

Il avait remarqué par contre, que dès que le calme l’envahissait, une froideur l’atteignait, ne laissant de sa condition d’homme que ses sens aiguisés : dans ces moments, sa conscience s’effaçait pour laisser place au froid tacticien calculateur, observant chaque ouverture sur le champ de bataille, chaque faiblesse, afin de faire mouche à tous les coups.

Cet Etat de conscience secondaire, il le ressentait lorsque les situations dérapaient, qu’elles devenaient incontrôlables, que sa vie était en danger. Il n’aimait pas ses moments, car dans ces instants, seuls ses réflexes et ses gênes de la lignée d’Eld contrôlaient le moindre de ses mouvements. Il ne ressentait pas la douleur, sa concentration était telle que ses sens en éveil captaient les moindres mouvements, changements, odeurs, etc.

Il ne contrôlait pas encore ses changements d’Etat : on devait le voir comme Lunatique !!!

Mais son parcours initiatique l’avait formé à beaucoup de situations. Mars était une autre étape, il le savait : il devait être fort pour atteindre la Tour, pour vaincre les ennemis qui se mettraient en travers de son chemin.

Il ne permettrait pas que sa quête, la mission de sa vie, tombe à l’eau.

Ses amis l’avaient beaucoup aider à son retour à la civilisation, leurs sentiments pour lui le touchaient. Depuis qu’il était sur Mars, il n’avait pas eu de fureurs froides, c’était un signe qu’il commençait à contrôler son héritage, son sang….

Il avait déjà combattu sur Mars, mais pour s’entrainer : il n’avait pas dévoiler son potentiel, de peur de faire quelque chose qu’il n’aurait pas voulu.

Il pensait à Ondine, Gabboul, DrThrax, Tinalban, Phixius, Doys, TheOuf…. Et sa chère et tendre Minerve, l’Amour de sa vie : il sourit. Oui, cette amitié forte, il devait la préserver, c’était elle qui lui permettait de dompter son héritage de Pistolero.

Peut-être que lorsqu’il aurait totalement absorbé la façon de se contrôler, il pourrait reprendre, avec détermination, sa quête….

La Tour Sombre guettait, dans l’obscurité de Mars… Elle avait l’air de veiller au Chaos qui commençait à y régner….
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MessageSujet: Mondes Alternatifs : dédicace à Ondine...   Un pistolero nommé Viviboss EmptyLun 27 Aoû - 21:19

Mondes Alternatifs : dédicace à Ondine...

Le Pistolero méditait dans le Bunker de Commandement. Sur la table, toujours le même bazar : des feuillets, des blocs…. Tous gribouillés d’une écriture nerveuse et stylisé.

La main sous le menton, il avait le regard dans le vide, triste. Aujourd’hui, une Amie, une Mère pour eux les Phoenix, avait annoncé son départ. Il était déboussolé : s’était si soudain !!!!

Ondine était un pilier de sa vie sur Mars : elle l’avait aidée à canaliser ses sentiments, ses forces, sa condition de Pistolero.

Il releva le menton, ses yeux bleus déterminés : la vie continuait sur Mars, peu importaient les injustices. Il ne pouvait se permettre de faillir, d’avoir le cœur faible face à sa quête. Ce qui ne tue pas nous rend plus fort, il avait toujours réagi comme ça, il devait continuer.

Sa route était encore longue jusqu’à la Tour, à tous les points de vue. Il devait s’entrainer, s’endurcir, glaner des informations…..

Il baissa la tête sur la table : un feuillet attira son attention. Un résumé qu’il avait écrit sur l’histoire de l’Entre Deux Monde, telle qu’il avait pu la percevoir d’après la Bibliothèque de Gilead….

«
L’histoire de l’Entre Deux Monde est complexe, et relativement « inconnue ». Beaucoup de choses se sont perdues dans le temps, ne permettant pas de tout reconstituer.

Mais déjà, on peut dire que l’Entre Deux Monde est étroitement lié aux autres mondes, autant dans son histoire que dans son devenir.

Pour mieux comprendre, il faut savoir que l’Univers est une complexité de mondes « parallèles, à des états spatio-temporel différents, aux « causes à Effets » différents. Ainsi, il existe des mondes identiques à l’Entre Deux monde, mais à des époques différentes….

Ces mondes parallèles peuvent être similaires, mais pas identiques : des distorsions peuvent apparaître, des choix différents exister et altérer ces mondes.

Un livre de la bibliothèque raconte une histoire, selon laquelle un voyageur de l’Entre Deux Monde serait passé d’une dimension à l’autre : tout était identique. Mais il avait constaté de légères différences : du Coca Cola s’appelant du « Nozola », des voitures Nissan portant la marque « Niccon ».

Il est apparu lors de recherches des Anciens de l’Entre Deux Monde, qu’il devait exister un monde référent : où le temps suit invariablement sa course, sans possibilité de l’altérer. Ce monde est le point de départ des autres réalités, des autres dimensions, des autres mondes…

Ce monde est appelé « Monde Réel ».

Dans les temps où les Baronnies de l’Entre Deux Monde étaient organisés et vivaient en Paix et harmonie, où le Chaos n’avait pas pris la place de l’Ordre juste, Gilead était une Baronnie « Savante », effectuant des recherches poussées, interprétant les faits, analysant le peu d’Histoire qu’ils avaient sous la main.

La lignée d’Eld était les souverains de cette Baronnie : la confiance régnait dans la construction d’un futur prospère, où chacun pourrait vivre sans avoir peur du Chaos, de l’influence de la Tour Sombre.

A cette époque il fut décidé de prendre l’échelle temporel depuis le Monde Réel, afin d’avoir une juste interprétation de l’Histoire de l’Entre Deux Monde.

En effet, ils savaient que l’Entre Deux Monde était un monde alternatif au Monde Réel, mais ils ne savaient pas si leur réalité était dans un passé ou bien dans un futur, ni ce qui s’était passé pour qu’ils en arrivent à un tel bouleversement de la société humaine….

Après des années de recherches, ils déterminèrent l’époque de l’Entre Deux Monde à environ 2000 ans à partir du Monde Réel, dans le futur….

Ce qui signifiait environ 3970 après Jésus-Christ, rapporté au temps du Monde Réel….
»

Le Pistolero leva les yeux de son feuillet : il se demandant où, lui, se trouvait, et à quelle époque….

Ses yeux devinrent humides : des flashs du visage de Ondine lui vinrent en mémoire. Ondine…. Que t’a-t-il prit ?!???!

Les yeux du Pistolero devinrent froids, le calme pénétra son esprit. Il enfila son casque, prit sa paire de Pistolets : il vérifia qu’il les avait chargés avec des balles « extérieurs ». Il courut tant qu’il pu, jusqu’au bord de la falaise contre laquelle se trouvait le Bunker de commandement. Il leva la tête vers la voûte étoilée : au milieu, un point qu’il ne connaissait que trop bien. La Terre.

Il leva ses 2 armes, tira les 12 balles d’une traite dans cette direction. « Ondine, je ne t’oublierais pas. » Ses yeux exprimaient maintenant de la tristesse. Une larme coula.

« Je te jure solennellement que du haut de la Tour Sombre, je crierais ton nom, à plein poumon !!! »
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MessageSujet: L'Entre Deux Monde   Un pistolero nommé Viviboss EmptyMar 28 Aoû - 22:10

L’Entre Deux Monde

Le Pistolero était inquiet. En effet, son passage sur Mars ne s’était pas fait sans heurts, son scaphandre ainsi que ses nouveaux équipements avaient détruit son équilibre, son entrainement, ses acquis.

L’atmosphère de Mars avait modifié sa vision, le casque du scaphandre augmenté considérablement ses angles morts… Il n’aimait pas ces conditions, il était affaibli en tant que Pistolero, il devait tout reprendre depuis le début….

Le Pistolero s’entrainait tous les jours pour reprendre ses réflexes adaptées aux conditions. Il courait, tirait, observait, explorait. Il devait connaître le terrain sur lequel il évoluait, connaître les nouvelles lois de physique, connaître ses ennemis potentiels….

Il arriva au Bunker de commandement fatigué. Il avait des choses urgentes à régler : une chose l’avait frappé en arrivant sur Mars, cette fascination qu’avaient les Terras pour les Grands Anciens. Ils les veneraient, et leur culte semblait réellement avoir des effets grâce au travail des adeptes….

Dans ce monde, les Grands Anciens semblaient « exister », quelque soit ce mode d’existence….

Il se dirigea vers le bureau, sur lequel traînait toujours ses papiers, ses notes. Il avait regroupé toutes ses connaissances ici, et maintenant, il devait les protéger. Aux vues des évènements qui se déroulaient sur Mars, il ne serait pas bon que quelqu’un découvre les informations qu’il possédait, cela lui serait sans doute fatal.

Il rangea les notes et papiers dans un carton. Avant de refermer la boite pour la ranger dans le coffre blindé du Bunker, il lut ses notes tirés de « Historia Mondo », un livre qui avait été une référence sur les connaissances historiques de l’Entre Deux Mondes.

« L’histoire de l’Entre Deux Monde a disparu dans les temps, dû à une succession de catastrophes en chaine. Nous ne pouvons qu’interpréter les éléments d’aujourd’hui afin d’en tirer le passé, chose peu aisée.

D’abord, il existe 2 périodes distinctes : l’avant et l’après cataclysme.

Avant Cataclysme, les Grands Anciens menaient une vie paisible et riche : le développement des sciences et technologies leur ont permis de mieux appréhender la nature, de la façonner comme ils le désiraient : Gratte-ciels, mégapoles, restructuration des espaces, moyens de transport, ordinateurs….

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Cette période promettait d’être riche en évolution, en connaissances, en savoirs ….. en sagesse !!!!

Les évolutions technologiques avançant à grands pas, ils se retrouvèrent bientôt bloqués par des éléments inconnus, impalpables, inexplicables : qu’y avait-il au-delà de l’extrêmement petit ? Qu’y avait-il au-delà de l’infiniment grand ? Ils pensaient trouver des réponses logiques et scientifiques à ces questions, éradiquer l’ignorance.

Leur arrogance et vanité les amenèrent sans ménage à disloquer les moindres parcelles de magie et de force de vie, cette même énergie ésotérique qui maintient la Tour Sombre. Ils cherchaient des réponses, ils ne découvrirent que le néant. Expliquer la vie, l’Univers ? Chose très audacieuse, mais très dangereuse et destructrice, si on sait que ces recherches ont tellement été poussées qu’elles avaient fait plier les forces des univers.

A cette époque, les Grands Anciens ne savaient pas ce qu’ils étaient en train de faire. Les causes sont faciles à trouver, mais les conséquences tellement énormes qu’elles étaient impossibles à toutes les déterminer.

Ils réussirent à découvrir le moyen de voyager dans les dimensions, dans les mondes des Univers. Ces brèches faites à l’aide de leur technologie mirent à rude épreuve les pouvoirs de la Tour qui était déjà affaibli, mais ils n’en connaissaient pas encore l’existence….

Ce ne fut que plus tard, quand des perturbations spatio-temporelles apparurent, que les Grands Anciens se rendirent compte de leurs fautes. Le Mal était déjà fait, mais les débats et les recherches aboutirent à la découverte dans un des mondes, le Monde Ultime, de la Tour Sombre, cet édifice centre de tout.

Son étude ne détermina pas son utilité, mais les Grand Anciens avaient retenu amèrement la leçon : ils utilisèrent toutes leurs ressources afin de rétablir l’ordre juste, en renforçant les rayons affaibli grâce à leur technologie.

Mais l’Homme est vil, il s’est trouvé des rapports de forces au sein des populations qui étaient nombreuses : leur science leur avait permis de guérir quasiment toutes les maladies, le taux de mortalité était quasi-nul. La surpopulation était un problème épineux, les mondes alternatifs avaient été pris comme une des meilleures solutions pour résoudre ce problème.

Ces confrontations aboutirent au chaos : les choses en entraînant une autre, une guerre totale eue lieu, tous les moyens militaires furent utilisés : bactériologiques, chimique et nucléaire.

L’annihilation fut quasi-totale, et les effets dévastateurs : terres polluées pour des millénaires, faunes ravagés, et ce qui était encore vivant subit d’énormes mutations génétiques ne faisant que repousser un peu plus l’agonie de ce monde dévasté.

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Ces évènements ures lieu, d’après les estimations, il y a 1900 ans, soit dans le Monde Réel l'année 2070.

On ne sait pas comment un petit groupe d’humain a survécu, quoiqu’il en soit il fallut 1900 ans à l’Entre Deux Monde pour se recréer dans cet environnement fragile, dans lequel régnait ça et là des vestiges d’une époque révolue où régnait la technologie.

Ce monde, post-apocalyptique, était d’une cruauté terrible : quasiment aucune végétation, des zones entières ravagées par les radiations, de nouvelles espèces terrifiantes avaient vu le jour à cause des mutations. Ce monde était hostile et sans pitié, ce monde était légué par les Grands Anciens….

Malgré tout, l’organisation humaine reprit son existence, s’adaptant à cette nouvelle donne. Mais ces hommes étaient ignorants du passé duquel ils étaient issus, et la présence de la Tour Sombre fut quasiment oubliée.

Jusqu’à ce que les technologies employées pour soutenir les rayons vacillent, par manque d’entretien, par manque de compétences pour maintenir les systèmes sophistiqués…
»

Le Pistolero referma le rapport. Il ne fallait qu’on découvre ces dossiers. Ils les enferma à double tour, puis s’assit sur la table ; réfléchissant.

L’Entre Deux Monde était, encore une fois, à l’agonie et maintenant, rien ne pouvait plus être tenté. Son écroulement était quasiment inévitable, et les Grand Anciens en était la cause….
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MessageSujet: Re: Un pistolero nommé Viviboss   Un pistolero nommé Viviboss EmptyMer 29 Aoû - 23:40

D’un Monde à l’Autre

Le Pistolero se dirigeait vers le Bunker de Minerve, sa chère et tendre. Son béhémoth avait déjà quelques kilomètres au compteur : le climat rude et l’hostilité naturelle de Mars l’avait déjà marqué de son saut.

La traversée des vallées, des collines, des déserts…. Cela lui rappelait son monde, sauf qu’il n’avait pas tant de confort. Beaucoup se plaignent ici : s’ils avaient eu un dixième de son expérience de la vie, ils n’auraient pas la même réaction, c’est certain.

Il s’était forgé à la force du poignet, de sa sueur, de sa combativité, de son implacable détermination à mener cette mission, qui était censé le mener à sauver, ni plus ni moins, les Univers.

Il était caractériel, impulsif, passionné, et probablement lunatique, mais ces caractères fort de sa personnalité étaient les garants de sa survie à toutes ces épreuves que lui réservait son destin…

Il pensait que son avenir en société était loin d’être certain : il était trop habitué à la solitude, et la perte récente d’une amie chère l’avait ramené à la dure réalité : pas tout le monde pouvait tenir ces conditions extrêmes.

Il se rappela alors son arrivé sur Mars, son arrivé dans ce monde où les Grands Anciens accordaient leur bénédiction, ou leur présence sous une forme immatérielle leur permettait de réchapper à un quelconque désastre, s’il s’en produisait un….

« Dans l’Entre Deux Monde, les déserts étaient nombreux : j’ai certainement du y passer 90 % de mon temps d’ailleurs…

Encore une journée à marcher dans cette canicule, où chaque bouffée d’air donnait l’impression de respirer des flammes, sans compter sa possible toxicité …

Au loin, un mirage : une ville… Non, c’est pas un mirage. Il approche d’un lieu, peut-être peuplé ? Ces temps-ci, je préfère rester à l’écart des populations, pour le peu que j’en croise. La folie les rend agressifs, ils sentent les temps changer, ils sentent leurs fins approcher. Ce qui les rend fou : ils ne peuvent rien y faire…

Cette ville est encore loin, elle est enrobée dans une espèce de voile tremblotant, avec des reflets du à la réverbération du soleil sur les caillasses de ce désert…. J’avais déjà vu ce phénomène plusieurs fois : la chaleur change la densité de l’air, ce qui entraine une diffraction des rayons du soleil… Bref, un mirage.

Celui-ci paraît démesuré, mais rien d’anormal dans l’Entre Deux Monde : j’avais déjà abattu des panthères à dent de sabre plus gros qu’un Ours.

Au fur et à mesure que j’approche du mirage, un bourdonnement commence à se faire entendre. L’image du mirage semble toujours identique : comme le fond de la mer que l’on voit à travers l’eau, sauf que là il s’agit d’une ville…

Le bourdonnement s’insinue dans son crâne, met au supplice ses sens : la mélodie du bourdonnement devient intenable !!! Mais je continue à avancer : je n’ai presque plus d’eau. En regardant l’horizon, je me rends compte que le mirage est limité en taille. Un peu plus loin, la « flaque » translucide s’arrête d’un coup, laissant juste voir le désert.

Le bourdonnement m’hypnotise : ma conscience s’effrite, je ne peux qu’avancer. Je dois traverser ce mirage… Soudain, je me souviens. Dans la bibliothèque de Gilead, un volume consacré à la Tour Sombre…. Encore elle….

« Il se trouve des endroits dans l’Entre Deux Monde, où apparaissent des brèches. Ces brèches font côtoyer ensemble 2 mondes différents, comme un pont permet d’enjamber une rivière. Ces brèches ont commencé à apparaître après le cataclysme, preuve que les pouvoirs de la Tour s’amenuisent. Ces brèches sont appelées Trames.

Elles émettent un son bourdonnant, dont la résonance, de manière inexplicable, attire tout ce qui est vivant en son cœur. Aucun témoignage d’un passage quelconque : il n’y a eu que des observations. Les possibilités de retour semblent nulles.
»

Voilà donc une trame…. Et derrière, de quoi s’agit-il ? Le monde Réel ? une réalité alternative ? C’était la première fois que je voyais enfin quelque chose que mon père avait du voir : un effet de la Tour Sombre, enfin une preuve solide de son existence…

Pas la peine de résister : de toutes les façons, errer dans l’Entre Deux Monde ne m’apportera rien de plus que la mort, et sans réponses satisfaisante. Je veux voir ce qu’a vu mon père, je veux…. Je veux avancer, sur le sentier de ma vie, de mon destin…

Je m’arrêtais près de la trame, le doute m’assaillit, la peur aussi. La trame ressemblait à une surface d’eau, dont le fond serait une cité engloutit… Je vis des gens marcher, des objets étranges dans le ciel voler, des maisons immenses…. Et pas l’ombre d’un grain de sable, pas l’ombre d’un désert…

Je me retournais un instant, vers l’étendue désertique bouillante, morte. J’observais alors le fond de la trame, avec ce monde plein de vie, insouciant…

Je fermi les yeux, plongea une jambe dans la trame, et avança. Un léger courant électrique me donna un frisson : j’avais l’impression de tomber dans le vide. Mon pied se posa alors sur une surface dure, noire et lisse : une route, en plein milieu d’une ville étrange, qui ne ressemblait à rien de ce que j’avais déjà vu.

Confus et désorienté, je me retournais : je ne voyais que la ville, la proximité de ces énormes maisons m’oppressait.

Les passants me regardaient comme si j’étais un fou, les yeux n’exprimant que mépris et incrédulité. En les regardants, je sus pourquoi : j’étais poussiéreux, mon Jean était rafistolé de tous côtés, mes bottes usées jusqu’à la corde, ma chemise déchirée….

Il était évident que ce monde n’était pas le mien, mais représentait-il l’avenir, le passé ? un présent alternatif ? Ou bien le monde Réel ?
»

Le Pistolero sortit de sa flânerie en approchant du Bunker de Minerve. Il sourit : certes, ce n’était pas son monde, mais il avait trouvé beaucoup plus de choses ici et en si peu de temps….

Sa vie était paisible, aidé par la « Technologie », la vie était beaucoup moins dure….

Au moment où il avait franchi la Trame, il savait qu’il avait perdu son identité, il devait s’adapter aux nouvelles conditions.

C’était ainsi qu’il était passé de Viviboss Deschain, Barron de Gilead de l’Entre Deux Monde, Pistolero aux services du Blanc et de l’Ordre Juste, à Viviboss Deschain, homme sans histoire ou presque dans ce monde….
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MessageSujet: Mars   Un pistolero nommé Viviboss EmptyJeu 30 Aoû - 21:02

Mars

Le Pistolero était dans le bunker de commandement, encore une fois. Il veillait à ce que les ordres soient correctement exécutés, il était un homme d’honneur et de parole.

Ses recrues avançaient bien, son entrainement portait ses fruits, la Tactical Team of Mars Shadow ne faisait pas parler d’elle, preuve que ses actions étaient rondement menées.

Il réfléchissait à son avenir sur Mars, comment il allait mener son destin : la Tour Sombre devait être matée, c’était la seule solution qui s’imposait. Mictlan prenait du pouvoir, ses possédés devenaient hargneux et faisaient des ravages…

Les BOSS mènent leur guerre, et ne craignent rien : le bouclier ésotérique qui les protège leur permet de mener leurs actions sans craindre les ripostes….

« De toute part, nous sommes cerné…. » Pense le Pistolero. Pendant qu’il réfléchit, il nettoie ses armes. Cela l’aidait à réfléchir, à anticiper les évènements. Devant lui, les crosses démontés, les canons, et les barillets de ses Colts.

De la graisse dans une main et une peau de chamois dans l’autre, il fait ses gestes mécaniquement, sans y penser. Il est rapide et précis : ces gestes, il les a faits souvent. Entretenir ses armes, c’est s’assurer de sa survie….

« Arrivé dans ce monde, le Pistolero est désorienté. Toutes ces choses qu’il voit, il ne les connaît pas.

Il a bien vu 2 ou 3 des choses qu’il voit ca et là dans sa traversée des déserts de l’Entre Deux Monde, mais ils étaient vieux, en ruine, usés, dévastés…

Des charrettes qui avancent sans chevaux et qui ont l’air tout en métal, de la lumière qui ne semble pas avoir besoin de feu, les matières dont étaient faites les maisons, qui semblait dur et résistant et ressemblaient à de la pierre…

Il se fait arrêter par des gens en uniforme bleus, avec des casquettes… Que lui veulent-ils ? Eux aussi portent des pistolets, automatiques. Il en a déjà vu, mais pas fonctionnelles : ces armes sont des jouets pour lui. Mais ils ont l’air menaçants : ils lui demandent un « permis de port d’armes ». Le Pistolero sourit : depuis quand un permis est nécessaire pour survivre ? Les voyants insistant et le cernant, le Pistolero préfère prendre la fuite.

Il court, sans destination, au cœur de cette ville énorme. Dans une ruelle sombre, il se réfugie pour semer ses poursuivants. Il imagine que sa tenue n’est pas là pour le servir, ni ses pistolets qu’il porte à ses hanches….

Il se dépoussière un peu, lisse ses vêtements, range ses armes dans son sac en cuir, son Gunna.

Il déambule dans la ville : aux vitrines, il voit de drôles de boîtes avec des images qui bougent…. C’est un endroit des plus bizarres pour le Pistolero, mais sa fascination l’emporte sur sa méfiance : ce monde a l’air si …. Vivant !!!

Déambulant dans les rues, les panneaux lui indiquent qu’il est dans un endroit du nom de « New York »…. Drôle de nom pour une ville….

Il est ébahi par les couleurs et les images lumineuses sur les façades des immeubles : « Coca Cola », « Nike », Mc Donald »….

La féérie, il se croit dans un endroit magique. Il reste scotché face à un écran géant, passant « CNN » 24 h sur 24….. Il reste 20 minutes devant, il est hypnotisé : les images montrent une planète Rouge, sur laquelle la « Terraformation Enterprise of Mars » a établi une colonie, afin de faire…. Ressembler cette terre aride en Terre ????

Il est fasciné. Les conditions de cette planète ressemblent un peu à celle de l’Entre Deux Monde, et ils disent qu’ils sont capables de la rendre fertile et vivante….

Le Pistolero sait que rien n’arrive par hasard : tout est tracé, son Destin lui tend la main. « CNN » fait une publicité pour rejoindre un programme monté par « La Firme », cette multinationale qui a les licences d’exploitations de Mars. Il retient l’endroit indiqué par l’homme qui parle sur l’écran : il doit y aller, absolument…

Demandant son chemin à plusieurs personnes qui le regardent de travers, le Pistolero atteint enfin la « mission locale » de « La Firme » dans New York : le Pistolero regarde en l’air, pour essayer de distinguer le sommet de l’immeuble dans lequel se trouve son avenir…

La réception du bureau est austère : une boite diffuse des images de Mars telle qu’elle est maintenant, et des images de « synthèses » montrent ce qu’elle pourrait être après terraformation.

Le Spot de publicité exhorte les volontaires à les rejoindre, pour le bien de l’humanité : c’est comme cela qu’ils comptent résorber les problèmes de surpopulation ???

Cette alternative à l’Entre Deux Monde lui plait bien : dans son monde, les Grands Anciens ont déchainer le feux nucléaire à cause de ces problèmes, sans jamais trouver de solutions fiables….

On l’accueille dans un bureau cossu : il sent de la gêne de la part de l’homme qui le reçoit, face à son apparence. Mais il ne se formalise pas : ils ont besoin de bras sur Mars, et si en plus il n’a pas de famille et qu’il ne manque à personne, tant mieux…

Le Pistolero ressort dans la rue une demi-heure plus tard : un papier à la main, il a rendez-vous à « Cap Canaveral » dans 3 jours, direction Mars. Il n’a sur le dos que ses vêtements, et son Gunna.

« Aile, Mars la poursuite de mon destin passe par toi : l’histoire s’écrira avec moi, si je peux changer le cours des choses, et trouver la Tour Sombre…. »

Le Pistolero regarde le ciel : l’espoir naît dans ses yeux bleu acier, sa détermination est sans faille.
»

Le Pistolero finit de monter ses Colts, les fait tourner autour de ses doigts, et les met dans le même geste dans leurs holsters, accroché à une patère du Bunker.

Il s’assoit à la table, prend une ration et la déguste. Il doit continuer son entrainement, et surtout voir son Amour : elle lui manque tant…
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MessageSujet: Kata Armé   Un pistolero nommé Viviboss EmptyDim 2 Sep - 18:46

Kata Armé

Le Pistolero n’avait jamais songé, avant son arrivée ici, à enseigner son art. Sa place de Leader, acquise avec respect et confiance au sein de son syndicat, l’avait amené à reconsidérer la question.

Il prenait son rôle très au sérieux, et avait réfléchi longtemps à la manière de transmettre son savoir, issu de générations de Pistoleros dévoués à une cause : l’Ordre Juste et le Blanc …

Ses dons naturels ne pouvaient pas être transmis : héritier de la lignée d’Eld, le sang guerrier coulait dans ses veines, brûlait son cœur, attisait ses instincts, faisait vivre ses gênes….

Au fur et à mesure de l’avancement des entraînements de base de ses commandos, il s’était mis machinalement à poser sur papier le cahier des charges de ce qu’il attendait des compétences de ses recrues, et ce qu’elles devaient savoir faire après son entraînement. En qualité de Maitre d’Arme, il devait leur offrir le meilleur.

Son expérience du combat et des armes lui servirait à mettre au point son entrainement ultime, il ferait de ses hommes des « machines à tuer ». Mais il voulait aussi qu’ils sachent réfléchir, analyser très rapidement une situation, estimer en un coup d’œil les chances de victoire ou de défaite, reconnaître les points faibles….

Cela allait être ardu, d’autant plus que le tout devait s’apprendre en un minimum de temps : pas le temps ni la patience de former ses hommes sur 10 ans !!!

Le défi était épineux, mais intéressant : il le relèverait, au nom de la grandeur des Phoenix, de la notoriété des Mars Shadow !!! Il s’était promis que la Tactical Team Of Mars Shadow serait la meilleure unité d’Elite de Mars : on les respecterait, mais on ne les verrait jamais : des ombres….

Il observait ses recrues par un hublot du bunker de commandement, se mit devant l’ordinateur, et commença à dessiner sur un logiciel spécial à son usage exclusif, quelques mouvements de base, issues de son expérience….

Un mois plus tard, alors que ses commandos s’amélioraient dans le combat « classique », le Pistolero avait mis la touche finale à son entrainement spécial, sa touche personnelle.

Force et souplesse, analyse et réactions, précision et économie de mouvements : voilà ce que ferait la force de son nouvel art, qu’il avait expérimenté personnellement, et optimisé pour les conditions de Mars, le Kata Armé.

Il était censé augmenter de 120 % la criticité des coups portés, aussi efficace au corps à corps que à distance : les bases d’un art parfait du maniement des armes, surtout armes à feu.

Aucun angle mort statistique, couverture totale, puissance optimisée des gestes, le Kata armé ferait de ses commandos des armes sanguinaires et redoutables.

A côté de ca, le Pistolero avait imaginé un programme de renforcement émotionnel et psychologique : rien ne devait jamais les perturber, jamais. La froideur et le calcul devaient prendre le pas sur leurs émotions sur un champ de bataille, dans le cas contraire son Kata n’aurait aucune utilité : le mental était aussi important, sinon plus, que la technique.

Il avait estimé la durée du programme accéléré d’apprentissage à environ un mois : il avait hâte de voir les résultats. Il espérait seulement que le cœur qu’il avait mis à imaginer ce programme, ne servirait que l’Ordre Juste et le Blanc, il ne permettrait pas une autre utilisation que celle là.

Paix et Diplomatie, ou combat pour l’honneur et l’injustice…. Il était déterminé, quelque part dans ces immensités désertiques rouges, apparaissait l’influence néfaste de la Tour Sombre….

Ses yeux bleu acier étaient froids et durs : il s’avança vers ses recrues, et leur présenta son entraînement, « l’entraînement à la Pistolero », qui ferait d’eux des soldats sans failles…. Mars sera Bleu, c’est une promesse….

http://stage6.divx.com/user/viviboss/video/1590907/Vie-du-Pistolero
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MessageSujet: Mon engagement part1   Un pistolero nommé Viviboss EmptyMer 5 Sep - 23:37

02/09/2007

Mon engagement part1


Le Pistolero se réveilla en sursaut, au milieu de la nuit. Il transpirait, était essoufflé. Encore un cauchemar….

Il se redressa dans son lit, ses yeux encore imprégnés de la terreur du cauchemar. Il retrouva ses esprits, sa bouche esquissa un rictus de colère pure : son poing s’abattit avec force sur le matelas de son lit.

Mais que signifiaient ces rêves ?!!! Il n’avait pas le début d’une piste sur leur interprétation. Il se leva, alla dans la cuisine et se servit une ration. Il réfléchissait à ses rêves, sa vie.

Soudain, il eu un début de réponse. Cela faisait depuis qu’il était sur Mars qu’il se faisait passer pour quelqu’un d’autre : il creusait, côtoyait du monde, tissait des liens…. Et entre temps, sa quête première et ses engagements de sang, il les avaient laissé de côté….

Il était intimement persuadé que sa destinée avait été tracée bien avant sa naissance. Toute sa vie, il l’avait passée dans le but de suivre les traces de son père, de suivre la voie du Pistolero, telle qu’elle existait à Gilead.

« Je ne tire pas avec ma main…. » Il se récita le mantra, il frissonna. Il s’était trop écarté de sa voie. Son sang, le sang de la lignée d’Eld, voulait que le Pistolero fasse valoir son droit, fasse valoir le droit divin de la lignée d’Arthur l’Ainé !!!

Ses cauchemars prenaient maintenant un sens : il eu un vertige, le puzzle se formait dans son esprit.

Depuis son arrivé sur Mars, il attendait un signe, un signe de l’influence de la Tour Sombre, ou du moins une piste à suivre.

Les événements depuis la veille se précipitaient : sa nature se réveillait, doucement, insidieusement. Le Pistolero allait reprendre du service, au nom de l’Ordre Juste, au nom de la Liberté, au nom de la Lignée d’Eld !!!

Ses yeux bleus se durcirent : un frisson parcouru sa colonne vertébrale, tandis qu’un calme profond l’envahit. Ses sens se mirent aux aguets : dans un état second, le Pistolero se leva, mit son scaphandre, et sortit.

Il marcha dans la nuit, sans se rendre compte du temps qui passait : il arriva au bunker de commandement, et rassembla machinalement ses affaire.

Il s’attarda sur ses Colts ancestraux, vérifia les chambres des barillets. Ce soir, il s’engagerait dans le conflit : ce soir, ses armes allaient reprendre du service, et faire couler le sang que réclame sa quête. Il allait défendre les idéaux qu’avaient défendu, bien avant lui, les fils d’Arthur l’Ainé !!!!

Étrangement, son cœur était apaisé, alors qu’il allait affronter des ennemis féroces qui se battraient avec une force redoutable : celle des BOSS…

Mais peu importait le nombre d’ennemis… Le Pistolero sourit. Il répugnait la force, mais s’il devait s’en servir, tant pis pour ses opposants : ici, personne ne connaissait les Pistoleros, ils allaient l’apprendre.

Il était un peu excité : il savait que les pertes seraient lourdes, mais c’était sa première guerre. Il avait déjà tué beaucoup de monde, mais toujours par nécessité et en dernier recourt, et jamais dans le cadre d’affrontements armés.

« Ainsi soit-il…. » Murmura le Pistolero. Se battre avec Honneur, respecter les règles de la guerre, voilà l’engagement d’un Pistolero. Il le ferait : « Ainsi soit-il ».

Il enfila ses artéfacts, accrocha les ceinturons de ses Colts bas sur les hanches, enfila son casque.

Il laissa un mot sur son bureau, et dans un coin, l’éclanche de Leader.

Il sortit dans le noir de la nuit martienne, s’arrêta au seuil du bunker. Sa vie allait changer. Il baissa les yeux sur sa main droite fermée, et l’ouvrit : au creux de sa main, l’écusson de la Tactical Team of Mars Shadow.

Il était conscient d’abandonner sa famille : mais la volonté de son sang était plus forte. Il reviendrait, mais le cœur soulagé, d’avoir agit tel que le lui dictait son instinct, sa destinée.

Il leva les yeux : « Aile a vous, Phoenix. Je reviendrais, le cœur léger d’avoir accomplit ma mission…. » Il s’éloigna dans le noir.


Dernière édition par le Ven 7 Sep - 0:50, édité 1 fois
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MessageSujet: Mon engagement, part2   Un pistolero nommé Viviboss EmptyVen 7 Sep - 0:49

O2/09/2007

Mon engagement, part2


Le Pistolero arriva au matin près des concessions qu’il avait choisies, pour participer à cette guerre.

Les RazorBack, dit « marcassins »…. De fiers Guerriers, endurci par l’expérience, mené par un Boss au charisme impressionnant : Xlybox.

Sa légende était parvenu aux oreilles du Pistolero dès son arrivé sur Mars : ses engagements étaient connus sans concessions, il risquait toujours sa vie pour ses hommes et son honneur.

Leur idéologie coïncidait avec celle du Pistolero : il espérait être à la hauteur, il savait qu’eux n’auraient aucune pitié pour l’ennemi qui avait osé les entraîner dans cette guerre.

Il arriva dans le Bunker de Commandement des Razor : c’était la cohue, tout le monde courrait dans les couloirs, affairés dans leurs taches : une lumière rouge intermittente montrait le degré d’alerte : maximale.

Le Pistolero était perdu dans toute cette agitation : c’était sa première guerre, et ne savait ou aller. Les grades présents sur les tenues de combats des syndiqués étaient très élevés : pris de honte, le Pistolero rougit et arracha son grade, qu’il mit sur sa ceinture, caché.

Personne ne saurait remettre en cause ses compétences de combattant, il ne voulait pas s’expliquer sur son expérience : tout ce que les Razor avaient à savoir de lui, c’est qu’il mourrait à leur côté s’il le fallait, dans cette lutte pour la Liberté et le Libre Arbitre.

Il se présenta hagard devant ce qui ressemblait le centre nerveux du Bunker : Xlybox était absorbé par des plans affichés sur un écran, il analysait la situation. Les ennemis étaient puissants, mais eux aussi…

Le Pistolero se présenta « Hum hum… Aile, Pistolero Xlybox. Que vos jours soient longs et vos nuitées heureuses sur Mars… »
Le Guerrier, d’une carrure carrée et imposante, se tourna vers lui, un sourire amusé aux lèvres.

« Parle vite et de façon concise, j’aime pas le blabla, et comme tu peux le voir, on est en urgence… »

Le Pistolero comprenait la situation, nerveux, il s’expliqua :
« Je me présente ici pour mener une guerre, comtre l’oppression des BOSS, pour la Liberté, pour notre salu. Je demande asile chez vous pour me battre à vos côtés : vous n’aurez pas à le regretter, je resterais jusqu’à la fin, s’il le faut. Cette cause est la mienne, celle que je défends le plus ardemment. Le reste, mes origines, mes ambitions, vous n’avez pas à les connaître, Boss, le principale, c’est que je suis là, et je suis un homme de parole qui ne vous laissera pas, même dans la défaite. »

Xlybox le toisa, le regard approbateur.
« Très bien, Pistolero. Soit, on s’en fou de ton blabla, tu sera affecté commando, tu seras de la chair à Cannon… Ca te va ? »
Il éclata d’un rire franc et sincère : ans doute sa façon de décompresser l’atmosphère.

« Allez, passe à l’armurerie qu’on t’équipe : t’as rien sur le dos, et crois- moi, sur un champ de bataille Marsien, ne pas être équipé vaut la mort. »
Il se concentra de nouveau sur l’écran : des points rouges apparaissaient, tous le monde était en alerte maximum.

Xlybox laissa une impression chaude et apaisante au Pistolero : se battre à ses côtés allait être une expérience intéressante.

Il se dirigea vers l’armurerie : ce Bunker était le même que le sien dans son syndicat, il se sentait en terrain familier.

Il se changea, toujours mal alaise face aux Razor présent : ils étaient tous détendus, malgré la menace pesant sur leur tête. Pour eux, cela avait l’air d’être de la routine…

Plongé dans ses pensés, le Pistolero gagna la rampe d’accès des Commandos, s’intégra au groupe. Des sourires chauds l’accueillirent, quelques bourrades sur l’épaule : ils étaient unis dans le combat, aucune échappatoire possible.

Les BOSS devaient cesser leurs exactions sur les Terras, c’était pour cela qu’ils étaient tous là, à attendre patiemment le feu vert de sortie sur les champs de bataille, avec à leur tête le légendaire Xlybox.
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MessageSujet: Mon engagement, part3   Un pistolero nommé Viviboss EmptySam 8 Sep - 0:53

Mon Engagement part3

Les assauts furent rudes. La guerre était sanglante, l’adversaire quasi invincible : pourtant, tout le monde redoublait de courage au fur et à mesure que les blessés s’accumulaient. La victoire ne devait pas leur échapper, quelque fut les pertes…

L’alarme Defcon 5 avait sonné par 2 fois : par 2 fois, le feu nucléaire s’était déchaîné, ravageant tout et tout le monde. Les radiations nous empêchaient de nous concentrer, les blessures avaient du mal à guérir : mais les engagements devaient durer, soit pour remporter la victoire, soit pour laisser le temps à d’autres syndicat de prendre part à ce combat qui les concernaient tous : la Liberté, et le droit de choisir.

Xlybox, Leader, menait avec acharnement ses troupes sur le front : Magik et Blastaroth se battaient avec toute la rage de leur Karma, tandis que Leeloo veillait sur son sceau et sur le Briseur de vassalité. Les BOSS étaient leur raison de vivre, mais la raison de vivre du Karma Bleu était bel et bien le Libre Arbitre et l’Ordre Juste.

Au court des affrontements, seuls les plus valeureux et expérimentés purent soutenir la pression infligée par Acidalia : Le Pistolero se montra vaillant aux coté de ses frères d’armes, tenant tous les assauts donnés et reçu…

Malgré les horreurs et dérives qu’infligent une Guerre, le Pistolero était fier d’exprimer pleinement la volonté de son sang, celui de la Lignée d’Eld, auprès des Razor.

Les rangs grossirent petit à petit dans cette bataille entre le Bleu et le Rouge : bientôt 13 syndicats s’engagèrent dans la bataille, contre les pro-BOSS.

La puissance des batailles donna des echos sur toute la surface de Mars : les Nukes faisant trembler le sol, le choc des Grosses Bastons donnant un fond sonore…

Les Acidaliens semblaient dans leur élément : plus la violence augmentait, plus ils en redemandaient. Chez Razor, les 2 charges nucléaires forcèrent les syndiqués à se replier, la stratégie devait être adapté. Les attaquer de front avait l’air de renforcer leurs pouvoirs, et personne ne s’attendait à une telle situation…

Le sceau BOSS que portait Leeloo leur permettait de communiquer avec les BOSS, et surtout de recevoir une force incommensurable : pour eux, aucun salut possible, leurs esprits étaient déjà trop pervertis par tant de noirceur…

Le Pistolero avait la rage au ventre : il se battait dans l’honneur et le respect des règles liés aux engagements de Guerre, et jamais il ne se détournerait de sa voie : Son Honneur de Pistolero lui dictait chacune de ses actions, il se refusait à appliquer les techniques du camp adverse.

« Aile, Acidaliens, jusqu’à la mort, ainsi soit-il… » Pensa le Pistolero, alors que les derniers assauts se rapprochaient. Acidalia avait déjà reçu 6 bombardements Nucléaires consécutifs : malgré leur faillite, ils avaient toujours la rage au ventre…

Le Pistolero admirait ses adversaires : les guerriers de cette trempe, il n’en existait pas beaucoup, et cela était déstabilisant de les voir du mauvais côté. Leur foi était inébranlable : ils serviraient les BOSS, même par-delà la mort…

Les engagements armés se firent de plus en plus rares ; chaque camp avait subi des pertes énormes. La victoire du Bleu était finalement arrivé, mais cette victoire laissa un goût acide dans la bouche du Pistolero.

Les combattants hors pair de Razor avaient été mis à la porte de leurs syndicats contre leur gré, afin de les préserver pour la future reconstruction : la guerre se fait aussi à long terme, il fallait penser à « l’après », surtout après un tel massacre !!!

Le pilonnage systématique des infrastructures Acidalienne les força à la rédition complète : ils avaient subi 4 faillites, et pour préserver le porteur du sceau des conséquences de celles-ci, ils l’avaient poussé dehors afin qu’elle protège la parole des BOSS.

Ainsi prit fin une des guerres les plus sanglantes de ces derniers temps, sur Mars : Le Pistolero avait défendu ses idéaux, mais cela lui laissait un goût amère.

Il savait que la voie de son Destin le guidait à s’engager pour des causes justes, de faire cracher le feu de ses Colts ancestraux dans le but de faire régner l’Ordre Juste, mais il avait beaucoup de mal à s’y résoudre…
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MessageSujet: Bilan d'une Guerre   Un pistolero nommé Viviboss EmptySam 8 Sep - 20:29

Bilan d’une Guerre

Le Pistolero était rentré dans son Bunker, épuisé par cette Guerre. 4 jours intense… Il avait été blessé à de nombreuses reprises, mais jamais gravement. Son équipement de combat était en piteux état, mais rien d’irrémédiable, le principal était sa vie, celle de ses frères d’armes.

Il se déshabilla, posa dans un coin son scaphandre cabossé et poussiéreux, les artéfacts tachés de sang et abîmés.

Il s’assit, courbatu, à la table de sa cuisine et se servit une ration. Il réfléchissait à tout cela : il était encore pris de nausées, dues aux effets des radiations, mais aussi à cause des horreurs qu’il avait vues.

Sans doute mettrait-il pas mal de temps avant de pouvoir se regarder dans une glace, et se résoudre à se dire que sa cause était juste, malgré la violence et la brutalité des affrontements…

Machinalement, le Pistolero prit ses Colts, crasseux, et les démonta sur la table afin de les nettoyer.

Ils avaient beaucoup servit ces temps-ci, il prit soin de ne pas oublier une seule partie : comme s’il voulait faire partir de ces armes légendaires le goût du sang qu’elles avaient versé, les rendre pures… C’était un effort vain : des armes à feu ne peuvent que faire souffrir.

Il laissa son esprit vagabonder, il était dubitatif face à cette guerre, qui avait été trop évidente.

Acidalia avait suivi les ordres des BOSS : asservir, et libérer au prix d’un dédommagement financier. Pourquoi cette prise d’otages ? De plus, le Pistolero partageait l’avis de certain : les prix demandés étaient dérisoires, mais ce n’était pas une raison pour pardonner une telle prise d’otage : le symbole était trop fort.

Cette guerre était-elle voulu ? En voyant les réactions si tranchantes des Acidaliens, cela laissait planer le doute. Eux-mêmes l’avaient dit : ils continueraient, dans une foi inébranlable, à servir les BOSS. Les combats intenses semblaient même les amuser, ils en voulaient plus !!!

Ils nous avaient habitué à être des adversaires rusé, et bien que la violence direct leur ressemblait bien, ils devaient savoir aussi que lutter contre autant de syndicats en même ne leur apporteraient que souffrance.
L’activation du sceau de Leeloo à de nombreuse reprise avait renforcé leur détermination, les BOSS étaient bel et bien derrière eux, les rassurants dans leurs choix.

Sans doute n’avaient-ils pas prévu les effets des Nukes et autre radiation sur leur sceau, mais au final, la puissance chaotique libéré les avait renforcés dans leur Karma, tandis que le Karma des puissances adverses, lui, se laissait submerger petit à petit vers la pourpre…

Le Pistolero commençait à ébaucher dans sa tête les conséquences « cachés » de cette guerre : trop de coïncidences pour que s’en soit !!!

Les Nukes envoyés par la coalition engagée contre les Pro-BOSS avait déchiré les karmas purs, inévitablement. Certains syndicats s’étaient même acharnés, laissant leurs instincts les plus primaires parler à la place de la raison : cela ne servait pas la cause du Bleu…

Melponème, s’ils n’avaient pas pris part à la Guerre, ne pouvait que nous encourager, maintenant que les actions étaient en cours : ils étaient anti-BOSS ouvertement, observaient et décryptaient chacune des actions menés.

Les BOSS avaient vu arriver la fin de la Guerre, et avaient briefé Leeloo : elle devait rendre le Briseur de Vassalité au plus fervent opposant, au plus bleu : leur duperie avait finalement bien fonctionné.

Le désintéressement de Molponème les avait amenés à accueillir leur pire ennemie : Leeloo, afin de la soigner, et recueillir le précieux Briseur de Vassalité.

L’activation du Sceau BOSS au sein du syndicat eu des conséquences désastreuses pour Melponème, l’adversaire principal des BOSS. Désormais, ils avaient pris leur revanche : l’état désagrégé du Sceau suite aux bombardements avait corrompu les Karmas Azur des Melponème, rendant fragile l’équilibre Rouge/Bleu.

Au final, cette guerre avait renforcé les positions pourpres, et affaiblit les karmas Bleu : la victoire sur Acidalia cachait finalement beaucoup de choses, cela faisait-il partit d’un plan plus large ?

Le Pistolero avait appris que les guerres se menaient d’abord sur le long terme : il fallait toujours penser aux conséquences futures.

Le pistolero n’était pas dupe : si Acidalia était en fort mauvaise posture à l’heure actuelle, ils n’étaient pas pour autant mort, et leur volonté ainsi que leur dévotion aux BOSS n’avait pas été ébranlé, bien au contraire…

Le Pistolero laissa ses réflexions de côté : ses armes étaient propres, et en état de resservir. Il sentait une ombre malveillante planer sur son épaule : le Tour Sombre semblait ricaner….
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MessageSujet: Tensions   Un pistolero nommé Viviboss EmptyDim 9 Sep - 19:08

Tensions

Les tensions Karmique récentes inquiétaient le Pistolero. La Guerre avait été faite pour rétablir un équilibre : les BOSS prenaient trop de terrain…

Mais les instincts s’étaient peut-être trop déchaînés, sans doute les Terras devaient-ils en payer le prix désormais. Le déséquilibre s’était finalement agrandi, et beaucoup étaient ceux qui pensaient à l’arrivé d’un événement majeur.

Dans la nuit, beaucoup de Karmas avaient brutalement changé, passant de Bleu à Rouge : l’inverse ne s’était pas produit… S’agissait-il d’attaque Karmique ? Venant de qui ?

La menace Mictlan était pesante, en plus de celle des BOSS : et l’arrivé en jeu de Pilia l’Ancien n’avait finalement pas de quoi nous réjouir sur les évènements futurs.

Certes, il était le symbole du Bleu, comme Mictlan était celui du Rouge, mais son action démontrait de fortes tensions sous-jacentes : le Bleu était affaibli, c’était maintenant une réalité !!!

Le Pistolero sentait un poids écrasant sur son Cœur : son malaise était de plus en plus prenant, la Tour Sombre écrasait son esprit.

Il alla rejoindre Minerve, qui avait passé une bonne partie de la semaine à chercher, trouver un moyen de contre balancer la prépondérance karmique actuelle.

Après tout, on pouvait toujours espérer qu’un jour les BOSS et Mictlan se fassent la Guerre : au moins un des 2 ennemis ne s’en sortirait pas…

Le Chaos prenait de l’avance sur l’Ordre Juste, et cela rongeait l’esprit du Pistolero : son sang bouillait, la lignée d’Eld demandait, suppliait son intervention, afin de ramener l’équilibre…

Il arriva en sueur au bunker de Minerve, s’avance dans le SAS, puis dans salle de séjour. En enlevant son casque, Minerve vit le teint blafard du Pistolero : on aurait dit qu’il était malade.

Minerve s’inquiéta de son état : si son engagement dans la guerre l’avait provisoirement délestée de ses cauchemars, ceux-ci avaient repris récemment, et violemment…
Mais que lui dictait son Destin ??? Il avait des doutes sur le déchiffrement de ses rêves, mais une chose était sûr : l’Azur devait l’emporter !!!

Il écouta, dans un état presque second, ce que Minerve avait trouvé lors de ses investigations. Au fur et à mesure de son récit, les convictions du Pistolero se durcirent : nous connaissions bien moins nos alliés que les BOSS connaissaient les leurs, il fallait organiser notre camp, sinon nous ne gagnerions jamais…

L’organisation chaotique des forces Azur ne faisait que servir le Pourpre, il fallait réagir !!!

Le Pistolero se leva, embrassa Minerve. Tous les deux devaient déchiffrer les intentions de Pilia, aussi énigmatique soit-il. Il avait déjà fait beaucoup de sacrifice, mais jamais assez pour faire régner la Liberté et le Libre Arbitre.

Minerve et lui étaient de fervents défenseurs du Bleu : à eux de faire le premier pas vers Pilia, afin de recevoir son enseignement avec dévotion, avec humilité. Ils devaient se repentir de leur ignorance, de l’ignorance des Terras. Si tribu il y avait à payer, le Pistolero était prêt payer ce qu’il fallait….


« Minerve, marchons ensemble sur la route, vers Pilia l’Ancien, le camp Azur doit mériter la puissance qui lui sera offerte… » Le cœur du Pistolero s’anima d’une force nouvelle : l’Espoir, que le pourpre s’éteindrait, révélant Mars sous son vrai visage….

La Tour Sombre devait retrouver sa neutralité, et son héritage issu d’Arthur le Grand l’y aiderait !!!! Foi de Pistolero….
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MessageSujet: Bascule dans le doute...   Un pistolero nommé Viviboss EmptyMar 11 Sep - 23:21

Bascule dans le doute….

Le Pistolero ressentait de plus en plus l’oppression de l’ombre sur son cœur : il avait du mal à respirer, une Migraine ne l’avait pas quitté depuis 2 jours, alors qu’avec Minerve ils mettaient au point un moyen de contacter Pilia, de le voir, de l’écouter…

Minerve était une femme forte et dévouée, entièrement, à la cause de l’Azur : une « Hestia » pure et dure !!! Elle avait beau le cacher habilement, les sens du Pistolero ne le trompaient jamais : elle commençait à ressentir les effets des tensions Karmiques récentes…

Elle s’inquiétait pour l’état du Pistolero, qui empirait d’heure en heure. Son cœur doutait-il de la puissance Azur ? Quelle noirceur habitait désormais son esprit ?

Le Pistolero n’avait jamais ressentit cela auparavant : des doutes, il en avait eu, des fantômes l’avaient hanté longtemps, encore maintenant son engagement dans la voie du Pistolero le faisait douter….

Mais sa destinée était tracée depuis bien avant sa naissance : ça il n’en avait jamais douté. Il était bien humain de douter de ses engagements, la récente guerre l’avait amené au bord du gouffre, dans un équilibre un peu trop précaire entre le Bien et le Mal, mais il avait toujours navigué de cette manière entre les 2 forces….

Les connaissances de Minerve sur Pilia et sur l’Ancienne Mars avaient captivé le Pistolero : la lutte entre les 2 prépondérances Karmiques était complexe, et elle ne faisait que commencer !!!

D’un commun accord, Minerve et lui donnèrent à Pilia, pour montrer leur dévotion à la cause, 3 convertis afin qu’ils soient utilisés dans cette lutte : ils n’avaient pas le choix, cette certitude était absolue, Mars devait être Bleue !!!

Tandis que le Pistolero luttait pour ne pas céder à la pression Karmique et que Minerve, sereine, continuait ses recherches pour recevoir l’enseignement de Pilia, arriva ce que redoutait Minerve : Pilia commit le sacrifice ultime de sa vie, en se rendant au Temple Relique et en activant le Grand Crâne Laminoir.

La rumeur était montée du Bar du Forage, suite à une note trouvée sur le tableau d’affichage sur laquelle était mentionnée la date du jour. Personne n’y croyait : pourquoi faire cela ?

Mais les plus fervents du Bleu savaient que cet acte était un acte de dévotion suprême à la cause, et devait avoir des effets bénéfiques insoupçonnables pour l’instant : personne ne connaissait l’histoire de ce Temple Relique, et encore moins comment il fonctionnait, ou tout simplement où il était avec certitude…

Pour beaucoup, ce geste sonnait le début d’une lutte sanglante entre le Pourpre et l’Azur : la colonne s’était mise à vibrer à l’instant ou Pilia avait activé le Crâne Laminoir, preuve que Mictlan était agité, et avait réagi à cette « attaque » !!!

Existait-il donc un moyen de contrecarrer les plans de Chaos de Mictlan ? Le Pistolero n’était pas certain, le désespoir l’avait soudain envahi : Pilia, seul rempart vivant à l’abomination Pourpre, s’en était allé, libérant ainsi des forces insoupçonnables !!!

Quasiment au même instant, alors que le Pistolero luttait contre la bascule Karmique, un flot ésotérique puissant balaya soudainement sa volonté : en à peine un quart de seconde, il eu un vertige et perdit ses repères, il se sentit tomber dans un abîme sans fond, défaillir…

L’instant d’après, alors qu’il se rendait compte de cette puissance qui s’était libérée, une forte douleur, pire que les précédentes, envahit son cœur et sa tête : d’instinct, il sut que le Rouge avait pénétré plus profondément son Ame, faisant basculer un peu plus son Karma vers l’abîme du Chaos…

Il s’effondra, au milieu de son Bunker, et resta inerte au sol, durant 3 heures. A son réveil, sonné, la douleur n’était pas parti : son VoxCam montrait 3 messages venant de Minerve. Elle s’inquiétait pour lui et elle était effondrée par la mort de Pilia…

Il se dirigea, vacillant, vers la table de la cuisine où il avait laissé ses ceinturons et ses 2 Colts Ancestraux. En s’approchant, il remarqua que ses armes commençaient à irradier une lumière bleue et diffuse : effet curieux, le Pistolero pris dans ses 2 mains ses 2 armes.

Il sentit un contact électrique, puis une chaleur puissante s’en dégager, la douleur irradia ses mains et ses bras, son visage se tordit de douleur : il les lâcha violemment, ils retombèrent au sol et la lumière s’atténua un peu. Ses mains étaient brûlées au 3ème degré, mais déjà cette nouvelle douleur Physique était remplacé par celle que lui infligeait son Karma…
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MessageSujet: Convictions   Un pistolero nommé Viviboss EmptyJeu 13 Sep - 1:05

Convictions

Il n’y croyait pas : en plus de lutter contre le Rouge, son propre sang le trahissait, son héritage le répudiait… Ses armes ne pouvaient êtres tenus et maniés que par un descendant de la lignée d’Eld, que par un Pistolero au cœur Azur et engagé…

Il était troublé : cela était donc grave, la lutte pour son Karma était intense ! Il sentait chaque globule rouge de son Sang réclamer son retour sur le droit chemin, il les sentait circuler dans son corps, le brûler de l’intérieur, le rappelant à chaque instant à l’ordre !!!

Tremblant, blessé aux mains, il se dirigea vers le VoxCam, et composa, fiévreux, le numéro de Minerve. Cette situation le dépassait, la douleur était telle qu’il ne pouvait réfléchir. Il ne pu baragouiner que quelques mots, lui même ne les comprenaient pas, mais le ton était clair : il était désespéré !!!

Il ne s’était jamais entendu un tel ton de voix, cela le surprit. Minerve, anxieuse dans le VoxCam, partit sur le champ pour le rejoindre. Il s’écroula à nouveau à terre et perdit connaissance.

Lorsqu’il reprit conscience, il remarqua qu’il était dans son lit, sur les couvertures. Il était ankylosé, et souffrait toujours : la lutte faisait rage dans son cœur, il fit une grimace de douleur. Il remarqua alors la présence de Minerve, à ses côtés : elle le regardait, elle était étrangement calme et sur d’elle.

Elle lui parla, avec une voix si calme et posée qu’il ne la reconnut presque pas :
« Ne t’inquiète pas mon Amour, ta douleur va disparaître, bientôt… Écarte tes doutes, fait moi confiance, je connais ta détermination, alors qu’attend-tu pour l’affirmer ? »

Le Pistolero ne pu pas répondre, juste une grimace. Il avait la conviction que son Destin l’attendait, quelque part, dehors auprès de la Tour Sombre, mais les chemins pour y parvenir étaient nombreux, et aucun n’était sûr, ni meilleur…

Il était intimement persuadé que si le but de sa vie était connu, il était tout de même facile de se perdre dans les méandres des émotions humaines, et de pencher dans une mauvaise direction : les sentiers qui le conduisaient à la Tour étaient tous différents, mais leurs points d’arrivés étaient irrémédiablement les mêmes.

Mais selon son penchant Karmique durant le voyage, le résultat une fois arrivé serait différent : le Chaos, ou bien le retour de l’Ordre Juste…

En ces moments difficiles, il doutait de l’accomplissement de sa destinée, ses épaules étaient écrasées par ce fardeau, trop lourd en ce moment pour lui. Il s’était toujours fié à ses instincts, et ils ne l’avaient jamais déçu : mais aujourd’hui, ses émotions prenaient le dessus, l’empêchant de prendre une décision rationnelle….

…et Minerve qui l’encourageait….

Minerve observait sur le visage du Pistolero et dans son regard embué la lutte qu’il menait pour revenir à la lumière : elle s’approcha doucement de lui, approcha ses lèvres de son oreille.

Le Pistolero détecta au coin de son champ de vision Minerve qui s’approchait de lui, et sa voix résonna haute et claire dans sa tête, recouvrant en partie sa douleur : « Ecoute ton cœur !! Prends une décision, Maintenant !! »

Le visage de Minerve envahit totalement sa vue, ses lèvres touchèrent les siennes : une violente lumière l’aveugla, tandis que les mains de Minerve enserraient sa tête doucement, il tomba dans le coma.

Le regard de Minerve était déterminé et dur : elle avait effectué ce qu’il fallait pour que le Pistolero retrouve le chemin de sa Liberté. Elle était épuisée, elle avait utilisé une partie de son Karma pour le mettre le coma, afin qu’il retrouve le chemin de son Moi naturel.

Elle ne s’expliquait pas ce don qu’elle avait, elle ne l’avait jamais montrée à personne : mais pour son Amour, elle ferait tout ce qui serait possible afin de le ramener sur le chemin de l’Azur….
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